Saint Basile, évêque de Césarée, dictant sa règle
Provient du retable du maître autel du collège San Basilio de Séville.
L'ensemble comprenait dix-huit peintures. Neuf d'entre elles sont au Museo de Belles Artes de Séville dont la Messe de saint Basile et huit portraits des frères du saint (il y avait à l'origine deux portraits supplémentaires mais qui disparurent du musée de Séville entre 1840 et 1845).
Au moins six autres portraits, ceux des parents et grand-parents du saint, composaient également la prédelle du retable. Ces peintures sont généralement considérées comme perdues. Toutefois, il a récemment été proposés que les portraits des parents de saint Basile ainsi qu'une représentation de l'enfant Jésus, provenant d'une porte de tabernacle, aujourd'hui présentés comme prédelle du retable du Sacré Cœur de l'église Santa Maria de la Oliva de Salteras (Séville) proviennent du Retable de saint Basile [F. J. Cornejo, 2006].
Saint Basile (vers 329-379), évêque de Césarée, père de l'Église d'Orient, est représenté en train de rédiger, sous l'inspiration du Saint-Esprit, son Asketikon, texte servant de règle à la communauté monastique qu'il fonda.
Le 15 juin 1647, les frères du collège San Basilio de Séville émettent le premier certificat stipulant que les peintures du retable du maître- autel sont achevées et disposées dans le retable.
Collège San Basilio el Grande, Séville, 1638-1639 ; déposé, sur ordre du roi Joseph (Joseph Bonaparte, roi d'Espagne de 1808 à 1813), à l'Alcázar de Séville (salle 2, n° 84), 1810 ; maréchal Soult (1769-1851), avant 1812 ; rapporté en France et placé dans son hôtel de la rue de l'Université à Paris (accroché dans la salle à manger) ; envoyé par Soult à Bruxelles avec d'autres tableaux chez le comte et la comtesse de Grimberghe, après les journées de février 1848 ; s'y trouve encore à sa mort (figure comme tel dans son inventaire après décès, 05/02/1852, n° 9 cf. Willesme, p. 119) ; sa vente après décès, Paris 21/05/1852 n° 14 ; Charles George, expert (selon l'annotation portée sur un exemplaire du catalogue de la vente) ; en réalité non adjugé (selon Mantz), repris par les héritiers Soult et resté en indivision ; après le décès de Napoléon-Hector Soult (1802-1857), duc de Dalmatie, fils du maréchal Soult, cédé à l'État par les héritiers Soult avec quatre autres tableaux (dont Murillo, MI 205) pour acquitter une dette envers l'État, à la suite de l'extinction du majorat institué par Napoléon en 1807, juillet 1858 ; attribué au musée du Louvre, octobre 1858.
n° 1471, p. 210
n° P. 74, p. 159
p. 174-178