Quelques charges du compositeur de Lohengrin. / Peu d'artistes furent aussi souvent, et parfois aussi cruellement caricaturés que Wagner. Au début de sa vie, son talent, discuté avec acharnement, donn [...]
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Titre :
Quelques charges du compositeur de <i>Lohengrin</i>. / Peu d'artistes furent aussi souvent, et parfois aussi cruellement caricaturés que Wagner. Au début de sa vie, son talent, discuté avec acharnement, donna naissance à d'amusantes charges. Wagner vint à Paris en 1861 et l'on siffla <i>Tannhäuser</i>; en 1887 et en 1891, on siffla <i>Lohengrin</i>. Et des satires graphiques se répandirent à profusion qui représentèrent un Wagner casqué, ou les "malheureux spectateurs bâillant à l'audition de ses oeuvres". Pendant des mois, Cham illustra des pages du <i>Charivari</i> avec le musicien de "Tanneaux-airs". Des légendes comiques et souvent "roses" se moquaient du "Tétralogre Wagner", du "toqué qui sert une musique d'épileptiques". Wagner semblait peu se soucier de ces caricatures; en 1866, il écrivait à Nietzsche: "Les images du <i>Punsch</i> sont commandées à un pauvre malheureux qui en a besoin pour vivre. Grand bien lui fasse et que cela lui procure une bonne table." / Pourtant, lorsque les journaux allemands et viennois l'attaquèrent en 1880, il ne put réprimer une mauvaise humeur compréhensible; et il avoua à M. N. Oesterlein, le créateur du Musée Wagner, "que, si cela devait continuer, il ferait condamner ces feuilles à scandales". / Il dédaigna cependant de répondre et évita ainsi de nouvelles railleries.
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Légende :
Quelques charges du compositeur de <i>Lohengrin</i>. / Peu d'artistes furent aussi souvent, et parfois aussi cruellement caricaturés que Wagner. Au début de sa vie, son talent, discuté avec acharnement, donna naissance à d'amusantes charges. Wagner vint à Paris en 1861 et l'on siffla <i>Tannhäuser</i>; en 1887 et en 1891, on siffla <i>Lohengrin</i>. Et des satires graphiques se répandirent à profusion qui représentèrent un Wagner casqué, ou les "malheureux spectateurs bâillant à l'audition de ses oeuvres". Pendant des mois, Cham illustra des pages du <i>Charivari</i> avec le musicien de "Tanneaux-airs". Des légendes comiques et souvent "roses" se moquaient du "Tétralogre Wagner", du "toqué qui sert une musique d'épileptiques". Wagner semblait peu se soucier de ces caricatures; en 1866, il écrivait à Nietzsche: "Les images du <i>Punsch</i> sont commandées à un pauvre malheureux qui en a besoin pour vivre. Grand bien lui fasse et que cela lui procure une bonne table." / Pourtant, lorsque les journaux allemands et viennois l'attaquèrent en 1880, il ne put réprimer une mauvaise humeur compréhensible; et il avoua à M. N. Oesterlein, le créateur du Musée Wagner, "que, si cela devait continuer, il ferait condamner ces feuilles à scandales". / Il dédaigna cependant de répondre et évita ainsi de nouvelles railleries.
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p. 19
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