Gielly, Louis
Epouse : Mia Gielly, née Polonsky, 11/03/1887 – 02/03/1960 (peintre)
« De 1922 à son départ à la retraite en 1946, Louis Gielly occupe la fonction de conservateur des Beaux-Arts au Musée d’art et d’histoire. » (source : Ripoll, David. « À l’épreuve du faux ». In Natale, Mauro et Ritschard, Claude. L’art d’imiter. Genève, 1997, p. 30)
Louis Gielly enseigne l’histoire de l’art italien, français et flamand à l’université de Genève en tant que privat-docent à partir de 1927. Il est nommé chargé de cours en 1930 et professeur titulaire en 1941, lorsque cet enseignement est transformé en chaire extraordinaire. Il occupe cette fonction jusqu’à sa retraite en 1946. (source : Ripoll, David. « À l’épreuve du faux ». In Natale, Mauro et Ritschard, Claude. L’art d’imiter. Genève, 1997, p. 25. »
(source : https://www.academie-francaise.fr/node/14811, consulté le 11 mars 2022)
Formation : Louis Gielly obtient sa licence ès lettres à Genève en 1899 (source : Elsig, Frédéric. « Louis Gielly et la collection de peintures ». In Elsig, Frédéric, Naef, Isabelle (dir.). L’Héritage de Gustave Révilliod. Chêne-Bourg : Georg éditeur, 2020, p. 150).
Langues maîtrisées : italien, latin
Voyages connus : Au tournant du XXe siècle, Louis Gielly séjourne « durant une quinzaine d’années en Italie, principalement à Florence et à Sienne, où il fréquente avec assiduité le monde des musées et des marchands, en développant un vif intérêt pour les "primitifs italiens". » (source : Elsig, Frédéric. « Louis Gielly et la collection de peintures ». In Elsig, Frédéric, Naef, Isabelle (dir.). L’Héritage de Gustave Révilliod. Chêne-Bourg : Georg éditeur, 2020, p. 152)
« En hiver 1923, Gielly et Deonna vont à Florence pour y voir la collection Holzer. Puis, en 1929, il se rend à Francfort, Berlin, Varsovie et Munich ; le voyage dure environ six semaines. En 1931, il va à Amsterdam puis à Berlin ”pour étudier la réorganisation des Musées qui est conçue sur un nouveau plan” (lettre à J. B. Pons, 31.03.1931). En automne 1933, un voyage le mène à Vienne, Bucarest, Constantinople, Varsovie, Riga et Venise. Par ailleurs, il va fréquemment à Paris pour y visiter des marchands de peinture française. » (source : Ripoll, David. « À l’épreuve du faux ». In Natale, Mauro et Ritschard, Claude. L’art d’imiter. Genève, 1997, note 91, p. 37)
En 1909, Louis Gielly s’entretient avec René-Jean de différentes affaires concernant la Bibliothèque d’art et d’archéologie (source : BINHA, Autographes 143,2, 293)
Waldemar Deonna est directeur du musée d’art et d’histoire de Genève quand Louis Gielly y est nommé conservateur des Beaux-Arts (source : Ripoll, David. « À l’épreuve du faux ». In Natale, Mauro et Ritschard, Claude. L’art d’imiter. Genève, 1997, p. 26-27).