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La Peinture prise aux lettres. Ou comment définir une troisième structure visuelle en art

Coatleven-Brun, Angélique
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Publiée
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Dernière modification
01/12/2021 06:31 (il y a plus de 2 ans)
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Référence complète
Coatleven-Brun, Angélique. La Peinture prise aux Lettres : ou comment définir une troisième structure visuelle en art. Sous la dir. de Sorbé, Hélène. Thèse soutenue : Hist. art : Bordeaux III, 2012.
Auteurs
Nom de l'auteur : 
Coatleven-Brun, Angélique
Rôle : 
Nom de l'auteur : 
Sorbé, Hélène
Ouvrages
Titre ouvrage : 
La Peinture prise aux lettres. Ou comment définir une troisième structure visuelle en art
Mémoires / thèses
Type de mémoire : 
Université de soutenance : 
Année de soutenance : 
2012 - 2012
Descriptions
Résumé : 
La présente recherche s’attache à mettre en relief l’un des aspects particuliers de l’art : la peinture.Il s’agit, à la suite d’une pratique personnelle cultivée depuis plu¬sieurs années et explorant les relations complexes entre expression plastique et intégration de la lettre écrite, de réfléchir sur l’entité singulière qu’est l’écriture.C’est alors que, conjuguant le travail plastique et le travail de recher¬che, se conduit cette étude dont l’objectif se fonde et se développe autour de la question des rapports texte/image au sein des œuvres peintes traversant et construisant l’ensemble de l’histoire de l’art occidental.En 1924, l’artiste Paul Klee (1879-1940) déclare :« Ecrire et dessiner sont identiques en leur fond » . Un cloisonnement entre les disciplines littéraires et pictu¬rales fait néanmoins foi depuis des siècles et ce malgré l’étymologie commune des ter¬mes « écrire » et « dessiner » formulée à partir du mot grec grapheïn . Mais, au regard des pratiques artistiques menées par les cubistes, tels le po¬choir ou le papier collé, par les futuristes, tel le bouleversement des co¬des de composition et de mise en page, par Dada, telle la destruction du langage, par les surréalistes, telle l’« écriture automatique », par les lettristes, telle la prise en compte de la singularité de la lettre même, et par l’Art conceptuel envisageant l’écrit comme une matière à l’œuvre, nous voyons que les liens tissés entre le domaine iconique et le domaine textuel se renou¬vellent cons¬tamment et mérite un examen approfondi.Ainsi, notre recherche organise et analyse les différents usages concédés à la lettre par l’univers pictural. Elle met en valeur son intégration, son implication, son évolution et sa résonnance dans le champ visuel. La tra¬duction des modalités plastiques de l’écriture, après l’observation d’œuvres contemporaines comme celles de Jenny Holzer, de Claude Closky ou de Ta¬nia Mouraud, fait émerger l’indice d’une nouvelle organisation actuelle des codes graphiques qui, après le règne de la figuration et celui de l’abstraction en art, explore le graphème comme une matière picturale première et à part entière. Paul KLEE, Théorie de l’art moderne, Gallimard, Paris, (1956), 1998, p. 58. Bruno DUBORGEL, Figures du grapheïn, Publications Universitaires de Saint-Etienne, Saint-Etienne, 2000, pp. 11-12. « Grapheïn… A/ Primitivement, égratigner, écorcher… B/ Par suite, tracer des signes pour écrire ou pour dessiner, d’où : I/ Graver… II/ Ecrire… […] Le verbe graphô est attesté depuis Homère. Sens : “érafler” (Cf. Iliade 17, 599), tracer, dessiner, écrire, d’où rédiger un décret, etc. », extraits du Dictionnaire Grec-Français d’André Bailly (16e édition, Hachette, Paris, 1950) et du Dictionnaire étymologique de la langue grecque de Paul Chantraine (Histoire des mots, Klincksieck, Paris, 1968).
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)