Laborde, Collection du Comte Lamberg, I, pl. 27
Pas d'illustration
Titres
Titre :
Laborde, Collection du Comte Lamberg, I, pl. 27
Commentaires généraux
Commentaire général :
Cratère en cloche attique à figures rouges, Vienne, 935.
Commentaires descriptifs
Commentaire descriptif :
Tableau face A.
Légende de la planche : Figures d'un Vase de la même forme.
Ce vase doit être des plus beaux siècles de la Grèce. Style sévère et simple du dessin; élégances des formes. (page 42)
Légende de la planche : Figures d'un Vase de la même forme.
Ce vase doit être des plus beaux siècles de la Grèce. Style sévère et simple du dessin; élégances des formes. (page 42)
Décors / illustrations
Commentaire Décors / illustrations :
Cette planche représente l'apothéose d'Hélène.
On sait que, quelle que soit la mère d'Hélène, c'est sous l'extérieur d'un cygne que Jupiter la posséda, et donna naissance à la jeune fille qui naquit de lui. Ce dieu plaça ensuite dans le ciel l'heureux oiseau dont il avait emprunté les formes, et lui conserva les ailes étendues comme il les avait lorsqu'il s'encvola aux cieux. C'est donc le cygne père d'Hélène que nous voyons. Hélène est assise sur son dos.
On voit à côté d'elle l'introducteur des nouveaux dieux, Mercure, qui tient son caducée élevé. Plus loin, cette femme, l'indignation sur le front, le sceptre à la main, ne peut être que Junon ; elle s'éloigne précipitamment pour n'être pas témoin d'une scène qui lui rappelle des souvenirs trop cruels.
Derrière Hélène, on reconnait facilement Jupiter à son air majestueux, à son corps demi-nu, et au sceptre qu'il tient à la main ; il prononce les paroles mystérieuses qui doivent donner l'immortalité à sa fille ; il les prononce neuf fois selon l'usage, et comme l'indiquent les nœuds de bandelettes sur lesquels il appuie un pied et qui sont au nombre de neuf.
De l'autre côté du cygne, on aperçoit au milieu des lauriers Apollon Daphnéphore, soit que sa présence fût nécessaire aux apothéoses, soit que le peintre ait voulu rassembler toutes les traditions sur la consécration du cygne par mi les constellations.
Enfin, le dernier personnage dont nous devons parler est celui qui est dans la même attitude qu'Hélène. Ce ne peut être que Vénus, elle demande l'immortalité pour Hélène.
(pages 40-42)
On sait que, quelle que soit la mère d'Hélène, c'est sous l'extérieur d'un cygne que Jupiter la posséda, et donna naissance à la jeune fille qui naquit de lui. Ce dieu plaça ensuite dans le ciel l'heureux oiseau dont il avait emprunté les formes, et lui conserva les ailes étendues comme il les avait lorsqu'il s'encvola aux cieux. C'est donc le cygne père d'Hélène que nous voyons. Hélène est assise sur son dos.
On voit à côté d'elle l'introducteur des nouveaux dieux, Mercure, qui tient son caducée élevé. Plus loin, cette femme, l'indignation sur le front, le sceptre à la main, ne peut être que Junon ; elle s'éloigne précipitamment pour n'être pas témoin d'une scène qui lui rappelle des souvenirs trop cruels.
Derrière Hélène, on reconnait facilement Jupiter à son air majestueux, à son corps demi-nu, et au sceptre qu'il tient à la main ; il prononce les paroles mystérieuses qui doivent donner l'immortalité à sa fille ; il les prononce neuf fois selon l'usage, et comme l'indiquent les nœuds de bandelettes sur lesquels il appuie un pied et qui sont au nombre de neuf.
De l'autre côté du cygne, on aperçoit au milieu des lauriers Apollon Daphnéphore, soit que sa présence fût nécessaire aux apothéoses, soit que le peintre ait voulu rassembler toutes les traditions sur la consécration du cygne par mi les constellations.
Enfin, le dernier personnage dont nous devons parler est celui qui est dans la même attitude qu'Hélène. Ce ne peut être que Vénus, elle demande l'immortalité pour Hélène.
(pages 40-42)
Bibliographies / archives
Type de référence :
Commentaire Bibliographies / archives :
Source de la planche étudiée
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)