Cercle des Deux-Collines

« Vous êtes prié de prendre part à la fin comique du Cercle des Deux-Collines, suicidé par persuasion, à l'âge très tendre de quinze semaines et dix-huit jours, plus de temps que n'ont duré tant d'autres entreprises lyonnaises bien plus dignes de vivre. [...] Que d'autres fassent mieux que nous, s'ils le peuvent. »
(source : Audin, Marius, Bach-Sisley, Jean, Boucher, Maurice et Vallas, Léon. Le manteau d’Arlequin. Lyon : Cercle des Deux-Collines, 1919)

« L'imprimerie de Marius Audin, créée en 1919 sous le nom de la Maison des Deux-Collines, fut aussi, à ses débuts, une galerie d'art et un cercle intellectuel. La galerie fit long feu et ne dura que trois ou quatre mois. Quant au cercle intellectuel, qui se réunissait chaque jeudi, il ne vit guère plus longtemps et mourra de sa belle mort après une série de réunions plutôt tumultueuses, les prises de position étant sans doute aussi nombreuses, variées et catégoriques que les participants. »
(source : https://catalogue.bm-lyon.fr/ark:/75584/pf0000682756.locale=fr )