Marine au clair de lune
Pas d'illustration
Titres
Titre :
Marine au clair de lune
Localisations
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
815
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
166
Commentaire Cote / numéro :
Numéro du catalogue de vente de 1845
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
8
Commentaire Cote / numéro :
Numéro du catalogue de vente de 1841
Créations / exécutions
Type de date :
Date de création :
Historiques de collection
Collection :
Estimé à 3 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch
Evénement :
Description du catalogue de 1845 :
Une large rivière, traversée par un batardeau formé de seuls pilotis et que sillonnent plusieurs bateaux pécheurs, arrose et partage une vaste étendue de pays. Les bords de cette rivière, le long desquels sont amarrés çà et là quelques bateaux, se prolongent au loin, embellis des deux côtés, par de beaux villages dont les maisons sont entremêlées d'arbres. Au premier plan meublé d'un terrain abondamment garni de joncs, de roseaux et d'autres plantes, trois personnes sont arrêtées dans un sentier qui se perd à travers de grands arbres. Le terrain, les arbres et les maisons des villages sont, par les ombres de la nuit, assujétis à des tons bruns qui forment, avec la lumière nacrée que la lune répand dans le ciel et sur les eaux, une magnifique opposition. L'astre des nuits, dégagé du sein des vapeurs, montre son disque d'un blanc d'argent nuancé de souffre, majestueusement suspendu au milieu des airs ; il se réfléchit dans les eaux en sillons frémissants et colore d'un bleu foncé la voûte du firmament sur laquelle se détachent d'épais nuages dont les contours sont frappés d'une brillante clarté à mesure qu'ils se rapprochent davantage du foyer lumineux.
Malgré les ombres de la nuit, rien n'est noir dans ce tableau, chaque plan se détache ; la lumière suffit pour faire distinguer tous les objets, ceux même dont les formes semblent le plus altérées par l'obscurité. L'œil s'égare dans le vague, plonge dans l'espace, puis se mire dans des eaux limpides et trasparentes, s'arrête enfin, sur chaque objet, comme saisi d'une joyeuse surprise. Maintenant veut-on savoir comment cet étonnant résultat est obtenu ? de légers glacis, quelques touches variées avec goût et jetées avec esprit, un pinceau hardi et moelleux sur les devants, une douce vapeur enveloppant les lointains, voilà ce qui a suffi à l'artiste pour nous pénétrer à la vue de ce paysage des mêmes émotions qu'éveille en nous le calme silencieux d'une belle nuit.
Une large rivière, traversée par un batardeau formé de seuls pilotis et que sillonnent plusieurs bateaux pécheurs, arrose et partage une vaste étendue de pays. Les bords de cette rivière, le long desquels sont amarrés çà et là quelques bateaux, se prolongent au loin, embellis des deux côtés, par de beaux villages dont les maisons sont entremêlées d'arbres. Au premier plan meublé d'un terrain abondamment garni de joncs, de roseaux et d'autres plantes, trois personnes sont arrêtées dans un sentier qui se perd à travers de grands arbres. Le terrain, les arbres et les maisons des villages sont, par les ombres de la nuit, assujétis à des tons bruns qui forment, avec la lumière nacrée que la lune répand dans le ciel et sur les eaux, une magnifique opposition. L'astre des nuits, dégagé du sein des vapeurs, montre son disque d'un blanc d'argent nuancé de souffre, majestueusement suspendu au milieu des airs ; il se réfléchit dans les eaux en sillons frémissants et colore d'un bleu foncé la voûte du firmament sur laquelle se détachent d'épais nuages dont les contours sont frappés d'une brillante clarté à mesure qu'ils se rapprochent davantage du foyer lumineux.
Malgré les ombres de la nuit, rien n'est noir dans ce tableau, chaque plan se détache ; la lumière suffit pour faire distinguer tous les objets, ceux même dont les formes semblent le plus altérées par l'obscurité. L'œil s'égare dans le vague, plonge dans l'espace, puis se mire dans des eaux limpides et trasparentes, s'arrête enfin, sur chaque objet, comme saisi d'une joyeuse surprise. Maintenant veut-on savoir comment cet étonnant résultat est obtenu ? de légers glacis, quelques touches variées avec goût et jetées avec esprit, un pinceau hardi et moelleux sur les devants, une douce vapeur enveloppant les lointains, voilà ce qui a suffi à l'artiste pour nous pénétrer à la vue de ce paysage des mêmes émotions qu'éveille en nous le calme silencieux d'une belle nuit.
Evénement :
Description du catalogue de 1841 :
Même style.
Même style.
Bibliographies / archives
Référence :
Inventaire après décès du cardinal Fesch, Archivio dei 30 notari Capitolini, ufficio 11, notaio Apolloni Augustus, anno 1839, vol. 611, 37 r. 600 r.
fol. 144. n° 815. Quadro in tela alto piedi due, e un quarto, largo piedi tre rappresentante una Marina al lume di Luna, brutta imitazione Fiamminga Scudi Tre 3
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)