Hope, William
Hope acquiert des œuvres lors des ventes des collections Durand (1836), Canino (1837), Magnoncour (1839) et Beugnot (1840).
Sa collection est dispersée en plusieurs ventes : 1849 (Londres), 1855 (quatre ventes, Paris) et 1858 (Paris).
D'origine néerlandaise, le banquier Hope s'installe à Paris en 1833, où rapidement il fréquente le grand-monde. En 1838, il achète le fastueux hôtel de Monaco, rue Saint-Dominique, qu'il fait entièrement réaménager. Il y installe ses collections qui couvrent aussi bien l'antiquité que les toiles de maître. Il est naturalisé français en 1848 par Louis-Philippe, mais avec la chute de la Monarchie de Juillet, il fait transporter ses collections en Angleterre, où il s'installe dans sa propriété de Rushton Hall. Il revient à la fin de sa vie à Paris, où il meurt en 1855. L'hôtel de Monaco et son mobilier est alors vendu par son héritier, V.H. Crosby ; les collections étaient toutefois majoritairement restées en Angleterre.