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Le Baptême du Christ

Statut
Publiée
Contributeur
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Dernière modification
03/10/2022 09:33 (il y a environ 2 ans)
Type d'oeuvre
Titres
Titre : 
Le Baptême du Christ
Localisations
Type de Cote / numéro : 
Cote / numéro : 
281
Type de Cote / numéro : 
Cote / numéro : 
604
Commentaire Cote / numéro : 
Numéro du catalogue de vente de 1845
Type de Cote / numéro : 
Cote / numéro : 
535
Commentaire Cote / numéro : 
Numéro du catalogue de vente de 1841
Dimensions
Hauteur : 
1,26
Largeur : 
1,63
Unité de mesure : 
Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre : 
Rôle : 
Personne liée à l'oeuvre : 
Rôle : 
Type de date : 
Date de création : 
Historiques de collection
Collection : 
Coll. du cardinal Fesch ; estimé à 60 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch ; sa vente, Rome, 1845 ; acheté par Georges.
Evénement : 
Description du catalogue de 1845 :

Notre Seigneur vient d'entrer dans le Jourdain, dont le lit coule au pied de hautes montagnes rocheuses, pour recevoir le baptême de saint Jean qui, placé à sa gauche, verse sur son front doucement incliné l'eau régénératrice. L'attitude du Messie est celle de l'humilité la plus profonde ; il est à demi-nu et ses bras sont pieusement croisés sur sa poitrine. Mais, tant qu'il s'efforce ainsi de cacher sa divinité, tout le ciel semble s'être ému à la fois pour la proclamer. Quatre anges sont déjà accourus et s'empressent de remplir diverses fonctions qui se rattachent à la cérémonie de son baptême : l'un déploie le linge blanc qui doit essuyer son front ; l'autre, à genoux, balance dans ses mains l'encensoir ; un troisième soulève respectueusement le pan de son manteau ; enfin l'autre, debout, tient d'une main le saint chrême placé dans un navicule d'argent. Immédiatement au-dessus de la tête de Jésus et descendu jusqu'à la hauteur du sommet des montagnes, le Saint-Esprit plane sous la forme d'une colombe ; autour de lui une chaîne de petits séraphins voltigent gracieusement. Assis au plus haut du ciel, l'Éternel contemple son fils bien aimé ; toute sa puissance se révèle dans son attitude, et l'on dirait que des torrens de grâces s'échappent de son sein pour inonder ce fils dans lequel il met toutes ses complaisances ; à sa droite et à sa gauche, d'autres séraphins l'adorent en exprimant dans leurs gestes le respect et l'amour dont ils sont pénétrés. A gauche de saint Jean-Baptiste, une femme accroupie sur les bords du fleuve y puise dans une coupe l'eau qui doit servir à baptiser un charmant enfant que sa mère, assise à quelques pas, tient et presse dans ses bras. L'expression douce et touchante de cette mère, l'empressement que l'autre femme met à puiser son eau, rendent bien la nature des sentimens dont chacune d'elles est pénétrée : ces sentimens sont ceux d'une piété fervente, que partagent également douze autres personnes qui se tiennent plus en arrière, et qu'une même pensée a rassemblés sur les pas du précurseur. Le sévère aspect des montagnes, à peine adouci par la riante verdure de quelques arbres ou arbustes, donne aux divers personnages qui occupent la scène un caractère de gravité qui ajoute encore à la solennité de l'action qui se passe.
Cette belle composition riche de quarante-trois figures, a été conçue en peintre d'histoire et fait le plus grand honneur à son auteur. On voit que l'Albane s'était pénétré de son sujet et que son pinceau, qui semblait exclusivement réservé aux grâces et aux amours, savoir encore traiter les sujets graves et religieux. Peut-on, en fret, trouver plus de beautés de ce genre dans les figures qu'il nous a tracées de l'Eternel et du Christ ? Ne reconnaît-on pas dans la première le type le plus parfait de la puissance illimitée ? Quelle majesté dans la pose, et que Dieu est bien là tout entier ! Et ce Christ, comme son attitude est celle de la soumission et de l'abaissement !... ne le prendrait-on pas pour la personnification même de l'humilité ?... que de grâces dans les Anges, et que de tact dans sa manière dont ils sont répartis !... et cette mère comme sa figure est belle, comme son attitude est distinguée ! Elle fait penser aux graves beautés du Dominicain. Aussi se demande-t-on avec étonnement, où donc le pinceau si doux et si gracieux de l'Albane avait su puiser tant de fierté et d'énergie ?... Si nous abordons maintenant les détails, nous ne serons pas saisis d'une moins vive admiration. Nous nous plairons à retrouver l'Albane lui-même dans toute la puissance du coloris, dans l'élégante disposition des ajustemens et des draperies, dans la correction du dessin, la vérité du nu et la délicatesse de la carnation ; nous verrons avec quel art le peintre a su faire des sacrifices du plus heureux a propos, afin que les parties saillantes de sa composition ressortissent avec éclat et produisent le plus merveilleux effet.
Evénement : 
Description du catalogue de 1841 :

Tableau composé de petites figures exécutées avec beaucoup de talent et de soin. On doit surtout y admirer la gloire composée de chérubins qui forment une couronne autour du saint Esprit, descendant sous la forme d’une colombe, sur la tête du Sauveur.
Bibliographies / archives
Référence : 
fol. 81. n° 281. Quadro alto piedi quattro e un quarto, largo piedi cinque, e mezzo con cornice simile rappresentante il Battesimo di Gesù Cristo originale della Scuola di Guido Scudi Sessanta 60
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)