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L’architecture religieuse des Xe et XIe siècles dans le sud-est du Domaine royal capétien.

Coulangeon, Cécile
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Publiée
Contributeur
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Dernière modification
30/11/2021 19:23 (il y a presque 3 ans)
Type de document
Référence complète
Coulangeon, Cécile.- L’architecture religieuse des Xe et XIe siècles dans le sud-est du Domaine royal capétien. Sous la dir. de Caillet, Jean-Pierre. Thèse soutenue : Hist. art : Paris X, 2014.
Auteurs
Nom de l'auteur : 
Coulangeon, Cécile
Rôle : 
Nom de l'auteur : 
Caillet, Jean-Pierre
Ouvrages
Titre ouvrage : 
L’architecture religieuse des Xe et XIe siècles dans le sud-est du Domaine royal capétien.
Mémoires / thèses
Type de mémoire : 
Université de soutenance : 
Année de soutenance : 
2014 - 2014
Descriptions
Résumé : 
Le sud-est du Domaine royal capétien est longtemps resté ignoré des études sur les débuts de l’architecture romane. Ceci est en grande partie lié à la position marginale qu’il occupe par rapport aux grands ensembles de l’historiographie, un état de fait qui découle comme nous avons eu l’occasion de le montrer d’une longue évolution historique depuis l’époque celtique où la zone fut subdivisée entre Sénons et Carnutes. Les premiers souverains capétiens ont toutefois porté un intérêt particulier à cette région, tentant au XIe siècle d’unifier l’espace compris entre leurs trois grands centres : Orléans, Étampes et Melun, face aux poussées de leurs rivaux bléso-champenois. L’activité architecturale semble alors battre son plein, avec de très nombreuses constructions, certes secondaires, mais témoignant d’un certain dynamisme architectural à cette époque. L’examen des monuments les plus importants, confrontés aux autres réalisations phares menées par les Capétiens dans le reste de leur Domaine royal, permet d’envisager le développement d’une politique édilitaire, favorisant certaines formes architecturales monumentales comme la tour-porche ou le chevet dit harmonique, dans une volonté claire de la part des nouveaux souverains de s’imposer visuellement dans le paysage, de se positionner en héritiers de leurs prédécesseurs carolingiens et de s’imposer face à leurs contemporains ottoniens, en reprenant certaines de leurs formes architecturales les plus emblématiques. Ces résultats ne doivent pas cacher en revanche des questions laissées en suspens, notamment en ce qui concerne les datations des édifices considérés ici. L’architecture apparaît en effet assez uniforme, entre petit appareil de tradition antique, opus spicatum, remplois de sarcophages haut-médiévaux et débuts du moyen appareil ; et les critères de datation généralement admis s’opposent à ceux des rares décors conservés.
Indexations
Date indexée : 
- - 10e siècle - 11e siècle
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)