Stèle funéraire (?)
Titres
Titre :
Stèle funéraire (?)
Localisations
Lieu de conservation :
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
RES-MS-70100-MUR-GF-1_P5_OBJET_4
Commentaires descriptifs
Commentaire descriptif :
Bateau à un mât, à voile carrée, de type Corbita ; proue décorée d'une tête de cheval ou de dragon. Le navire porte une ancre, un gouvernail latéral, des brides et des anneaux de cargue, des détails du bordé, des taquets de fixation des manœuvres, fixés sur le plat-bord de la coque, le garde-corps à l’avant et le col de cygne en guise de figure de proue.
A proximité, on semble bien distinguer une ancre relevée. Il existait peut-être aussi une petite voile de proue (indiscernable). La rame de bâbord de la paire de gouvernails est visible près de la poupe, au-dessus de laquelle apparaît une tête féminine voilée, disproportionnée. Il peut s’agir d’une divinité protectrice du bateau (selon E. Espérandieu) ou de la représentation de la défunte.
Tête à l'arrière (marin ? divinité ?). Traces d’outils obliques, disposées en bandes horizontales, sur la face arrière.
A proximité, on semble bien distinguer une ancre relevée. Il existait peut-être aussi une petite voile de proue (indiscernable). La rame de bâbord de la paire de gouvernails est visible près de la poupe, au-dessus de laquelle apparaît une tête féminine voilée, disproportionnée. Il peut s’agir d’une divinité protectrice du bateau (selon E. Espérandieu) ou de la représentation de la défunte.
Tête à l'arrière (marin ? divinité ?). Traces d’outils obliques, disposées en bandes horizontales, sur la face arrière.
Créations / exécutions
Commentaires historiques
Commentaire historique :
Laborde : enchassé dans la muraille de Narbonne depuis le 16e siècle. Espérandieu, I (1907) "Musée de Lamourguier.
Le bas-relief était remployé, depuis le début du XVIe siècle, dans la face Est du bastion Saint-Cosme (angle du boulevard Gambetta et de la promenade des Barques). En 1877, au moment de la démolition du bastion, il a été porté au musée lapidaire de l’ancienne église Notre-Dame de Lamourguié. Bien plus tard - au début des années 1970 - il a été transféré au musée archéologique de Narbonne (ancien Palais-Vieux des archevêques), au rez-de-chaussée, dans la première des deux petites pièces consacrées aux activités portuaires et commerciales. Il s’y trouve toujours en 2017 mais il est appelé à rejoindre le futur musée régional d’archéologie (MuRéNA).
Une reproduction de ce bas-relief, en béton moulé, avait été réalisée (à la fin des années 1960 ?). Elle était présentée le long du boulevard Frédéric-Mistral, du côté du jardin de la Gare. Depuis 2014, elle se trouve dans l’arrière-cour de l’accueil, donnant accès aux galeries de l’horreum. Un autre moulage, en résine, est actuellement exposé à l’extrémité nord-est de ces mêmes galeries.
Le bloc dont la face sculptée est légèrement convexe devait décorer, à l’origine, un monument funéraire, arrondi dans son plan ou dans son élévation, qui s’élevait dans une des nécropoles de Narbonne romaine. Par la suite, il fut réutilisé dans le rempart de l’Antiquité tardive (seconde moitié du IIIe siècle) et bien plus tard, dans la fortification du XVIe siècle, comme signalé ci-dessus.
Le bas-relief était remployé, depuis le début du XVIe siècle, dans la face Est du bastion Saint-Cosme (angle du boulevard Gambetta et de la promenade des Barques). En 1877, au moment de la démolition du bastion, il a été porté au musée lapidaire de l’ancienne église Notre-Dame de Lamourguié. Bien plus tard - au début des années 1970 - il a été transféré au musée archéologique de Narbonne (ancien Palais-Vieux des archevêques), au rez-de-chaussée, dans la première des deux petites pièces consacrées aux activités portuaires et commerciales. Il s’y trouve toujours en 2017 mais il est appelé à rejoindre le futur musée régional d’archéologie (MuRéNA).
Une reproduction de ce bas-relief, en béton moulé, avait été réalisée (à la fin des années 1960 ?). Elle était présentée le long du boulevard Frédéric-Mistral, du côté du jardin de la Gare. Depuis 2014, elle se trouve dans l’arrière-cour de l’accueil, donnant accès aux galeries de l’horreum. Un autre moulage, en résine, est actuellement exposé à l’extrémité nord-est de ces mêmes galeries.
Le bloc dont la face sculptée est légèrement convexe devait décorer, à l’origine, un monument funéraire, arrondi dans son plan ou dans son élévation, qui s’élevait dans une des nécropoles de Narbonne romaine. Par la suite, il fut réutilisé dans le rempart de l’Antiquité tardive (seconde moitié du IIIe siècle) et bien plus tard, dans la fortification du XVIe siècle, comme signalé ci-dessus.
Liens entre oeuvres
Type de lien vertical :
Bibliographies / archives
Type de référence :
Référence :
Commentaire Bibliographies / archives :
I, pl.LXIII
Type de référence :
Commentaire Bibliographies / archives :
I, 687
Sources en ligne
Organisme :
Date de consultation :
01/10/2019
Url document source :
Organisme :
Date de consultation :
01/10/2019
Url document source :
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Rédacteur
Bastien Rueff