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Beethoven / Toute la terre lui vibrait comme une lyre. / Il soumit la forêt innombrable des sons; / Il y mena le peuple ivre des passions: / Bacchus ressucitait dans son divin délire. / Et les eaux et [...]

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Publiée
Contributeur
Tarek Berrada
Dernière modification
02/12/2021 13:23 (il y a environ 3 ans)
Titres
Titre : 
Beethoven / Toute la terre lui vibrait comme une lyre. / Il soumit la forêt innombrable des sons; / Il y mena le peuple ivre des passions: / Bacchus ressucitait dans son divin délire. / Et les eaux et le ciel, et les champs et les bois / Lui confiaient leurs lois, leurs fêtes, leurs orages. / Le loisir des bergers et le rêve des sages / Vivaient dans la tendresse immense de sa voix. / [strophe suivante:] Prométhée habita son art visionnaire; / La vérité pour lui s'allumait dans l'amour: / Il en ravit la flamme.... Et ce fut la misère / D'un corps souffrant parmi l'hostilité des jours; / Ce fut l'exil dans le silence, et le mystère / D'un dieu se consumant à sa propre beauté; / Ce fut l'homme ourdissant pour lui l'adversité: / Et dans ses maux Jésus regravit le Calvaire. / [strophe suivante] Cependant, il créait, déchiré de splendeurs / Telles que la pensée à jamais s'en étonne. / Son chant fut la candeur du soleil qui rayonne, / La bonté des moissons, la pureté des pleurs. / Il vendangea la vigne odorante des coeurs: / Son esprit douloureux saignait comme un automne./ [Strophe suivante:] La mort seule fuyait, qu'il révait d'accueillir. / Il la fléchit enfin. Elle vint, tutélaire: / Lui, souriait, ayant de son art fait jaillir / Un éternel baiser répandu sur la terre... / Georges Pioch
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Commentaires descriptifs
Commentaire descriptif : 
Supplément au numéro de Musica-Noël (décembre 1909).
Représentations
Légende : 
Beethoven / Toute la terre lui vibrait comme une lyre. / Il soumit la forêt innombrable des sons; / Il y mena le peuple ivre des passions: / Bacchus ressucitait dans son divin délire. / Et les eaux et le ciel, et les champs et les bois / Lui confiaient leurs lois, leurs fêtes, leurs orages. / Le loisir des bergers et le rêve des sages / Vivaient dans la tendresse immense de sa voix. / [strophe suivante:] Prométhée habita son art visionnaire; / La vérité pour lui s'allumait dans l'amour: / Il en ravit la flamme.... Et ce fut la misère / D'un corps souffrant parmi l'hostilité des jours; / Ce fut l'exil dans le silence, et le mystère / D'un dieu se consumant à sa propre beauté; / Ce fut l'homme ourdissant pour lui l'adversité: / Et dans ses maux Jésus regravit le Calvaire. / [strophe suivante] Cependant, il créait, déchiré de splendeurs / Telles que la pensée à jamais s'en étonne. / Son chant fut la candeur du soleil qui rayonne, / La bonté des moissons, la pureté des pleurs. / Il vendangea la vigne odorante des coeurs: / Son esprit douloureux saignait comme un automne./ [Strophe suivante:] La mort seule fuyait, qu'il révait d'accueillir. / Il la fléchit enfin. Elle vint, tutélaire: / Lui, souriait, ayant de son art fait jaillir / Un éternel baiser répandu sur la terre... / Georges Pioch
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Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre : 
Type de date : 
Date de création : 
décembre 1909
Liens entre oeuvres
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Notice œuvre : 
Bibliographies / archives
Commentaire Bibliographies / archives : 
s. p.
Ouvrages numériques
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Média : 
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
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