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Frank Malina : le lumino-cinétisme dans l’ombre de la science.

Lapelletrie, Fabrice
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Dernière modification
01/04/2025 14:30 (il y a 4 mois)
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Référence complète
Lapelletrie, Fabrice.- Frank Malina : le lumino-cinétisme dans l’ombre de la science. Sous la dir. de Pierre, Arnauld. Thèse soutenue : Hist. art : Paris IV, 2010.
Auteurs
Nom de l'auteur : 
Lapelletrie, Fabrice
Rôle : 
Nom de l'auteur : 
Pierre, Arnauld
Ouvrages
Titre ouvrage : 
Frank Malina : le lumino-cinétisme dans l’ombre de la science.
Mémoires / thèses
Type de mémoire : 
Université de soutenance : 
Année de soutenance : 
2010 - 2010
Domaine(s) de recherche : 
Descriptions
Résumé : 
Frank Malina (1912-1981) doit d’abord être reconnu comme un des artisans majeurs de la conquête spatiale. Entre 1934 et 1947, en Californie, aidé par un groupe de passionnés, il supervisa plusieurs programmes consacrés à la propulsion des fusées. En 1945, sa carrière est couronnée par le lancement de la WAC Corporal, une fusée-sonde qui atteignit l’altitude de 72 km. En 1944, il co-fonda avec Théodore Von Karman le Jet Propulsion Laboratory, un laboratoire aujourd’hui rattaché à la NASA. Après un passage de six ans à L’UNESCO, il débuta en 1953 une carrière d’artiste. Ses premières œuvres rassemblent des matériaux très divers comme la corde, le grillage ou le fil de fer qu’il manipule pour traduire un monde structuré, laissant transparaître un dynamisme sous-jacent. Très rapidement, il orienta ses recherches vers l’expression du mouvement réel à l’aide la lumière électrique. En 1956, il inventa le système lumidyne, un tableau cinétique fermé par un écran sur lequel une composition colorée est animée de mouvements lents produits par un électro-mécanisme dissimulé dans le tableau. Les motifs abstraits et figuratifs font souvent références au monde des sciences et à l’astronomie. Placé dans un état de relaxation provoqué par le jeu des lumières, le spectateur est ainsi incité à méditer sur les sujets proposés par les œuvres. S’inscrivant dans la tradition de la musique des couleurs, l’œuvre de Malina nous invite non seulement à considérer le mariage entre l’art, la technologie et la science, à s’interroger sur la place de l’homme dans la nature à l’ère de la conquête spatiale, mais aussi à stimuler les régions cérébrales de l’activité créatrice.
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)