Portrait de Saskia
Pas d'illustration
Titres
Titre :
Portrait de Saskia
Localisations
Lieu de conservation :
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
SK-A-4057
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
3162
Inscriptions
Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre :
Rôle :
Commentaire Rôle :
Le tableau est signé
Type de date :
Date de création :
1633
- Le tableau est daté
Historiques de collection
Collection :
Coll. du cardinal Fesch, Rome, estimé à 250 scudi dans son inventaire après décès, 1839 ; sa vente, George, Rome, n° 195
Evénement :
Description du catalogue de 1845 :
Ce portrait signé de 1633 est celui d'une jeune femme d'environ vingt-quatre ans vue de trois quarts, dans tout l'éclat et la fraîcheur de la jeunesse. Une peau d'une blancheur extrême, de grands yeux noirs, des joues roses, des lèvres vermeilles, un buste charmant, telle est l'agréable image que Rembrandt nous a tracée de sa femme.
Ses cheveux châtain-foncé, ornés de deux plumes dont l'une est blanche et l'autre verte, sont crêpés et relevés de manière à découvrir entièrement le front et les tempes. Un voile de mousseline brodé tombe en flottant derrière les épaules sur une sorte de mantille en soie verte brodée d'or que retient par devant une brillante agraffe à laquelle vient se rattacher une chaîne d'or. La pèlerine de cette mantille, frangée et chargée de broderies d'or, est vraiment d'une richesse extraordinaire ; en dessous on aperçoit le corsage à brandebourg de la robe au-dessus duquel monte une chemisette sans garniture. Des boucles d'oreille et un collier de grosses perles complètent sa parure.
L'exécution de ce portraît diffère un peu de celle des précédents ; il y a moins de laisser aller, la touche est un peu plus molle, le coloris moins transparent et moins naïf ; malgré cela son authenticité n'a jamais été contestée Et pourtant ces légères nuances nous font penser à ces tableaux que Rembrandt faisait préparer par ses élèves et qu'il terminait ensuite pour les donner comme étant de lui. Si cela était, aurions-nous le droit d'être plus sévères que lui-même ?
Ce portrait signé de 1633 est celui d'une jeune femme d'environ vingt-quatre ans vue de trois quarts, dans tout l'éclat et la fraîcheur de la jeunesse. Une peau d'une blancheur extrême, de grands yeux noirs, des joues roses, des lèvres vermeilles, un buste charmant, telle est l'agréable image que Rembrandt nous a tracée de sa femme.
Ses cheveux châtain-foncé, ornés de deux plumes dont l'une est blanche et l'autre verte, sont crêpés et relevés de manière à découvrir entièrement le front et les tempes. Un voile de mousseline brodé tombe en flottant derrière les épaules sur une sorte de mantille en soie verte brodée d'or que retient par devant une brillante agraffe à laquelle vient se rattacher une chaîne d'or. La pèlerine de cette mantille, frangée et chargée de broderies d'or, est vraiment d'une richesse extraordinaire ; en dessous on aperçoit le corsage à brandebourg de la robe au-dessus duquel monte une chemisette sans garniture. Des boucles d'oreille et un collier de grosses perles complètent sa parure.
L'exécution de ce portraît diffère un peu de celle des précédents ; il y a moins de laisser aller, la touche est un peu plus molle, le coloris moins transparent et moins naïf ; malgré cela son authenticité n'a jamais été contestée Et pourtant ces légères nuances nous font penser à ces tableaux que Rembrandt faisait préparer par ses élèves et qu'il terminait ensuite pour les donner comme étant de lui. Si cela était, aurions-nous le droit d'être plus sévères que lui-même ?
Evénement :
Description du catalogue de 1841 :
On y retrouve les mêmes qualités que dans le numéro précédent.
On y retrouve les mêmes qualités que dans le numéro précédent.
Bibliographies / archives
Référence :
Inventaire après décès du cardinal Fesch, Archivio dei 30 notari Capitolini, ufficio 11, notaio Apolloni Augustus, anno 1839, vol. 611, 37 r. 600 r.
fol. 204 v. n° 3162. Quadro in tavola ovale della sudetta dimensione rappresentante un Ritratto portante il nome di Rembrand Scudi Duecento cinquanta 250
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
