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Daniel défendant l'honneur de Suzanne

Statut
Publiée
Contributeur
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Dernière modification
25/10/2023 18:20 (il y a environ 1 an)
Type d'oeuvre
Titres
Titre : 
Daniel défendant l'honneur de Suzanne
Localisations
Lieu de conservation : 
Commentaire Lieu de conservation : 
Le tableau est conservé dans une collection particulière française.
Type de Cote / numéro : 
Cote / numéro : 
14340
Type de Cote / numéro : 
Cote / numéro : 
369
Commentaire Cote / numéro : 
Numéro du catalogue de vente de 1845
Matérialité
Matériau : 
Technique : 
Dimensions
Hauteur : 
2,33
Largeur : 
1,9
Unité de mesure : 
Commentaire Dimensions : 
Dimensions de récolement.
Hauteur : 
2,08
Largeur : 
1,71
Unité de mesure : 
Commentaire Dimensions : 
Dimensions issues de l'inventaire après décès Fesch, 1839.
Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre : 
Rôle : 
Type de date : 
Date de création : 
1655 - 1656
Historiques de collection
Collection : 
Commandé vers 1655-1656 par Hervé, conseiller à la cour de Parlement, pour la Troisième chambre des Enquêtes du Palais à Paris ; coll. du marchand de tableaux Pierre Grand-Pré (mort vers 1809) ; sa vente, Paris, 21 février 1809, n° 30 ; acheté 521 francs par Charles Simon, doreur, marchand de tableaux et agent du cardinal Fesch ; coll. du cardinal Joseph Fesch ; estimé à 500 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch ; sa vente, Rome, 1845 ; acheté 506 francs par l'expert Georges probablement pour le compte de Moret ; coll. Moret ; sa vente, Paris, 28-29 avril 1859, n° 126 ; acheté 345 francs acheté par Gayard ; vendu à l'Hôtel Drouot le 4 décembre 1998 par l'étude Beaussant et Lefèvre (cat. 56).
Evénement : 
Description du catalogue de 1845 :

Déjà les juges ont condamné l'infortunée Suzanne ; mais une voix s'est élevée pour proclamer son innocence, c'est celle de Daniel. Le noble enfant, debout devant l'estrade où les juges étaient assis sont frappés d'étonnement, interpelle les accusateurs qui restent confondus en voyant leur crime découvert. Suzanne, que ce secours inattendu comble de joie, s'est jetée à genoux pour remercier Dieu. Les mains jointes sur son sein palpitant, elle lève au ciel des yeux pleins de reconnaissance et d'amour. Sa mise est une robe blanche à larges manches qui laissent ses bras nus jusqu'au coude. Un manteau bleu, que retient seulement sur les épaules un étroit ruban de même couleur, enveloppe ensuite dans ses nombreux replis tout le bas de son corps. Ses beaux cheveux blonds dénoués tombent en désordre sur ses épaules. Daniel a la tête nue, sa chevelure blonde boucle autour de son joli visage, son manteau blanc, rejeté sur les deux épaules à la fois, retombe derrière lui par dessus sa tunique bleue. Les deux vieillards sont enveloppés dans des manteaux, l'un noir, et l'autre gris. Une foule de spectateurs, que l'intérêt d'une pareille scène attire, se pressent autour des principaux personnages ; quelques-uns même ont gravi pour mieux voir jusqu'au péristyle d'un temple qui s'élève dans le voisinage, à côté d'une large pyramide.
Le peintre a parfaitement senti que la noble assurance qu'il donnait au jeune Daniel devait émaner de l'esprit de Dieu ; aussi cette divine influence éclate-t-elle dans les traits angéliques de son visage. Sur la figure de Suzanne fatiguée par les larmes, vient contraster le sentiment profond de bonheur dont la pénètre la manifestation de son innocence. Tous les yeux des spectateurs, les regards des juges, se dirigent avec une fixité scrutatrice sur les deux coupables, dont l'expression pleine de trouble dément la dénégation de leurs gestes. Le peintre a donc bien compris son sujet : il a donné à chacun des acteurs de cette scène palpitante d'intérêt, l'expression vraie et convenable à leurs situations réciproques. Mais, là où son génie éclate plus brillamment encore, c'est dans la manière dont il a disposé ses personnages. S'il a mis le jeune Daniel en évidence, c'est qu'il a senti qu'ici la justice humaine fesait place à la justice divine ; aussi voyons-nous les juges, laissés dans l'ombre, réduits au rôle tout passif de simples spectateurs : à coup sûr ceci montre chez Lebrun une grande pénétration et une profonde étude du coeur humain. Au reste, cela étonne peu de la part d'un homme qui a laissé deux traités fort intéressants, l'un sur la physionomie et l'autre sur les passions.
Evénement : 
Description du catalogue de 1841 :

Le style des personnages de cette belle composition, est d'une grande noblesse, et digne de son auteur, le fameux Lebrun.
Bibliographies / archives
Commentaire Bibliographies / archives : 
cat. 70, p. 192-193
Référence : 
fol. 429. n° 14340. Quadro in tela alto piedi sette, e un sesto, largo piedi cinque, e tre quarti rappresentante Daniele che difende l'innocenza di Susanna di Lebrun Scudi Cinquecento 500
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)