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Les retables des Alpes de Piémont-Savoie aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Charabidze, Élise
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Publiée
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Dernière modification
30/11/2021 18:22 (il y a presque 3 ans)
Type de document
Référence complète
Charabidze, Élise.- Les retables des Alpes de Piémont-Savoie aux XVIIe et XVIIIe siècles. Sous la dir. de Michel, Christian. Thèse soutenue : Hist. art : Paris X, 2009.
Auteurs
Nom de l'auteur : 
Charabidze, Élise
Rôle : 
Nom de l'auteur : 
Michel, Christian
Ouvrages
Titre ouvrage : 
Les retables des Alpes de Piémont-Savoie aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Mémoires / thèses
Type de mémoire : 
Université de soutenance : 
Année de soutenance : 
2009 - 2009
Descriptions
Résumé : 
Entre le XVIIe et le XVIIIe siècles, un art religieux spécifique se développa dans les régions de montagne du duché puis royaume de Piémont-Savoie, donnant naissance à une multitude de retables. L’étude de cette production, qui s’épanouit, entre France et Italie, dans les limites d’un Etat placé par l’histoire et la géographie au carrefour de toutes les influences traversant l’Europe moderne, présente un intérêt qui dépasse très largement sa région d’origine. L’incontestable originalité de l’art religieux alpin procède d’abord de la géographie, de l’histoire et de la culture locale. Cet art s’insère en même temps dans le vaste mouvement baroque qui s’épanouit dans toute la sphère d’influence de la Contre-Réforme catholique, touchée par les prescriptions du Concile de Trente. Sur la base d’un corpus de près de cinq cent retables, répartis dans neuf vallées alpines, la Valsesia, le Val d’Aoste, le Val de Suse, la Maurienne, la Tarentaise, le Beaufortain, le Faucigny, le Chablais et le Genevois, cette étude vise à comprendre les tenants et les aboutissants du processus créatif qui présida à la naissance de ces œuvres. L’étude des prix-faits, documents clés de la commande, conduit à souligner le rôle majeur des communautés paroissiales, représentées par les communiers, sans toutefois omettre celui, peut-être moins évident, des pouvoirs spirituels et temporels, ni surtout celui des « gens de métier ». Ces derniers, sculpteurs, peintres et doreurs, surent réaliser la synthèse entre les volontés villageoises, les exigences religieuses et leurs propres aspirations esthétiques. Cette production artistique résulte donc d’un équilibre des pouvoirs propre à ces régions.
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)