Société des amis des arts d'Avignon

Une Société des amis des arts avait déjà eu une existence à Avignon entre les années 1826 et 1830. Une tentative de relance de cette Société primitive semble avoir eu lieu en 1858 à l’occasion des célébrations du « brave Crillon », figure militaire locale liée à la mémoire d’Henri IV, sans y parvenir.
C’est finalement en 1875 que réussit la manœuvre sur l’impulsion décisive de Pierre Piquet, peintre et directeur de l’École des beaux-arts de la ville.
Si le but de la nouvelle Société des amis des arts, autorisée par arrêté préfectoral du 8 février 1875 reste de « favoriser les progrès de l’art à Avignon » selon le premier article de ses Statuts, l’objectif s’avère à la fois plus ciblé et plus ambitieux. Le but est de faire d’Avignon un centre artistique accueillant « une école avignonnaise » digne de ses ancêtres (Les Mignard, Parrocel, Vernet, etc…), autour de ses nouveaux talents, comme Grivolas, Saïn chez les peintres et Bastet ou Charpentier chez les sculpteurs.
Ce projet, rapidement délaissé par la disparition en 1878 de Pierre Pique, aboutit enfin à la fin du siècle autour d'une nouvelle société, la Société Vauclusienne des amis des arts.

Les membres titulaires peuvent adhérer à la Société par la prise d’action à 50 francs valables pendant trois ans. Les souscripteurs peuvent aussi le devenir par l'achat d'un billet de loterie d'un franc.
La recette de la première année s’élève à 9565 francs en émanant de la souscription de 117 actions et de l’achat de 159 billets de loterie.