[1828, peinture, rapport Institut primitif 2]Rapport de l'Institut sur les envois de 1828, peintureT [...]
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Description
[1828, peinture, rapport Institut primitif 2]
Rapport de l'Institut sur les envois de 1828, peinture
TYPE : rapport de l'Institut de France - primitif
PAGE DE TITRE : [sans titre]
LIEU DE REDACTION : Paris
DATE : 1828
COMMENTAIRE : pièce déclassée dans le carton de pièce annexes 5 E 21 (1831) des archives de l'Académie des beaux-arts.
Rapport de l'Institut sur les envois de 1828, peinture
TYPE : rapport de l'Institut de France - primitif
PAGE DE TITRE : [sans titre]
LIEU DE REDACTION : Paris
DATE : 1828
COMMENTAIRE : pièce déclassée dans le carton de pièce annexes 5 E 21 (1831) des archives de l'Académie des beaux-arts.
Descriptions
Transcription :
L’Académie [rayé : sait] lorsqu’elle expose au public les ouvrages des élèves de l’École de Paris et de ceux de l’Académie de France à Rome a toujours besoin de prémunir l’opinion contre le jugement d’une critique dont le défaut ordinaire est d’être hors de mesure avec les objets dont elle s’occupe. Tantôt elle applique à de simples essais limités par des conditions scholastiques la censure dont on ne saurait user qu’en vue des ouvrages indépendants, tantôt dans les parallèles [rayé : qu’elle ; mis à la place : qu’on] établit entre les productions d’une année et celles d’une autre, on voit [regretter ?] cette prévention qui voudrait soumettre les [un mot ill.] du talent à une progression illimitée que la nature n’accorde à aucun genre et que les travaux [un mot ill.] eux-mêmes ne connaissent pas. On ne peut pas entendre qu’en tout genre les Écoles sont beaucoup plus propres à conserver qu’à créer, à empêcher la décadence qu’à procurer une ascension chimérique, à maintenir [rayé : dans certains cas le goût dans] les bons principes et le bon goût dans les études, qu’à ouvrir ces [un mot ill.] de l’originalité qu’aucune méthode n’enseigne. / L’Académie à l’égard [rayé : des études] des élèves pensionnaires à Rome a toujours cherché [rayé : à concilier ; mis à la place : dans les études qu’elle leur prescrit], le milieu entre une sujétion propre à rétrécir le génie et une indépendance dont l’effet prématuré ne produirait que des écarts et des chutes. C’est sous ce point de vue qu’il faut considérer et qu’il faut juger les ouvrages qui forment le tribut annuel de l’École de Rome envoyé à celle de Paris. On a vu l’an passé par l’exemple de la grande composition de M. Court que l’Académie encourageait mais qu’elle ne saurait prescrire d’aussi grands efforts. / Si l’exposition des ouvrages en peinture de cette année n’offre pas d’aussi [rayé : grande ; mis à la place : d’importante] entreprise l’Académie n’en saurait faire un reproche aux pensionnaires peintres. Elle reconnait au contraire que les obligations imposées et les seules qui puissent l’être par le règlement ont été fidèlement remplies. / M. Norblin pour l’étude de sa [vide] année a envoyé la figure d’une baigneuse où l’on a loué [rayé : l’ensemble dans la ; mis à la place : d’une] disposition grande et généralement agréable, une pose heureuse, un dessin d’un bon caractère et bien soutenu et à quelques détails près dans la partie supérieure du dos un ensemble fort satisfaisant. Le désir de faire d’une étude un tableau d’agrément aura engagé M. Norblin à se jeter dans des accompagnements un peu exubérants de draperies généralement molles et égales et d’un paysage qui pour n’être qu’un fond a trop de prétention et d’importance. / M. La Rivière [sic] s’est exercé sur une scène rustique de chevriers. Ce sujet peut prêter à plus d’un genre d’études tant pour la couleur que pour le dessin. Le ton général du tableau est vigoureux, peut-être trop pour une scène de plein-air, le fond en est bien entendu et d’une belle harmonie, l’aspect général a de la beauté. La manière de peindre est large et facile. On y voudrait dans le dessin moins de ces incorrections, qu’une révision plus scrupuleuse aurait fait apercevoir et corriger à son auteur. / M. Féron pour l’étude de sa première année a envoyé [rayé : pour étude] une figure à laquelle il a donné le nom d’un Athlète blessé. / On ne recherchera pas si indépendamment du caractère que ce nom aurait pu imposer [rayé : au dessin] aux formes de son personnage, il n’y a pas un peu de mollesse de dessin. Si le ton un peu débile de la figure [rayé : n’aurait pas] n’est pas aussi un peu trop d’accord avec ce que l’harmonie générale offre de doux mais de languissant. Il y a sans doute de l’harmonie dans l’ouvrage mais on aimerait à voir cette qualité se prononcer sur un ensemble dont toutes les parties tendraient à l’énergie et à une expression plus vigoureuse. Mais on aime à respecter que c’est le coup d’essai et le premier ouvrage de ce pensionnaire. / M. Debay s’est fait honneur dans la copie qu’il a exécuté de la descente de croix par Garofolo.
Localisations
Institution :
Cote / numéro :
Académie des beaux-arts, 5 E 21
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Rédacteur
France Lechleiter