Traité de géométrie. Par Séb. Le Clerc

Exemplaire(s) existant dans d'autre(s) bibliothèque(s) : ENSBA : (2e éd.) 00913 B 0006 8° ; LES 0487 ; (3e éd.) 00913 B 0005 8° ; (4e éd.) Francoeur 0287 ; BnF : V-18953 ; V-18950 (Tolbiac) ; 8-S-13275 (Arsenal).

[3] f. (bl., titre, table, privilège), 246 p., 3 p. num. 227-229 (i.e., au total : 249 p.), [1] f. (bl.), [407] fig., [16] pl. (ds le txt, comprises dans la numérotation)

Ce traité de Sébastien Leclerc, paru en 1690 chez Jombert, fut réédité tout au long du 18e siècle à Paris (A. Cailleau, 1719 ; C.-A. Jombert, 1744 ; Jombert, 1764, 1774 et 1784), et fut repris au 19e siècle dans un ouvrage visant à le rendre plus accessible, la Géométrie théorique et pratique mise à la portée des ouvriers et des élèves qui veulent s'instruire eux-mêmes et sans maître, par Sébastien Leclerc, ou le Parfait manuel de l'arpenteur... revu, corrigé et augmenté par M. Mignot, paru à Montlhéry en 1835. Il fut par ailleurs traduit en allemand en 1756 (Abhandlung von der theoretischen und practischen Geometrie zum Gebrauche der Künstler, Werk- und Baumeister aus dem französischen des herrn Sebastian le Clercs übersetzt, Würzburg, Johann Georg Hertel).

Chapitre premier. Définitions
Chapitre second. Notions
Chapitre troisième. Pratique des lignes, des angles, et des figures
Chapitre quatrième. Réduction ou transformation des plans
Chapitre cinquième. Division des plans
Chapitre sixième. Comme on peut assembler les plans, les retrancher les uns des autres, et les agrandir ou diminuer selon la quelque quantité proposée
Chapitre septième. Du toisé des plans
Chapitre huitième. Trigonométrie, ou doctrine des triangles rectilignes par le calcul
Chapitre neuvième. Des corps ou solides
Chapitre dixième. Pratique sur le terrein, où l’on enseigne à lever des plans, à en tracer, et à mesurer toutes sortes de dimensions inaccessibles

De visée plus large et plus pratique que la Pratique de la géométrie publiée en 1669 par Sébastien Leclerc, ce traité propose un recueil des principes géométriques nécessaires à diverses activités de mesurage. Si les chapitres de 1 à 6 concernent les règles de mesure abstraites, purement géométriques, la toise est introduite dans le chapitre 7, où “ l’on enseigne à mesurer les plans ; et la mesure qu’on y employe est la toise ”. De même, le chapitre 9 propose des méthodes pour toiser les solides. Partant d’abord de formes géométriques, il indique ensuite la manière de toiser un talus, un fossé, ou la maçonnerie qui fait le tour d’un bassin de fontaine. Ces considérations ne concernent toutefois que les mesures et calcus nécessaires, tandis que le chapitre 10 revient sur les instruments utilisés pour ce faire, tels que le cordeau, le compas de proportion ou la planchette, en expliquant leur utilisation par l’exposé de cas pratiques. S’il s’agit en quelque sorte d’un manuel de toisé, celui-ci se veut d’une application beaucoup plus vaste que le domaine architectural. De même, ce toisé reste relativement global, puisqu’il permet de mesurer des murs, des terrains, des pentes, mais non les détails de l’architecture.