Mauri, Marcel
Père : Mauri, Jean Baptiste (limonadier)
Biographie publiée dans Oran : ville et architecture 1790-1960. :
MAURI Marcel Joseph
(Oran (DZ) 1906-? apr. 1960)
Issu d’une famille originaire de la province d’Alicante en Espagne, Mauri est un ancien élève de l’École des beaux-arts d’Oran puis de celle de Paris où il est accepté en 1926. Il est actif à Oran entre les années 1930 et les années 1960, où il est l’auteur d’une production moderniste singulière. Dans les années 1930, il est un membre actif (trésorier adjoint) du syndicat d’initiative des habitants des quartiers neufs d’Oran. Dans les années 1950, en collaboration avec l’architecte Pons, Mauri réalise plusieurs projets avec le bureau d’études AT.BAT. Par la suite, il travaille en association avec son fils Marcel (1935-), architecte diplômé de l’École des beaux-arts de Paris en 1963.
Sources : Base Agorha ; ANOM, état civil.
Biographie rédigée par Marie-Laure Crosnier Leconte :
Matricule de l’Ecole des Beaux-Arts : 8456. Marcel Joseph Mauri, né à Mascara (Algérie) le 10 février 1906, fils de Juan Bautista [Jean Baptiste] Mauri limonadier, et d'Isabelle Soriano, élève de l'École des Beaux-arts d'Oran pendant deux ans (lettre du directeur, sans date), élève de l’atelier préparatoire de Henry Bans, a tenté l'admission en février et mai 1925, admis en 2è classe le 17 mars 1926, obtient 2 2è mentions en éléments analytiques pour un total de 2 valeurs les 26 octobre 1926 et 24 juillet 1928 (architecte à ?, Algérie; père et associé de Marcel Mauri fils; salle des fête de Port-aux-Poules (Algérie) en 1955, marché de gros de Sidi Bel Abbès dans les années 1950, immeubles de logements en Algérie; Archives nationales de France, AJ/52/1270, dossier d’élève; Cité de l'architecture et du patrimoine, fonds dossiers d'œuvres de la direction de l'Architecture et de l'Urbanisme (DAU), 133 ifa, DAU-0-MAUMA).
La première date de présence (la seule parfois) est celle du concours d'admission et la seconde date celle de la dernière mention de présence de l'élève à l'Ecole.
p. 347