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[1827, sculpture, rapport Institut primitif 2]Rapport primitif de l'Institut sur les envois de 1827, [...]

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Dernière modification
02/12/2021 10:46 (il y a presque 3 ans)
Type de document
Description
[1827, sculpture, rapport Institut primitif 2]
Rapport primitif de l'Institut sur les envois de 1827, sculpture
TYPE : rapport de l'Institut de France - primitif
AUTEUR : Anonyme
LIEU DE REDACTION : Paris
DATE : 1827
Descriptions
Transcription : 
L'Académie, après avoir [ajouté : soumis] au jugement de l'opinion dans une exposition publique, les ouvrages d'étude qui chaque année sont imposés aux pensionnaires du Roi à l'Académie de France à Rome, s'est fait la loi de rendre compte aussi au public dans cette séance, du jugement que les maîtres ont porté sur ces ouvrages. Cette critique utile aux progrès des élèves auxquels elle est communiquée, a besoin peut-être aussi d'être rendue publique car [rayé : il [n'arrive ?] que] trop souvent [rayé : de voir] l'opinion prend le change dans ses jugemens [sic] sur la nature des ouvrages exposés, et y applique, faute d'en connaître l'esprit et le but, la mesure d'une critique qui ne saurait leur convenir. On entend souvent dire et l'on répète que [rayé : les tableaux de ; mis à la place : ces morceaux] manquent de caractère ou que leurs sujets et leurs compositions offrent peu d'intérêt. Ceux qui font de semblables critiques ignorent que les ouvrages des pensionnaires sont [ajouté : avant tout] des travaux d'étude dont les règlements prescrivent le genre, le caractère et l'étendue selon les degrés que l'élève doit parcourir, qu'on leur demande en général dans des limites plus ou moins fixes, de faire connaître ce que l'étude [ajouté : du nu] chaque année [rayé : du] ajoute à leur savoir, sans toutefois exclure [ajouté : de ces travaux] certains motifs susceptibles de donner quelque intérêt à leurs figures. Estimer et juger ces ouvrages dans un sens absolu [rayé : serait [ill.]] par comparaison à des productions [ajouté : entièrement libres] libres [sic], serait [ajouté : dans une autre cathégorie [sic]] comme si l'on [rayé : prétendait [ill.] ; mis à la place : jugeait] les compositions [rayé : [ill.] des écoliers] [ill.] scholastiques [ajouté : du Collège] d'après les harangues et les discours des orateurs. // Sculpture L’envoi des élèves pensionnaires sculpteurs se compose de quatre ouvrages. Pour sujet de sa dernière année, M. Lemaire a fait en marbre [rayé : la ; mis à la place : une] statue représentant le laboureur que Virgile nous [rayé : représente ; mis à la place : dépeint] sur le champ de Pharsale, découvrant avec le soc de la charrue les ossements et les armures des guerriers ensevelis sous les sillons qu’il trace. Tout n’a pas été libre dans cette composition. L’auteur fut contraint de la trouver dans un fragment de marbre grec provenant d’une colonne, et [rayé : ill.] l’obligation d’obéir aux dimensions d’une masse donnée, [rayé : ill.] explique et excuse en même tems [sic] ce que l’on pourrait désirer dans ce travail où de très grandes difficultés n’ont pas empêché de faire reconnaître plusieurs parties d’une bonne exécution, et dans lesquelles [rayé : l’auteur] M. Lemaire, de retour ici, a bien [rayé : justifié ; mis à la place : complété] ce qu’on pouvait attendre de l’emploi qu’il a fait de son tems [sic] à Rome. M. Duret a fait pour l’étude de sa [blanc] année, le modèle en plâtre d’une figure à laquelle il a donné pour sujet l’idée du berger élevant un tombeau au moucheron dont la piqûre en le réveillant le préserva de la morsure d’un serpent. Cette figure a de la grâce dans son mouvement, il y a de la vérité de nature et de la souplesse dans les chairs. L’Académie serait plus difficile si l’ouvrage était en marbre, mais le modèle, quoiqu’il reste au dessous de ce qu’une étude soignée devrait offrir, ne laisse pas de faire voir que l’auteur est capable d’aller plus loin, quand il le voudra. M. Dumont a exécuté pour [blanc] une [ajouté : petite] figure grandeur naturelle en marbre d’un amour exprimant [rayé : les] par le flambeau qu’il tient d’une main, les tourments qu’il fait souffrir à l’âme qu’il tient de l’autre sous l’emblème connu du papillon. L’idée allégorique de cette figure n’est pas neuve, mais la nouveauté d’une idée est un petit mérite dans un sujet de sculpture, car il n’y a rien de si ancien et de si rebattu, que cet art ne puisse rajeunir, lorsque l’artiste comme ici, sait donner à sa pensée une forme gracieuse, une composition expressive et un [rayé : expression] caractère vrai soutenu par une exécution soignée. M. Seurre le jeune a envoyé pour [blanc] une étude d’une figure en bas-relief sous le nom d’un pêcheur découvrant sur les bords du fleuve Mélis [sic] la tête d’Orphée. Nous rendons justice à cet ouvrage en y louant la composition qui est bien entendue, l’ensemble des formes qui conviennent au sujet, l’exécution [ill.] large. On l’invite à soigner mieux dorénavant ce qu’on appelle les extrémités qui sont la pierre de touche de l’étude et du savoir.
Localisations
Cote / numéro : 
Académie des beaux-arts, 5 E 17
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Commentaire interne
Base Envois de Rome FMP, fichier Documents.fp7, notice : £Rapport envois, primitif, 1827, sculpture2£ Notice créée le 02/03/2003. Notice modifiée le : 28/02/2018. Rédacteur : Hélène Marraud.
Rédacteur
Hélène Marraud