Bastard, Georges

Issu d'une vieille famille de tabletiers, il fait des études à l'Ecole des Arts décoratifs de Paris. De retour à Andeville, il se consacre aux éventails et menus objets de la maison familiale, tout en faisant des envois dès 1902 et en participant aux Salons des Artistes français. En 1908, il quitte définitivement Andeville pour Paris, où il poursuit son activité d'éventailliste. Il connaît ainsi le succès au Salon de la Société des Artistes français avec l'éventail Epis d'orge. Installé au 58 rue Richer (1908-1911) puis au 16 rue Sainte-Cécile (1912-1939), il participe aux différents salons : Salons de la Société des Artistes français, des Artistes décorateurs et d'Automne. Aux éventails, s'ajoutent une production de boîtes, coupe-papier, bonbonnières composés de motifs inspirés de la faune et de la flore et de matières rares (nacre, corne, écaille). Durant les années 20, il contribue à la décoration des ensembles d'Emile Ruhlmann lors de salons ou expositions. En décembre 1925, il montre quelques ivoires, lors de l'exposition inaugurale de la nouvelle galerie Brandt, au 27 boulevard Malesherbes, avec Dunand, Lalique, Pompon, Puiforcat, Decoeur, etc. En 1928, il expose à la galerie Georges-Bernheim avec Pierre Chareau, Dominique, Jean Puiforcat, Raymond Templier, Pierre legrain, Le Corbusier et Jeanneret. En novembre 1930, il devient membre actif de l'Union des Artistes modernes et souscrit au manifeste du mouvement, "Pour l'Art moderne, cadre de la vie contemporaine". En 1934, il expose dans la section Métiers d'Art intégrée au Salon des Arts ménagers puis à l'Exposition des Arts et Techniques de Paris en 1937. Parallèlement, il accepte des fonctions officielles : en 1935, il est nommé directeur de l'Ecole des Arts décoratifs de Limoges puis en 1938, directeur de la Manufacture nationale de Porcelaine de Sèvres, poste qu'il n'occupe que quelques mois décédant accidentellement en mars 1939.

Source base de données des collections du musée des arts décoratifs de Paris