Franck, Bernard
Pas d'illustration
Biographie
Commentaire biographique :
Fils de Joseph, employé de commerce, et de Betty Beer, Bernard Franck épousa Laure Mathilde Beer. Il était fabricant de matériel militaire. Son entreprise de ferblanterie et d'équipements militaires, située 150-152, rue du Vivier à Aubervilliers, fut reprise par son fils André.
Il collectionna militaria et bibelots de vitrine de 1875 à sa mort. Sa collection concerne essentiellement les 18e et 19e siècles français, et particulièrement la période du Premier Empire.
Il prêta à de nombreuses expositions dont l’Exposition universelle (Paris, 1900), l’Art français du 18e siècle (Bruxelles, 1904), le Centenaire d’Eugène Isabey et de Raffet (Paris, 1904), Le XVIIIe siècle (Paris, BN, 1906), etc. La sélection d’objets présentée à l’Exposition universelle de 1900 fut acquise par J. P. Morgan qui la donna au Metropolitan Museum of Art le 17 décembre 1917 (Frits Lugt, Les Marques de collections, supplément, 1956, p. 142).
En 1902, Franck publia sa Collection de 124 carnets de bal du xviiie siècle formée par M. Bernard Franck, à Paris, de l’année 1875 au 23 avril 1902 (Paris : Gerschel photographe, 1902, [62] p. n. ch. : [64] pl. avec fig. photogr., et 1 portr. front.) Tirée à 20 ex., dont un dédicacé à Jacques Doucet, juin 1912 ([4 F 465.), Pierpont Morgan en aurait acquis tous les exemplaires restants après avoir acheté cette collection à B. Franck (G. C. Williamson, Behin My Library Door, 1921, p. 107-108).
Une partie de la collection Franck fut dispersée après sa mort en une quinzaine de ventes aux enchères, la plupart anonymes. Cinq portent cependant son nom : quatre de 1931 à 1935, une en 1955. Ses héritiers furent spoliés de la partie restante par l’Allemagne pendant l’Occupation, dont des caisses furent retrouvées après guerre. (Frits Lugt, Les Marques de collections, supplément, 1956, p. 142).
Il collectionna militaria et bibelots de vitrine de 1875 à sa mort. Sa collection concerne essentiellement les 18e et 19e siècles français, et particulièrement la période du Premier Empire.
Il prêta à de nombreuses expositions dont l’Exposition universelle (Paris, 1900), l’Art français du 18e siècle (Bruxelles, 1904), le Centenaire d’Eugène Isabey et de Raffet (Paris, 1904), Le XVIIIe siècle (Paris, BN, 1906), etc. La sélection d’objets présentée à l’Exposition universelle de 1900 fut acquise par J. P. Morgan qui la donna au Metropolitan Museum of Art le 17 décembre 1917 (Frits Lugt, Les Marques de collections, supplément, 1956, p. 142).
En 1902, Franck publia sa Collection de 124 carnets de bal du xviiie siècle formée par M. Bernard Franck, à Paris, de l’année 1875 au 23 avril 1902 (Paris : Gerschel photographe, 1902, [62] p. n. ch. : [64] pl. avec fig. photogr., et 1 portr. front.) Tirée à 20 ex., dont un dédicacé à Jacques Doucet, juin 1912 ([4 F 465.), Pierpont Morgan en aurait acquis tous les exemplaires restants après avoir acheté cette collection à B. Franck (G. C. Williamson, Behin My Library Door, 1921, p. 107-108).
Une partie de la collection Franck fut dispersée après sa mort en une quinzaine de ventes aux enchères, la plupart anonymes. Cinq portent cependant son nom : quatre de 1931 à 1935, une en 1955. Ses héritiers furent spoliés de la partie restante par l’Allemagne pendant l’Occupation, dont des caisses furent retrouvées après guerre. (Frits Lugt, Les Marques de collections, supplément, 1956, p. 142).
Bibliographies / archives
Commentaire Bibliographies / archives :
Dossier de chevalier de la légion d'honneur (13 janvier 1923), LH/1025/32 (http://www.culture.gouv.fr/LH/LH076/PG/FRDAFAN83_OL1025032v001.htm)
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Rédacteur
Jérôme Delatour