[1908, peinture, rapport Institut primitif]Rapport primitif de l'Institut sur les envois de 1908, pe [...]
Pas d'illustration
Description
[1908, peinture, rapport Institut primitif]
Rapport primitif de l'Institut sur les envois de 1908, peinture
TYPE : rapport de l'Institut de France - primitif
AUTEUR : Anonyme
PAGE DE TITRE : Rapport primitif sur les envois des pensionnaires peintres de 1908
LIEU DE REDACTION : Paris
DATE : 1908
COMMENTAIRE : Le carton de pièces annexes 5 E 74 contient deux versions manuscrites des rapports sur les envois des pensionnaires peintres de 1908. Une première version conforme à celle du procès-verbal de la séance du 10 octobre 1908 et une seconde version dont on trouve la copie conforme dans les archives de l'Académie de France à Rome (carton 169).
Rapport primitif de l'Institut sur les envois de 1908, peinture
TYPE : rapport de l'Institut de France - primitif
AUTEUR : Anonyme
PAGE DE TITRE : Rapport primitif sur les envois des pensionnaires peintres de 1908
LIEU DE REDACTION : Paris
DATE : 1908
COMMENTAIRE : Le carton de pièces annexes 5 E 74 contient deux versions manuscrites des rapports sur les envois des pensionnaires peintres de 1908. Une première version conforme à celle du procès-verbal de la séance du 10 octobre 1908 et une seconde version dont on trouve la copie conforme dans les archives de l'Académie de France à Rome (carton 169).
Descriptions
Transcription :
L'exposition des envois de la Villa Médicis a produit cette année, une impression plus favorable que de coutume. Il semble que nos jeunes pensionnaires aient tenté des efforts méritoires et aient eu le désir de donner une preuve palpable de leurs recherches vers le but qu'ils se proposent. On y découvre comme une préoccupation plus sérieuse et plus élevée. Pour l'envoi de 1ère année; M. Roganeau nous montre, d'abord, suivant le règlement de l'Académie, des dessins d'après Michel Ange. Ce travail est un peu trop [rayé : largement ; mis à la place : superficiellement] traité et l'Académie, en demandant au pensionnaire de 1ère année des dessins, lui demande bien plus des dessins d'après les maîtres, faits en vue de ses études, que des dessins comme on en fait pour un concours. Puis un tableau qu'il intitule Nymphée représentant une figure de femme nue, dont la pose très contournée s'affirme par des lignes bien peu agréables. Ni la tête ni les bras ne sont assez indiqués; il eût été cependant bien intéressant, en cherchant le caractère et le style de cette figure de lui trouver un type sortant de la banalité. Le dessin étant plus faible, on aurait pu espérer trouver dans la couleur une compensation ; l'aspect de la toile a cependant des qualités, mais qui se perdent dans une exécution indécise; de plus l'ensemble manque d'atmosphère. / Dans le fond du tableau un faune qui n'ajoute rien à la composition et qui aurait bien pu être supprimé, fait que le terrain entre la figure de femme et le faune paraît perpendiculaire et empêche cette dernière figure d'être à son plan [ajouté : et dans sa proportion] ; en résumé, comme art cela manque de distinction. / Nous espérons que l'an prochain, tenant compte de ces observations, M. Roganeau saura trouver dans son second envoi une manifestation digne de lui et des espérances que l'Académie peut fonder sur ce jeune pensionnaire. M. Leroux dans son envoi de 2ème année présente un tableau de plusieurs figures intitulé Bords du Tibre que dominent des pins et des monuments étagés. / Ici, le dessin, quoique un peu banal, a plus de correction, l'art y est plus sain et plus vivant, mais la composition représente bien plus le fragment d'un tableau qu'un tableau lui-même. Quant à la couleur, les ombres des personnages paraissent trop transparentes. Peut-être aurait-il été préférable d'exécuter le deuxième personnage dans un autre ton; reste la couleur du Tibre qui est très bien. L'effet produit ne répond pas à la peine que l'artiste s'est donné, et, dans une étude de plein air moins que jamais la violence des contrastes et la dureté des silhouettes ne sont de mise aujourd'hui, mais, du moins, y a-t-il du savoir et des intentions qui, prises en elles-mêmes sont bonnes. M. Monchablon, qui en est à sa 4e année, a fourni comme le fragment d'une grande et forte composition, solidement peinte, dans une large lumière bien contenue, un tableau intitulé La Chiourme. Le tableau montre une double rangée de forçats, au dos nu et coloré, manoeuvrant, sous l'oeil sévère d'un gardien, les rames d'une galère lancée en plein courant d'une mer aux vagues menaçantes, profondes et entraînantes. / Cet envoi est d'un beau ton. Il est cependant malheureux que M. Monchablon se contente trop de l'aspect et qu'il n'arrive, [ajouté : dans une grande toile], à ne rendre qu'une esquisse. Si au lieu de cela les trois rameurs de droite avaient été d'une exécution plus poussée, tout le reste du tableau se mettait au point et en faisait une oeuvre remarquable. Comparativement à son envoi de l'an dernier, on trouvera chez M. Monchablon un progrès que l'Académie est heureuse de constater. Cette composition, quels qu'en soient les défauts est certainement [rayé : la plus dramatique et la plus forte ; mis à la place : une des oeuvres les plus intéressantes] qui nous soient venues [rayé : depuis longtemps] de la Villa Médicis.
Localisations
Institution :
Cote / numéro :
Académie des beaux-arts, 5 E 74
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Commentaire interne
Base Envois de Rome FMP, fichier Documents.fp7, notice : £Rapport envois, primitif, 1908, peinture£ Notice créée le 27/10/2002. Notice modifiée le : 21/09/2018. Rédacteur : France Lechleiter.
Rédacteur
France Lechleiter