Le Cousin Pons (1916-1928)

PERIODICITE
1916-1918 : bimensuelle
1919-1928 : irrégulière (3 à 9 numéros par an)

TIRAGE
non renseigné

PRIX du numéro
France : 0,50 franc (février-avril 1916) - 10 francs (juillet 1927)
étranger : non renseigné

PRIX de l'abonnement
France (et colonies) : 10 francs (février 1916 - juillet 1922) - 60 francs (1928)
étranger : 15 francs (février 1916 - juillet 1922) - 100 francs (1928)

RELAIS DE DIFFUSION
France : Paris (nombreux hôtels et cercles associatifs)
étranger : paquebots de la Compagnie générale transatlantique et Messageries maritimes

LANGUE ETRANGERE
extraits de périodiques anglophones traduits en français par J. M. Fadeggon (octobre 1926, novembre 1926, janvier 1927, 1927 (s. d. n° 120), juillet 1927)

« … Il avait rapporté de Rome le goût des antiquités et des belles choses d’art. (H. de Balzac : Le Cousin Pons) »

NUMEROS PARUS
115 (1916-1928)

HISTORIQUE
Le Cousin Pons est fondé en 1916. La revue témoigne alors d’un fort nationalisme et d'un anti-germanisme qui s’estompent lentement avec la fin de la Première Guerre mondiale. Elle fait la part belle à l’art français et étranger, de l’antiquité au XIXe siècle (jusqu’à l’impressionnisme), et n’aborde qu’occasionnellement des sujets concernant l’art du XXe siècle, qui est néanmoins fermement critiqué. Ces jugements sévères se font plus rares avec les années.
Simon Arbellot et René Borelly deviennent respectivement directeurs de la revue en juin 1924 et en novembre 1925. Elle change alors de format et de caractère. Si les nouveaux directeurs décident de donner une plus grande importance à la vie artistique provinciale, en même temps que parisienne et internationale, ils tiennent néanmoins à assurer la continuité du Cousin Pons avec la version originale de la revue fondée par Pierre Soulaine. Elle change légèrement de couverture et de forme mais garde ses principales rubriques, alors organisées différemment. Simon Arbellot et René Borelly lancent une nouvelle série qui débute avec la parution de trois numéros spéciaux (le n°118, de janvier 1927, le n°119, non daté et le n°120, de juillet 1927), puis numérotée à partir de 1 le 15 janvier 1928. Simon Borelly signale alors que le but est d’agrandir le champ d’action de la revue ; mais ses prix augmentent continuellement avant qu’elle ne cesse de paraitre en mars 1928.
La revue Le Cousin Pons renseigne sur de nombreux éléments (notamment sur le prix des œuvres) pouvant servir à l’étude du marché de l’art ainsi qu’à celle du monde des collectionneurs.


ACTIVITES COMPLEMENTAIRES
Une enquête : « Comment se porte le Bibelot ? » (lancée le 15 octobre 1925 ; réponse publiée le 15 novembre 1925 et en janvier 1926)

Un service gratuit d’expertise : tous les jeudis, de 4h à 6h, 24, rue La Rochefoucauld (n° 119 [début 1927])

Un groupement de collectionneurs et d’amateurs d’art « Le Cousin Pons » : organisation de dîners ([février] 1928)

Des conférences et expositions : la 1ère conférence est planifiée pour mars 1928, par A. Antoine, « Les héros de Balzac au théâtre » et 5 autres sont initialement prévues pour 1928.

Un service de librairie, à la disposition des abonnés (1928)

(groupe technique des arts appliqués)
120, rue d’Assas (mai 1924 ; juillet 1925)

140, faubourg St-Martin, Paris (1er février 1916 - 1er juillet 1923)

36-38, rue de la Goutte-d’Or (juin 1924)