Signol, Charles Armand

Sur son acte de mariage avec Émilie Tremet le 21 février 1824.

Adresse donnée le 15 février 1851 (héritage reçu par sa femme Émilie Tremet).

Marchand de curiosité au 13 rue de Seine, 1834-1843

aussi éditeur de lithographies

Marchand au 10 rue Jacob, 1844-1845

Signol est mentionné comme membre dans le Bulletin de l’Association scientifique, [s.n.] Avril 1865, à la page 45 : « Signol, antiquaire, 9 quai voltaire ».

Charles Armand Signol est présent dans plusieurs ventes aux enchères d'antiquités (Vente Lenoir 1837 ; Vente Roger 1842 ; Vente Canino 1840 et 1843). Certaines des œuvres qu'il a acquises se retrouvent notamment dans la collection d'Antoine Vivenel, laissant supposer un lien marchand/collectionneur entre ces deux personnalités. Signol était également en contact avec le musée archéologique de Rouen (Denoyelle 1999, p. 417).

Jules Raymond nous apprend en 1875 que Signol avait "exploré la Sicile quand personne n'y songeait, et de précieuses trouvailles ont récompensé sa persévérance" (Raymond 1875, p. 163).

On trouve trois ventes aux enchères à son nom :

une vente d'objets (antiques et modernes) provenant d'Italie et de Sicile le 21 décembre 1862.

Le fond de la boutique est vendu lorsque Signol prend sa retraite du 17 au 20 décembre 1866.

La collection personnelle de Charles Armand Signol est vendue aux enchères à Paris en 1878 (surtout des objets d'art).

Quelques objets de sa collection ont été donnés ou achetés par différents musées (Louvre, Cabinet des Médailles ...). Un fonds important est entré par legs de son fils Jules Signol en 1904 au musée des Beaux-Arts de Tours.

Communication de Cécile Colonna lors de la journée d'étude "Marchands d'antiques au XIXe siècle" le 20 avril 2022.