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Plaque médiane d'une croix (avers) : Crucifixion

Statut
Publiée
Contributeur
Geneviève François
Dernière modification
07/05/2025 13:36 (il y a 2 jours)
Titres
Titre : 

Plaque médiane d'une croix (avers) : Crucifixion

Localisations
Lieu de conservation : 
Commentaire Lieu de conservation : 

Buenos Aires, collection Paula de Koenigsberg, en 1951

Commentaires descriptifs
Commentaire descriptif : 

Notice établie à partir de la seule photo (n/b) connue de la plaque, publiée en 1951 dans le catalogue de la collection Paula de Koenigsberg (voir champ Bibliographie).

Plaque centrale provenant d’une croix processionnelle composée, à la croisée en mandorle. Dix-huit perforations de fixation.

Au centre, figure d’applique de Christ clouée au bois de la croix, gravé de rinceaux. Le Christ, souffrant, la tête penchée à gauche, les yeux fermés, est coiffé d’un nimbe crucifère polychrome. Le visage, très expressif, est encadré par les cheveux retombant de part et d’autre en trois mèches parallèles. Les bras, très longs, sont raides et le corps dessiné par des traits marqués : sternum en trois lignes, cage thoracique étroite, épigastre à trois sillons. Le Christ est vêtu d’un perizonium serré par une ceinture gravée de losanges. Au-dessus de sa tête, Dextera Domini sortant d’une nuée et titulus inscrit sur deux lignes. Aux pieds du Crucifié, mottes imbriquées évoquant le mont Golgotha.

La plaque est délimitée par une bordure polychrome. Le fond, sans doute bleu, est parsemé de rosettes et de disques polychromes.

L’œuvre appartient à une série de croix processionnelles à la croisée en mandorle et aux empattements trilobés, décorées de plaques émaillées et de figures d’applique, réalisées entre la fin du XIIe et le début du XIIIe siècle. Environ trente exemplaires de ce type de croix sont encore conservés dans leur intégralité et sont recensées dans cette base. Parmi les nombreuses comparaisons possibles, il faut souligner celle avec la plaque de l’ancienne collection Keir, vendue chez Sotheby’s New York en 1997, lot 85. Les deux Christ d’applique sont particulièrement proches : le visage lisse cerné d’une chevelure rangée en mèches parallèles, le regard souffrant et très expressif, le corps aux proportions allongées. La croix du musée de Picardie d’Amiens, M.P. 998.4.1, comporte en son centre un Christ d’applique du même genre. Dans ses notes manuscrites, Marie-Madeleine Gauthier évoquait une affinité stylistique avec les Christ d’applique de reliures limousines, sans pour autant indiquer leur localisation, même s’il est fort probable qu’elle pensait à celle des Musées du Vatican, inv. 884 et 885, ornée d’un Christ d’applique tout à fait semblable.

Matérialité
Matériau : 
Commentaire Matériau : 

Emaux : couleurs inconnues

Inscriptions
Type d'inscription : 
Transcription : 

IHS / XPS

Traduction : 

Iesus Christus

Langue : 
Emplacement : 
avers
Commentaire Inscriptions : 

titulus de la croix

Représentations
Indexation Garnier-SMF : 
Créations / exécutions
Type de date : 
Date de création : 
Vers 1200 / 1210
Période de création : 
Lieu de création : 
Commentaires historiques
Commentaire historique : 

Collection Ernest Rosenfeld (avant 1951). En 1951, Buenos Aires, collection Paula de Koenigsberg. Localisation actuelle inconnue.

Bibliographies / archives
Source
Institut national d'histoire de l'art (France) / Musée du Louvre (Paris) / Ville de Limoges
Licence
Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Commentaire interne

pas de photo CEM : repiquer ill. cat. exp. 1951, n° 77 ; TOME CEM II

Rédacteur
Lorenzo Margani, musée du Louvre