Titres
Titre :
Scène de bataille
Localisations
Lieu de conservation :
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
PDUT949
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
3521
Dimensions
Hauteur :
0,27
Largeur :
0,425
Unité de mesure :
Commentaire Dimensions :
Dimensions de récolement
Créations / exécutions
Type de date :
Date de création :
1690
-
1692
Période de création :
Historiques de collection
Collection :
Coll. du cardinal Fesch ; estimé à 50 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch ; sa vente, Rome, 1845 ; coll. Auguste Dutuit ; legs à la Ville de Paris, 1902.
Evénement :
Description du catalogue de 1845 :
Deux corps de cavalerie sont aux prises sur le bord d'un fleuve dans un pays semé de roches boisées, de quelques grands arbres et d'une suite de petits monticules qui, en se déroulant jusqu'au pied d'une chaîne de montagnes, bornent l'horizon.
Un pont à deux arches, réunissant les rives de ce fleuve, vient d'être forcé par les assaillants qui s'élancent à la poursuite des vaincus, à travers les inégalités d'un terrain peu fait pour ce genre de combat.
Cependant l'ennemi, dans sa retraite précipitée, essaie encore de toutes parts de faire résistance. Le regard, en parcourant la vaste étendue de terrain qui se trouve en deçà du pont, n'est frappé que de combats, tantôt plus généreux ; car, en quelque endroit que les adversaires se rencontrent, ils s'attaquent et se défendent avec fureur. Le sol est couvert de cadavres, de chevaux morts ou errants ; le fleuve lui-même, dont le passage a été tenté sur divers points, en entraîne dans son cours. Mais le groupe le plus saillant, celui qui occupe spécialement l'avant-scène, offre à lui seul une sanglante mêlée de cavaliers acharnés les uns contre les autres ; autour d'eux déjà plusieurs morts ou blessés jonchent la terre ; quelques cavaliers sont seulement démontés, d'autres renversés sous leurs chevaux qui, paraissant épouser la querelle de leurs maîtres, partagent aussi leur fureur ; l'un d'eux mord celui d'un cavalier que son maître assomme avec la crosse d'un pistolet qui a mal servi sa colère. Un gros de cavalerie, qui débusque et charge sur ce groupe, en portant secours à l'un des deux partis, va mettre fin à cette horrible scène.
Cet ouvrage, dans sa petite dimension, présente la composition d'une toile de vingt pieds ; on y retrouve une fougue égale à celle que Van der Meulen aurait pu déployer dans des proportions où son génie et ses pinceaux eussent été plus au large. C'est un de ces petits morceaux piquants, faits pour impressionner au même degré l'artiste et l'amateur, et en présence desquels les juges les plus sévères, comme les plus éclairés, ne trouvent à exercer que leur admiration.
Deux corps de cavalerie sont aux prises sur le bord d'un fleuve dans un pays semé de roches boisées, de quelques grands arbres et d'une suite de petits monticules qui, en se déroulant jusqu'au pied d'une chaîne de montagnes, bornent l'horizon.
Un pont à deux arches, réunissant les rives de ce fleuve, vient d'être forcé par les assaillants qui s'élancent à la poursuite des vaincus, à travers les inégalités d'un terrain peu fait pour ce genre de combat.
Cependant l'ennemi, dans sa retraite précipitée, essaie encore de toutes parts de faire résistance. Le regard, en parcourant la vaste étendue de terrain qui se trouve en deçà du pont, n'est frappé que de combats, tantôt plus généreux ; car, en quelque endroit que les adversaires se rencontrent, ils s'attaquent et se défendent avec fureur. Le sol est couvert de cadavres, de chevaux morts ou errants ; le fleuve lui-même, dont le passage a été tenté sur divers points, en entraîne dans son cours. Mais le groupe le plus saillant, celui qui occupe spécialement l'avant-scène, offre à lui seul une sanglante mêlée de cavaliers acharnés les uns contre les autres ; autour d'eux déjà plusieurs morts ou blessés jonchent la terre ; quelques cavaliers sont seulement démontés, d'autres renversés sous leurs chevaux qui, paraissant épouser la querelle de leurs maîtres, partagent aussi leur fureur ; l'un d'eux mord celui d'un cavalier que son maître assomme avec la crosse d'un pistolet qui a mal servi sa colère. Un gros de cavalerie, qui débusque et charge sur ce groupe, en portant secours à l'un des deux partis, va mettre fin à cette horrible scène.
Cet ouvrage, dans sa petite dimension, présente la composition d'une toile de vingt pieds ; on y retrouve une fougue égale à celle que Van der Meulen aurait pu déployer dans des proportions où son génie et ses pinceaux eussent été plus au large. C'est un de ces petits morceaux piquants, faits pour impressionner au même degré l'artiste et l'amateur, et en présence desquels les juges les plus sévères, comme les plus éclairés, ne trouvent à exercer que leur admiration.
Evénement :
Description du catalogue de 1841 :
L'exécution en est soignée, et l'effet remarquable.
L'exécution en est soignée, et l'effet remarquable.
Bibliographies / archives
Commentaire Bibliographies / archives :
cat. 597
Référence :
Inventaire après décès du cardinal Fesch, Archivio dei 30 notari Capitolini, ufficio 11, notaio Apolloni Augustus, anno 1839, vol. 611, 37 r. 600 r.
fol. 239. n° 3521. Quadro in tela alto pollici undici largo piede uno, e un quarto rappresentante una Battaglia di Meulen Scudi Cinquanta 50
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)