L'enseignement universitaire de la peinture en Iran : problèmes et influences.
Pas d'illustration
Auteurs
Nom de l'auteur :
Ahmadi, Bahram
Rôle :
Nom de l'auteur :
Porter, Yves
Rôle :
Ouvrages
Titre ouvrage :
L'enseignement universitaire de la peinture en Iran : problèmes et influences.
Mémoires / thèses
Type de mémoire :
Université de soutenance :
Année de soutenance :
2011
- 2011
Domaine(s) de recherche :
Descriptions
Résumé :
La peinture « classique » persane a perdu ses caractéristiques en se rapprochant de la peinture occidentale; puis à l'époque Qajar, avec le changement culturel et social, une nouvelle peinture est née tandis que, simultanément, une évolution apparaissait dans son enseignement. Ainsi l'art de la peinture se divise en « art mineur » et « art majeur », dont l'enseignement suit, pour chacun d'eux, un chemin différent. La peinture « réaliste », comme manifestation de l'art majeur, s'est installée à l'école de Ṣanīʿ-al-Molk puis à l'école Dār al-Fonūn pour arriver enfin à l'école de Kamāl-al-Molk qui est devenue la Faculté des Beaux-Arts en 1940. Dans ce contexte les étudiants apprenaient le « style » de Kamal-al-Molk et celui de certains mouvements occidentaux, mais d'une manière incomplète. A la même période, la miniature, c'est- à- dire « l'art mineur », était encouragée afin de représenter la splendeur ancienne. Dans ce processus l’«Administration Culture et Art » a été attentive à la « miniature » en tant que peinture « traditionnelle », ce qui lui a permis d'être enseignée à l’École Secondaire des Beaux-Arts, issue de l'Ecole des artisanats anciens. Dans les années 1330 Š./1950, cette administration a fondé la Faculté des Arts Décoratifs et les Biennales de Téhéran. Par la suite, la peinture s'est orientée avec plus d'intensité vers l'art « Moderne » occidental et en même temps vers l'art et les effets visuels traditionnels d'Iran. A cette époque où s'opérait aussi la modification du système de l’enseignement de la Faculté des Beaux-Arts, les peintres d'Iran étaient divisés en deux groupes: les partisans des styles occidentaux et les néo-traditionalistes. Ces derniers, pour obtenir l’identité, utilisaient les éléments traditionnels tout en suivant les « méthodes » de l'art moderne. En face, les partisans des styles occidentaux avaient commencé par des œuvres figuratives de style expressionniste et étaient arrivés à l'art abstrait. Ils s'étaient libérés eux-mêmes de la contrainte des traditions et des signes de l'identité iranienne. Parallèlement, les miniaturistes en tant que peintres « traditionnels », pour continuer à exister, utilisaient exclusivement les paramètres de l'art réaliste. En revanche, les diplômés de l'Université, artistes « modernes », utilisaient les éléments de l'art de la miniature quand ils voulaient exprimer l'identité.
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)