Aller au contenu principal
Statut
Publiée
Contributeur
system
Dernière modification
03/04/2024 10:04 (il y a 15 jours)
Type d'oeuvre
Titres
Titre : 
La Prédication du Baptiste
Localisations
Lieu de conservation : 
Type de Cote / numéro : 
Cote / numéro : 
828K
Type de Cote / numéro : 
Cote / numéro : 
3265
Type de Cote / numéro : 
Cote / numéro : 
189
Commentaire Cote / numéro : 

Numéro du catalogue de vente de 1845

Matérialité
Matériau : 
Technique : 
Dimensions
Hauteur : 
0,63
Largeur : 
0,81
Unité de mesure : 
Commentaire Dimensions : 

Dimensions de récolement.

Hauteur : 
0,6
Largeur : 
0,73
Unité de mesure : 
Commentaire Dimensions : 

Dimensions issues de l'inventaire après décès du cardinal Fesch, 1839.

Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre : 
Rôle : 
Type de date : 
Date de création : 
Historiques de collection
Collection : 

Coll. du cardinal Fesch ; estimé à 2500 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch ; le catalogue de 1845 précise que le tableau aurait été peint « pour son illustre ami le bourgmestre Jean Six » ; sa vente, Rome, 17-18 mars 1845 ; acquis par le prince de Canino ; vendu à Lord Ward avant d’être cédé au musée de Berlin.

Evénement : 

Description du catalogue de 1845 :

On a lieu de s'étonner que Rembrandt, qui se respectait ordinairement dans ses productions ni l'unité de temps, ni l'unité de lieu, qui sacrifiait sans scrupule l'histoire et toutes les convenances possibles au plus léger caprice, souvent au futile plaisir d'amuser ses pinceaux, se soit montré ici le plus fidèle et le plus religieux observateur de la vérité historique : l'aspect du pays, les personnages, les costumes, tout est d'une exactitude parfaite.

Transportons-nous d'abord au lieu de la scène. Voici une montagne qui s'élève devant un profond ravin, dans un pays semé de concrétions pierreuses et de pointes de rochers qui, pareilles à des scories, se découpent bizarrement sur le fond aride du sol. Du sommet de la montagne s'élance en forme de pilier un immense rocher dont la tête se perd au-dessus de la composition et à la base duquel se lient quelques rares végétations du genre des lierres et des lianes. Plus en arrière, un pont antique et très élevé aboutit au rocher et va communiquer de l'autre côté du ravin à une chaine de montagnes qui s'accidentent de mille manières en s'éloignant vers l'horizon. Nul doute que nous ne soyons sur les rives du Jourdain, et que la rivière qui se précipite en cascades par une des arches du pont d'où elle s'étend en nappe pour achever sa chute et suivre son cours dans le ravin, ne soit le Jourdain lui-même. Devant le pont s'élève un obélisque surmonté du buste de César. On sait que les romains en prenant possession de leurs conquêtes élevaient sur le territoire des vaincus le buste de leur empereur le visage tourné, comme une menace, vers les contrées qui n'étaient pas encore soumises.

Maintenant que nous avons reconnu le désert de la Judée, nous seront peu surpris d'y rencontrer quelques arabes appartenant à l'une de ces tribus nomades et guerrières qui vivent de rapine et de brigandage ; et, sachant aussi que nous sommes sur la route qui mène de Syrie en Égypte par l'isthme de Suez, nous trouvons tout simple qu'une caravane égyptienne avec ses bagages, ses marchandises, ses chameaux, un singe et un perroquet ait fait halte au pied de la montagne où les habitants de Jérusalem, ceux de toute la Judée et de tout le pays environnant le Jourdain, dit l'Évangile, étaient accourus pour entendre le Précurseur.

Qu'on se figure donc cette multitude de personnes de tout âge, de tout sexe, de toutes conditions, groupées, les unes assises, les autres debout, sur le sommet, sur les flancs et jusqu'au bas de la montagne, et chacun de ces groupes, chacun de ces personnages exprimant dans ses gestes, sa pose, son attitude, les sentiments divers dont il est pénétré, offrant, au coup-d'œil, une variété infinie de costumes, depuis le somptueux vêtement de l'opulence jusqu'aux haillons de la misère, depuis la nudité du sauvage jusqu'à la toge du magistrat, jusque' l'éphod du prêtre.

Debout sur le plateau même de la montagne, où viennent frapper tous les rayons du jour, Jean, une main étendue, l'autre reployée sur son cœur, et n'ayant pour vêtement qu'une tunique grossière (1), serrée autour des reins par une courroie de cuir et entrouverte sur le devant de façon à laisser une de ses jambes entièrement nue, adresse la parole à la foule attentive et recueillie.

Ici, en vérité, l'analyse ne sait à quel choix s'arrêter d'abord, ni sur quelle portion de cette immense assemblée elle devra en premier lieu appeler l'attention, tant, de quelque côté qu'on porte les regards, on est frappé d'une égale admiration, et tant aussi l'on a peur, en disséquant chacune des parties de ce magnifique ensemble, d'en détruire les rapports harmonieux ; car les poses dérivent des poses, les gestes se marient aux gestes, et l'expression d'une figure n'est souvent qu'un reflet nuancé de celle qui la précède ou qui la suit. Quand donc en abordant chaque figure en particulier, nous en aurons démontré l'excellence, ceci dit en passant, qu'aurons-nous fait autre chose que de présenter un à un les anneaux de cette chaîne admirable sans avoir fait comprendre l'art prodigieux qui les a réunis ?

A défaut du choix, qui n'est pas possible, si l'on veut procéder avec ordre, on doit d'abord jeter les yeux sur les premiers personnages qu'on rencontre au bas de la montagne et qui appartiennent à la caravane égyptienne. Rien de plus gracieux que ce groupe d'étrangers assis à quelques pas de leur chef, gros personnage matériel, qui sous l'ombre de son parasol est gravement assis sur son chameau. Comme il est impossible d'analyser chaque figure, remarquons seulement dans ce premier groupe la pose naturelle de ce jeune égyptien qui est couché sur le ventre, ce guerrier noir dont la tête est coiffée d'un casque en forme de coquillage et surmonté d'une aigrette, et, à côté de lui, cette jeune fille qui, assise sur le sable, montre sa jolie taille à peine serrée par une ceinture où s'attache une écharpe légère. Deux vieux juifs à cheval dominent tout ce groupe au milieu duquel on remarque encore une femme assise qui tient un enfant qu'elle presse sur son sein. Le costume des deux cavaliers est d'une grande richesse, et le harnachement de leurs chevaux ne l'est pas moins. Ces chaînes d'un travail précieux, ces glands d'or, ces manteaux chambrés, attestent assez leur luxe et les rangent parmi ces hommes vaniteux et sensuels auxquels le prédicateur de la pénitence ne craignait pas d'adresser ce sanglant reproche : « Race de vipères, pourquoi venez-vous à moi ? ». L'hypocrisie perce sur leur visage à travers la profonde attention qu'ils accordent aux paroles de Saint Jean. Mais parmi l'assemblée s'il en est qui semblent mériter au plus haut degré l'apostrophe énergique dont le Précurseur du Christ qualifiât les scribes et les pharisiens, ce sont, à coup sûr, les trois personnages que leur costume désigne clairement pour appartenir à cette classe avide dont la constante aptitude était d'opprimer le peuple en lui soutirant frauduleusement le fruit de ses sueurs. Placés au bas de la montagne, debout et le dos tourné au prédicateur, ils semblent épiloguer ses paroles avec malice : loin qu'elles les convertissent, ils s'en irritent jusqu'au fond du coeur et combinent, avec une rare expression de trouble, les moyens d'en atténuer l'effet sur l'esprit du peuple. Quand l'histoire n'expliquerait pas ainsi le sujet de leur inquiétude, on le devinerait facilement par l'étude de leur physionomie qui contraste si fortement avec celle des autres assistants.

Quels délicieux sentiments de piété et de componction les paroles du Précurseur n'éveillent-elles point dans le cœur de ceux qui sont assis en avant et sur le penchant de la montagne, pressé les uns contre les autres, recueillant avidement cette rosée céleste qui tombe sur eux. Leur émotion ne cherche pas à se cacher ; les uns, accablés sous le poids du repentir qui pénètre leur conscience, baissent la tête ou jettent avec timidité un regard de sollicitation vers le ciel d'où leur vient le pardon ; d'autres, pour qui ces paroles ne sont qu'une nouveauté, n'expriment que de l'étonnement ; car chaque individu, différemment et à divers degrés impressionné, en reproduit la nuance délicate dans ses traits : la vieillesse est plus dure, la jeune expansive, l'enfance indifférente. L'empressement plein de sollicitude que cette jeune mère met à apaiser les pleurs de son enfant, de peur qu'il ne trouble le recueillement général, est admirable de vérité ; ces deux autres marmots, peu soucieux de prédication, qui se disputent avec furie une grappe de raisin, n'offrent pas moins un trait d'un naturel achevé. Enfin chacun apportant ici son cœur, sa nature, ses passions intimes, ses penchants secrets, le peintre, à la parole menaçante du prophète, en a fait monter l'expression sur tous les traits du visage ; les consciences mises à nu sont trahies par les physionomies.

A droite et à gauche de Saint Jean, sur les parties inclinées et latérales de la montagne, la plupart des auditeurs se tiennent debout. Parmi eux on rencontre quelques-uns des plus considérables d'entre les juifs : un lévite se distingue à sa mitre, un docteur de la loi à son ample costume et à sa coiffure ; également au jeu de leurs visages on devine les différents sentiments qui les animent. La foule qui s'étend même assez loin derrière le prédicateur, ne témoigne là ni moins d'empressement, ni moins d'émotion ; c'est en cet endroit que le peintre a trouvé bon de placer deux de ces guerriers arabes dont nous avons parlé, armés d'arcs et de flèches et vêtus comme on l'est au désert. A leur côté apparait encore une femme égyptienne à peu près costumée à la manière des novices. Enfin tout au bas de la montagne, et sur le devant de la composition, une femme attise un grand feu allumé au pied d'un roc, et derrière elle quelques enfants se livrent à leurs jeux ; une petite fille assise à terre couronne de fleurs une plus jeune enfant qu'elle tient sur ses genoux ; un petit garçon s'amuse à part avec des joncs.

Nous sommes persuadé qu'après avoir lu la description de cette composition capitale, dans laquelle il n'entre pas moins de cent figures, il n'est personne qui n'eût vivement désiré connaître par quel heureux hasard elle est tombée entre les mains du Cardinal, quelles sont les collections auxquelles elle a appartenu, en un mot suivre un peu son histoire et recueillir quelque chose de son origine. Mais le Cardinal n'ayant laissé aucune note sur ses tableaux, et, préférant consacrer le temps que nous aurions employé à des recherches sur un point d'un intérêt tout-à-fait secondaire à faire une description exacte et une analyse consciencieuse de ce chef-d'œuvre, nous avons cru devoir nous contenter des renseignements que Dargenville et Descamps nous donnent sur cette composition. « On voit à Amsterdam, dit le premier, chez le magistrat préposé au commerce, parmi d'autres beaux tableaux, la Barque de Saint Pierre, le Repas d'Esther, la Femme adultère et la Prédication de Saint Jean peinte en grisaille. » Descamps cite également les mêmes tableaux comme étant de la jeunesse de Rembrandt et réunissant au plus grand fini toute la force et le feu de ses autres ouvrages. Ajoutons maintenant que M. Smith de Londres dans son catalogue des tableaux de Rembrandt indique sous le n. 125 une Prédication de Saint Jean peinte en grisaille, comme provenant de la collection de Jean Six vendue en 1702 ; et bien qu'il soit question dans son article précédent d'une copie qui aurait été faite par Benjamin West d'après une Prédication de Saint Jean dont l'original se trouve, dit-il, dans la galerie du cardinal Fesch à Rome, nous ne saurions douter que sans le savoir il ne parle ici du même tableau, autrement il n'aurait pas manqué de nous mettre sur la trace de l'un ou de l'autre. Si nous observons ensuite que la Femme adultère a été vendue en 1734 à la vente du bourgmestre W. Six, chacun en conclure indubitablement que ces deux tableaux ont été peints par Rembrandt pour son illustre ami le bourgmestre Jean Six, et ne sont sortis de sa collection qu'à la vente qu'en firent son fils et son petit-fils. Personne ne s'avise assurément de douter que la Femme adultère du musée de Londres ne soit le tableau dont nous avons parlé plus haut ; par conséquent pourquoi en serait-il autrement à l'égard de la Prédication de Saint Jean ? Quelqu'un par hazard pourrait-il prouver qu'il se trouve ailleurs que dans la collection du Cardinal ? Le plus sûr moyen comme le plus efficace pour mettre fin à toute discussion de ce genre, c'est sans aucun doute, de jeter les yeux sur le tableau ; car alors l'on ne songe plus à s'enquérir de son passé, et l'admiration qu'il commande lui tient lieu de certificat d'origine, ce titre-là en vaut bien un autre. La propriété du beau étant d'être beau toujours et partout, sans conditions, comme sans dépendances, nous avons vu les goûts les plus excentriques, les façons de voir les plus disparates, se réunir et s'accorder dans l'appréciation de ce tableau ; nous avons vu mieux encore peut-être ! Des personnes prévenues contre tout ce qui n'appartient pas aux grandes écoles d'Italie, des artistes au jugement sévère sur la pureté du dessin, des admirateurs exclusifs du beau idéal, des enthousiastes passions des sublimes beautés de l'antique, nous les avons vus, dis-je, en admiration devant cette toile, nous les avons entendus s'écrier : c'est un chef-d'oeuvre ! C'est qu'il y a réellement quelque chose de sublime à porter en peinture la magie de l'effet à un degré aussi élevé ; et sans doute, pour y atteindre, il a fallu que Rembrandt déployât ici toutes les ressources de son intelligence du clair-obscur.

Un beau rayon de lumière, sur lequel se détachent en demi-teinte claire les trois docteurs du premier plan, vient frapper vivement sur le terrain aux pieds de Saint Jean, éclaire toute sa personne et enveloppe dans son foyer toutes les figures groupées auprès du Précurseur ; puis ce raton s'adoucissant peu à peu, se disperse en demi-teintes ménagées sur d'autres figures placées derrière le prédicateur, sur les rochers, le milieu du paysage et sur une partie des personnages qui composent la caravane ; ces derniers ainsi que les trois docteurs sont piqués par des réveillons pleins d'esprit qui les animent singulièrement. Le foyer lumineux s'active au contraste des ombres du premier plan qui sont tenues dans des tons chauds, vigoureux et si transparents qu'ils ne laissent rien perdre ni des formes, ni des caractères des figures. A gauche, le peintre a sacrifié à propos les seconds plans du paysage pour faire valoir les montagnes sur lesquelles ils se détachent. Ces montagnes ainsi que le ciel sont tenus dans des tons suaves et vaporeux dont la belle dégradation répand sur toute la scène quelque chose de mystérieux impossible à décrire. C'est sans doute cette délicieuse harmonie des tons qui a trompé Dargenville et Descamps, quand le premier a nommé cette admirable peinture une grisaille et le second un camaïeu. Pour nous, dont le regard émerveillé sait y découvrir les teintes les plus variées et les plus exquises, ce ne sera pas moins que le modèle le plus achevé que la science du clair-obscur puisse jamais offrir à la méditation ; ce sera une œuvre étonnante, ou si l'on veut, une puissance magique qui attire par un charme irrésistible.

La naïveté de cette composition répond à l'illusion que produit son grand effet : la disposition des groupes est naturelle et ingénieuse ; ils sont admirablement pyramidés et se lient de telle sorte, qu'en se faisant valoir réciproquement, ils produisent une unité parfaite ; ceci place sans contredit Rembrandt au rang des grands compositeurs. On ne peut pousser plus loin, qu'il ne l'a fait, la variété et la vérité des expressions, et c'est en cela qu'il se montre encore sublime. Les diverses affections de l'âme, sont caractérisées sur la figure de chacun des personnages avec un sentiment inconcevable, les attitudes ne sont pas moins remarquables par le naturel et la vérité. Chaque mouvement est plein d'une étonnante justesse, en un mot, il n'est rien dans cette œuvre merveilleuse qui ne soit marqué au coin du génie ; la touche même, fière, légère et étudiée, imprime à chaque objet le mouvement et la vie, tout donc se réunit pour produire cet effet merveilleux dont il n'est donné au langage d'expliquer la magie qu'en faisant de nouveau retentir cette exclamation ; c'est un chef-d'oeuvre sans prix !

N. B.

Plusieurs amateurs, après avoir visité la galerie, sont venus réclamer notre avis sur la valeur de ce tableau ; quelques-uns nous ont décrit, dans le même sens, et à tous nous avons déclaré que basant toujours nos estimations sur le prix des ventes publiques, nous manquions dans cette circonstance de point de comparaison pour évaluer un chef-d'œuvre que son mérite laisse, pour ainsi dire, sans équivalent, puisqu'il n'existe qu'un autre exemple d'un morceau de cette importance vendu publiquement ; cet exemple le voici, et nous nous empressions de le rapporter, pensant qu'il pourra, mieux que tout ce que nous dirions aux amateurs, contribuer à asseoir leur opinion.

Au commencement des guerres de l'empire, le tableau de la Femme adultère, qui, on l'a vu plus haut, a figuré dans deux anciennes collections à côté de la Prédication de Saint Jean, a été vendu en Hollande, et acheté par feu. M. Lafontaine de Paris pour la somme d'environ 36,000 francs. Ce fut à peu près à cette époque que le Cardinal paya en vente publique (1) son tableau 40,000 francs. M. La fontaine, après avoir refusé de divers côtés des bénéficies considérables, se décida en 1807 à transporter son tableau à Londres où il le fit vendre publiquement. M. Angerstein en devint alors acquéreur au prix de 134,5000 francs, et l'on assure qu'il en refusa, à son tour, la somme énorme de 10,000 guidées. Ce n'est que depuis le décès de cet amateur que le tableau est passé au musée britannique.

(1) A l'égard de certains personnages la peinture a adopté une forme typique universellement reconnue et dont on ne saurait s'écarter sans manquer non seulement aux usages reçus, mais encore comme à une vérité de fait. C'est en quelque sorte un langage qu'on ne peut altérer sous peine de n'être plus compris. Or, de tous temps Saint Jean a eu pour attributs la croix et la peau de chameau. Toutefois Rembrandt qui n'a garde d'éviter la bizarrerie, fronde ici la coutume pour se conformer à l'histoire, et cette fois c'est à force d'être ponctuel et véridique qu'il parvient à se singulariser. En effet l'écriture ne parle relativement à Saint Jean ni de croix ni de peau de chameau, et si le texte laissait un doute à cet égard l'expression du commentateur suffirait pour le dissiper : « de polis camelorum contextum (tissu). »

(1) Nous ne pouvons indiquer la vente, faute d'avoir avec nous notre collection de catalogues ; mais nous devons croire à l'exactitude du renseignement qui nous a été communiqué par une personne digne de foi qui n'a jamais quitté le Cardinal.

Evénement : 

Description du catalogue de 1841 :

Petites figures par Rembrant. La haute réputation de ce morceau capital est tellement répandue dans le monde artistique, qu'on pourrait se contenter d'en indiquer l'auteur. Il est toutefois impossible, en parlant de cette merveille de la peinture, de ne pas signaler l'immensité des personnages qui la composent, l'ingénieuse diversité des groupes, la variété incroyable de attitudes de chaque individu, les airs de tête, l'expression si différente de toutes les figures, enfin le sentiment si noble et si touchant qui se manifeste d'une manière si pathétique sur la face du Sauveur.

Bibliographies / archives
Commentaire Bibliographies / archives : 

fol. 214 v.-215 n° 3265. Quadro in tavola a Sesto alto piedi Due, largo piedi due, e mezzo rappresentante Gesù Cristo che predica alle Turbe dipinto a chiaro-oscuro originale di Rembrand Scudi Duemila Cinquento 2500

Sources en ligne
Date de consultation : 
03/04/2024
Url document source : 
Source
Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio
Licence
Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)