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Dernière modification
25/10/2023 18:33 (il y a environ 1 an)
Type d'oeuvre
Titres
Titre : 
La Joyeuse collation
Titre : 
La Maison dissolue
Commentaires généraux
Commentaire général : 
Le premier titre est celui qui figure dans le catalogue de la vente Fesch de 1845, le second vient de celui proposé par le musée, The Dissolute Household.
Localisations
Commentaire Lieu de conservation : 
The Jack and Belle Linsky Collection, 1982.
Type de Cote / numéro : 
Cote / numéro : 
1982.60.31
Type de Cote / numéro : 
Cote / numéro : 
2716
Matérialité
Matériau : 
Technique : 
Dimensions
Hauteur : 
0,98
Largeur : 
0,81
Unité de mesure : 
Commentaire Dimensions : 
Dimensions issues de l'inventaire après décès Fesch, 1839.
Hauteur : 
1,08
Largeur : 
0,902
Unité de mesure : 
Commentaire Dimensions : 
Dimensions de récolement
Inscriptions
Type d'inscription : 
Transcription : 
I. STEEN
Emplacement : 
En bas à droite
Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre : 
Rôle : 
Personne liée à l'oeuvre : 
Rôle : 
Type de date : 
Date de création : 
1663 - 1664 - Vers 1663–1664.
Historiques de collection
Collection : 
Leiden, collection Jan Tak, sa vente, Soeterwoude, 5 septembre 1781, n°19 ; acquis par Hoogeven pour 439 florins ; Amesterdam, collection Van Helsleuter (probablement Van Eyl Sluyter), sa vente, Paris, 25 janvier 1802, n°164 ; acquis par Simon pour 1800 francs ; Paris et Rome, collection du cardinal Fesch ; estimé à 15 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch ; sa vente, 1845 ; acquis par Preston pour 1150 écus romains ; Paris, collection Jules Porgès (1911) ; Almelo puis De Lutte, collection H. E. ten Cate (vers 1926 – après 1957) ; New York, collection Mrs. Myrtil Frank (jusqu’en 1964) ; New York, collection Mr. and Mrs. Jack Linsky ; par legs, New York, The Jack and Belle Linsky Foundation, dès 1980 ; par don, New York, The Metropolitan Museum of Art, 1982.
Evénement : 
Description du catalogue de 1845 :

Après une collation, qui dût être légère, si l'on en juge par ces quelques fruits qui restent sur la table et ce jambon abandonné à terre, dont un chat se dispose à prendre sa part, une jeune femme, que son maintien accuse assez d'intempérance, est nonchalamment assise dans un grand fauteuil garni de cuir rouge orné de clous dorés. Elle se penche négligemment en arrière et élève son verre qu'elle fait remplir, bien qu'au vermillon de son teint on soupçonne aisément qu'elle n'est plus à sa première libation. Du reste, ce livre ouvert qu'elle foule aux pieds, ce trictrac, cette guitare, cette bouteille cassée et cette montre, tous ces objet épars sur le parquet n'attestent que trop le désordre habituel de la maison. Derrière elle, un élégant cavalier accoudé sur la table, sourit malicieusement ; il tient une pipe dans sa main droite, et par un geste expressif de la main gauche, il excite la servante à remplir le verre de sa belle. A l'autre bout de la table, la vieille mère dort profondément malgré un petit espiègle qui lui passe une paille sous le nez ; un autre jeune garçon rudoie un vieillard qui demande l'aumône à la porte, et lui refuse même quelques débris de la collation : petite leçon morale qui n'est pas la seule que nous donne ici le peintre ; car, dans ce panier, suspendu au plafond en guise de lustre, on voit l'épée du gentilhomme avec une verge, une béquille, une carte à jouer, un gobelet vide et deux bottes d'allumettes : satire sanglante et prophétique, où se trouve d'abord pour le jeune homme le reproche amer du mépris qu'il fait subir à son épée, et où nos deux débauchés peuvent lire la menace du terrible châtiment, qui attend leur inconduite : ruine, misère, infirmités !... Cette scène se passe dans une chambre basse éclairée par une fenêtre de fond qui donne sur la campagne.
Cette description serait incomplète si nous omettions de parler du costume des principaux personnages. La dame est coiffée d'un voile qui retombe en arrière, elle porte un corsage de soie couleur changeante, avec le jupon pareil garni sur le devant et au bas d'une broderie d'or ; un mantelet en soie rose, doublé et bordé d'hermine, est jeté négligemment sur ses épaules. Le cavalier a la tête couverte d un chapeau à larges rebords, surmonté de rubans de différentes couleurs ; sa belle chevelure blonde à la Louis XIV retombe en boucles ondoyantes sur ses épaules et couvre une partie du collet de la chemise, qui rabat sur un habit de velours noir dont les parements sont ornés de boutons dorés et de rubans rouges. La servante est vêtue d'une longue camisole olive, d'une jupe bleu foncé, et coiffée d'un mouchoir passé en marmotte ; la simplicité de cette mise fait d'autant mieux ressortir l'élégant et brillant costume de la dame.
Il nous reste maintenant à prévenir nos lecteurs que ces deux fous ne sont autres que le peintre et sa femme ; on sait déjà que Steen aimait à poser lui-même dans ses tableaux, et à y reproduire les traits de sa joyeuse compagne. C'est qu'il eût vainement cherché des modèles qui comprissent mieux le caractère qu'il voulait donner à ses personnages : peu lui importait d'ailleurs le motif du sujet. Aussi que cette scène est vive et naturelle ! peut-on répandre sur une toile plus de mouvement ; d'esprit et d'hilarité ? peut-on s'empêcher de rire ici avec Jean Steen dont la physionomie est si amusante et si pétillante de gaieté ? C'est un de ces ouvrages où la finesse de l'exécution, et la vérité de l'expression brillent à un degré très éminent ; il provient du cabinet de Van Helsleuter.
Evénement : 
Description du catalogue de 1841 :

Petites figures dans le gout flamand.
Bibliographies / archives
Référence : 
fol. 172 v.-173. n° 2716. Quadro in tela alto piedi tre, e un terzo, largo piedi due, e tre quarti rappresentante una Bambocciata ad imitazione Fiamminga Scudi Quindici 15
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)