Les Premières victimes de la religion chrétienne
Pas d'illustration
Titres
Titre :
Les Premières victimes de la religion chrétienne
Titre :
La Religion
Localisations
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
14302
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
378
Commentaire Cote / numéro :
Numéro du catalogue de vente de 1845
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
1830
Commentaire Cote / numéro :
Numéro du catalogue de vente de 1841
Créations / exécutions
Type de date :
Date de création :
Historiques de collection
Collection :
Provient de la chapelle Brissonnet-Turgot ; vente le 10 août 1803 de la coll. Laborde de Méréville ; acquis à cette date par le cardinal Fesch ? ; estimé à 200 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch ; sa vente, Rome, 17-18 mars 1845 ; vendu pour 205 écus romains à George ; vente Moret 18576, n° 55 ; vente Moret, 28-29 avril 1859, n° 127.
Evénement :
Description du catalogue de 1845 :
La Religion sous les traits d'une femme est descendue dans la profondeur d'un sépulcre ; là, agenouillée sur une large pierre tumulaire, elle touche les corps de deux enfants morts étendus devant elle, de l'extrémité inférieure d'une longue croix appuyée sur son épaule et qu'elle tient dans sa main droite : consolant emblême de la vie future qui nous est acquise par la croix ! touchante image de la sollicitude toute maternelle de la religion pour ses enfants !....
L'un de ces pauvres petits git de tout son long sur la pierre sépulcrale ; l'autre est à demi-relevé entre les genoux de la Religion, que le peintre a eu soin de revêtir des belles couleurs du ciel et de l'espérance. Elle est enveloppée d'une longue robe bleue azurée, un voile vert couvre sa tête, et, sous ce voile, sa main gauche par un mouvement ingénieux s'élève vers le ciel. La mort a laissé une profonde et douloureuse empreinte sur ces enfants, dont la pâleur livide tranche sur la sombre couleur de la pierre et des rochers qui forment le fond de la grotte. Dans ces restes insensibles, les chairs sont flasques et molles ; l'oeil affaissé a perdu son regard ; un léger linceul blanc couvre une faible partie du corps de l'un de ces deux petits êtres ; sa tête est également ceinte d'un bandeau de toile. Ces linges opposent encore leur blancheur active, si l'on peut dire ainsi, à la blancheur morte et éteinte des deux cadavres dont la vue, en remuant profondément au bienfait que la présence de la croix et de la religion nous rappelle.
S'il est vrai que la naïveté, la simplicité et le sentiment soient les principales qualités qu'on doive recherche dans les arts ; sans doute que cette attachante composition doit rencontrer de nombreux admirateurs : on y retrouve, comme dans le précédent tableau, le grand peintre, le penseur profond, en un mot, l'homme de génie.
La Religion sous les traits d'une femme est descendue dans la profondeur d'un sépulcre ; là, agenouillée sur une large pierre tumulaire, elle touche les corps de deux enfants morts étendus devant elle, de l'extrémité inférieure d'une longue croix appuyée sur son épaule et qu'elle tient dans sa main droite : consolant emblême de la vie future qui nous est acquise par la croix ! touchante image de la sollicitude toute maternelle de la religion pour ses enfants !....
L'un de ces pauvres petits git de tout son long sur la pierre sépulcrale ; l'autre est à demi-relevé entre les genoux de la Religion, que le peintre a eu soin de revêtir des belles couleurs du ciel et de l'espérance. Elle est enveloppée d'une longue robe bleue azurée, un voile vert couvre sa tête, et, sous ce voile, sa main gauche par un mouvement ingénieux s'élève vers le ciel. La mort a laissé une profonde et douloureuse empreinte sur ces enfants, dont la pâleur livide tranche sur la sombre couleur de la pierre et des rochers qui forment le fond de la grotte. Dans ces restes insensibles, les chairs sont flasques et molles ; l'oeil affaissé a perdu son regard ; un léger linceul blanc couvre une faible partie du corps de l'un de ces deux petits êtres ; sa tête est également ceinte d'un bandeau de toile. Ces linges opposent encore leur blancheur active, si l'on peut dire ainsi, à la blancheur morte et éteinte des deux cadavres dont la vue, en remuant profondément au bienfait que la présence de la croix et de la religion nous rappelle.
S'il est vrai que la naïveté, la simplicité et le sentiment soient les principales qualités qu'on doive recherche dans les arts ; sans doute que cette attachante composition doit rencontrer de nombreux admirateurs : on y retrouve, comme dans le précédent tableau, le grand peintre, le penseur profond, en un mot, l'homme de génie.
Evénement :
Description du catalogue de 1841 :
Petites figures admirablement bien rendues par Le Sueur.
Petites figures admirablement bien rendues par Le Sueur.
Bibliographies / archives
Référence :
Inventaire après décès du cardinal Fesch, Archivio dei 30 notari Capitolini, ufficio 11, notaio Apolloni Augustus, anno 1839, vol. 611, 37 r. 600 r.
fol. 427. n° 14302. Quadro in tavola alto piedi tre, e due terzi, largo piedi due, e due terzi rappresentante le Prime vittime della Religione Cristiana che li Sig. Periti si riservano di dare il loro parere dopo averne interpellato il Sig. Baron Camuccini (...) fol. 497. Il Quadro descritto sotto il n° 14302 rappnte le prime Vittime della Religione Cristiana ad imitazione di Lesueur si valuta Scudi Duecento 200
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
