Atelier de maréchal
Titres
Titre :
Atelier de maréchal
Commentaires généraux
Commentaire général :
Il s'agit d'une copie d'après le tableau conservé à Cassel (Gemäldegalerie).
Localisations
Lieu de conservation :
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
M.93
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
3294
Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre :
Rôle :
Type de date :
Date de création :
Historiques de collection
Collection :
Coll. du cardinal Fesch, Rome ; estimé à 300 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch ; sa vente, Rome, 1845 ; acheté par Pierre-Bernard Mancel ; légué à la ville de Caen, 1872.
Evénement :
Description du catalogue de 1845 :
Sur une grande route, et à la porte d'une chaumière qui sert d'habitation à un maréchal-ferrant, un officier hollandais, dans le costume élégant de son époque, a mis pied à terre pour faire remettre un fer à son cheval. Déjà le maître maréchal, assisté d'un de ses aides, s'est emparé du pied de devant de ranimai qu'un autre homme tient par la bride, et il ne faut rien moins que les efforts réunis de nos trois hommes pour maintenir ce beau cheval blanc moucheté qui s'ombrage, et dont l'encolure et la vigueur annoncent une bète de race. Pendant ce temps, deux autres ouvriers viennent de mettre un cheval bai au travail, pour lui faire une opération dans la bouche. Derrière le maréchal, on voit un cavalier sur son cheval, et une pauvre femme qui tient un petit enfant dans ses bras. Plus loin un autre cavalier, enveloppé dans son manteau, précède une charette traînée par un cheval et conduite par deux hommes, dont l'un est à pied, et l'autre assis, le fouet à la main, sur les marchandises dont elle est chargée. Un peu en avant de ceux-ci, deux petits garçons sont arrêtés devant une marchande de gâteaux ; un autre conduit une petite charrette attelée d'une chèvre, dans laquelle est assis un tout jeune enfant. Enfin, tout auprès du travail, on remarque encore un ouvrier, et un apprenti qui affûte un outil sur une pierre. Un chien, une poule et deux canards, sont épars sur le terrain.
La même composition, peinte par Philippe Wouwermans, se trouvait autrefois au musée Napoléon. Celle-ci, par conséquent, nous offre l'exemple d'un de ces ouvrages qui, ainsi que nous l'avons dit plus haut, pourra laisser, jusqu'à un certain point, l'opinion de certaines personnes, en suspens. Cela est d'autant plus concevable, que cette agréable production est peinte avec une grande délicatesse de pinceau, qui prouve que l'artiste a eu en vue d'approcher de la brillante exécution de son frère.
Sur une grande route, et à la porte d'une chaumière qui sert d'habitation à un maréchal-ferrant, un officier hollandais, dans le costume élégant de son époque, a mis pied à terre pour faire remettre un fer à son cheval. Déjà le maître maréchal, assisté d'un de ses aides, s'est emparé du pied de devant de ranimai qu'un autre homme tient par la bride, et il ne faut rien moins que les efforts réunis de nos trois hommes pour maintenir ce beau cheval blanc moucheté qui s'ombrage, et dont l'encolure et la vigueur annoncent une bète de race. Pendant ce temps, deux autres ouvriers viennent de mettre un cheval bai au travail, pour lui faire une opération dans la bouche. Derrière le maréchal, on voit un cavalier sur son cheval, et une pauvre femme qui tient un petit enfant dans ses bras. Plus loin un autre cavalier, enveloppé dans son manteau, précède une charette traînée par un cheval et conduite par deux hommes, dont l'un est à pied, et l'autre assis, le fouet à la main, sur les marchandises dont elle est chargée. Un peu en avant de ceux-ci, deux petits garçons sont arrêtés devant une marchande de gâteaux ; un autre conduit une petite charrette attelée d'une chèvre, dans laquelle est assis un tout jeune enfant. Enfin, tout auprès du travail, on remarque encore un ouvrier, et un apprenti qui affûte un outil sur une pierre. Un chien, une poule et deux canards, sont épars sur le terrain.
La même composition, peinte par Philippe Wouwermans, se trouvait autrefois au musée Napoléon. Celle-ci, par conséquent, nous offre l'exemple d'un de ces ouvrages qui, ainsi que nous l'avons dit plus haut, pourra laisser, jusqu'à un certain point, l'opinion de certaines personnes, en suspens. Cela est d'autant plus concevable, que cette agréable production est peinte avec une grande délicatesse de pinceau, qui prouve que l'artiste a eu en vue d'approcher de la brillante exécution de son frère.
Evénement :
Description du catalogue de 1841 :
Ce tableau se fait remarquer par un relief extraordinaire, et une inconcevable finesse. On croit y retrouver le pinceau de Wouvermans.
Ce tableau se fait remarquer par un relief extraordinaire, et une inconcevable finesse. On croit y retrouver le pinceau de Wouvermans.
Bibliographies / archives
Commentaire Bibliographies / archives :
cat. 187, p. 335-336.
Référence :
Inventaire après décès du cardinal Fesch, Archivio dei 30 notari Capitolini, ufficio 11, notaio Apolloni Augustus, anno 1839, vol. 611, 37 r. 600 r.
fol. 218. n° 3294. Quadro in tela alto piede uno, e un sesto, largo piede uno, e un quarto rappresentante una Bottega di Marescallo con varie figure della maniera di Wovermas Scudi Trecento 300
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)