Pas d'illustration
Localisations
Lieu de conservation :
Commentaire Lieu de conservation :
vente Schevitch 13 avril 1907, n° 21
Commentaires descriptifs
Commentaire descriptif :
Croix massive à la croisée ronde et aux empattements potencés, reposant sur trois éléments assemblés : nœud, fût et pied tripode.
À l'avers, au centre, figure gravée du Christ crucifié, souffrant, la tête classicisante rapportée. Au-dessus, main de Dieu bénissant inscrite dans un disque et le titulus, abrégé sur deux lignes. Le fond de la croix est entièrement gravé selon le motif du vermiculé.
Le nœud est décoré de rinceaux en réserve sur un fond émaillé, le fût orné d'écailles. La base tripode émaillée se termine par des pieds arqués, en forme de pattes de fauve.
La seule photo concernant cet objet étant celle du catalogue de la vente Schevitch de 1907, le décor du revers nous est inconnu.
L’œuvre analysée ici est une de rares croix encore assemblée à son pied tripode, qui s'ajoute aux quatre jusqu'ici répertoriées dans le Corpus des émaux méridionaux II (1190-1215) : celle du musée Pouchkine (inv. 9 phi 25; UK 89189), celle autrefois dans la collection Sneyd, en Angleterre (UK 89160), celle autrefois dans la collection Baverey de Lyon (UK 90767) et celle mentionnée dans la vente du 16 avril 1841 à Paris (UK 91072), dont nous ignorons la localisation actuelle et pour laquelle nous ne disposons pas de photographies anciennes. La brièveté de la description du catalogue de 1841 ne permet pas d'avancer avec certitude une identification de cette croix avec les autres connues ; cependant, Geneviève François (dossier Corpus, notes manuscrites 1990, voir Documentation oeuvre) a proposé d'y reconnaitre la croix massive sans pied aujourd'hui au Smithsonian Museum de Washington, inv. Gellatly 233-1 (UK 81309) et provenant de la collection Julius Goldsmith.
La gravure au trait encore très roman et l'emploi très parcimonieux du relief (utilisé seulement pour la tête d'applique) font pencher pour une datation au tout début du XIIIe siècle, conforme à celle proposée pour deux croix massives tout à fait comparables : celle de la vente Schevitch de 1906 (5 avril 1906, Paris, n° 175; UK 89245) et celle présente dans la galerie Brimo de Laroussilhe (Paris) en 2002 (UK 89059).
À l'avers, au centre, figure gravée du Christ crucifié, souffrant, la tête classicisante rapportée. Au-dessus, main de Dieu bénissant inscrite dans un disque et le titulus, abrégé sur deux lignes. Le fond de la croix est entièrement gravé selon le motif du vermiculé.
Le nœud est décoré de rinceaux en réserve sur un fond émaillé, le fût orné d'écailles. La base tripode émaillée se termine par des pieds arqués, en forme de pattes de fauve.
La seule photo concernant cet objet étant celle du catalogue de la vente Schevitch de 1907, le décor du revers nous est inconnu.
L’œuvre analysée ici est une de rares croix encore assemblée à son pied tripode, qui s'ajoute aux quatre jusqu'ici répertoriées dans le Corpus des émaux méridionaux II (1190-1215) : celle du musée Pouchkine (inv. 9 phi 25; UK 89189), celle autrefois dans la collection Sneyd, en Angleterre (UK 89160), celle autrefois dans la collection Baverey de Lyon (UK 90767) et celle mentionnée dans la vente du 16 avril 1841 à Paris (UK 91072), dont nous ignorons la localisation actuelle et pour laquelle nous ne disposons pas de photographies anciennes. La brièveté de la description du catalogue de 1841 ne permet pas d'avancer avec certitude une identification de cette croix avec les autres connues ; cependant, Geneviève François (dossier Corpus, notes manuscrites 1990, voir Documentation oeuvre) a proposé d'y reconnaitre la croix massive sans pied aujourd'hui au Smithsonian Museum de Washington, inv. Gellatly 233-1 (UK 81309) et provenant de la collection Julius Goldsmith.
La gravure au trait encore très roman et l'emploi très parcimonieux du relief (utilisé seulement pour la tête d'applique) font pencher pour une datation au tout début du XIIIe siècle, conforme à celle proposée pour deux croix massives tout à fait comparables : celle de la vente Schevitch de 1906 (5 avril 1906, Paris, n° 175; UK 89245) et celle présente dans la galerie Brimo de Laroussilhe (Paris) en 2002 (UK 89059).
Représentations
Commentaire Représentations :
Avers : Crucifixion, revers : ?
Historiques de collection
Collection :
Vente 20 Juin 1906, Paris, n° 34 (acquisition par Dimitri Schevitch pour 800 francs) ; vente après décès D. Schevitch, 13 avril 1907, Paris, n° 21 (acquisition par Simon Goldschmidt pour 825 francs).
Bibliographies / archives
Référence :
Chevallier, Catalogue des Objets d'art et de Haute curiosité du Moyen Age et de la Renaissance. Faîences italiennes et hispano-mauresques. Emaux champlevés et peints de Limoges, orfèvrerie, bronzes. Sculptures en pierre, bois et ivoire. Meuble et sièges. Fauteuil Louis XV couvert en ancienne tapisserie, Paris 1906
Commentaire Bibliographies / archives :
p. 8, n° 34.
Commentaire Bibliographies / archives :
p. 8, n° 21.
Commentaire Bibliographies / archives :
p. 117.
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Musée du Louvre (Paris) / Ville de Limoges - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Rédacteur
Lorenzo Margani