[1896, peinture, rapport Institut procès-verbal]Rapport sur les envois de peinture de 1896TYPE : rap [...]
Pas d'illustration
Description
[1896, peinture, rapport Institut procès-verbal]
Rapport sur les envois de peinture de 1896
TYPE : rapport de l'Institut de France - officiel
AUTEUR : Gérôme, Jean Léon ; Detaille, Édouard
PAGE DE TITRE : Séance du 4 juillet 1896. M. Gérôme au nom de M. Detaille, empêché, donne lecture du raport sur les envois de MM. les pensionnaires peintres
LIEU DE REDACTION : Paris
DATE : 04/07/1896
COMMENTAIRE : le rapport sur les envois de peinture de 1896 conservé dans les archives de l'Académie de France à Rome (carton 132, folios 1-4) est identique à la version du procès-verbal de l'Institut.
Rapport sur les envois de peinture de 1896
TYPE : rapport de l'Institut de France - officiel
AUTEUR : Gérôme, Jean Léon ; Detaille, Édouard
PAGE DE TITRE : Séance du 4 juillet 1896. M. Gérôme au nom de M. Detaille, empêché, donne lecture du raport sur les envois de MM. les pensionnaires peintres
LIEU DE REDACTION : Paris
DATE : 04/07/1896
COMMENTAIRE : le rapport sur les envois de peinture de 1896 conservé dans les archives de l'Académie de France à Rome (carton 132, folios 1-4) est identique à la version du procès-verbal de l'Institut.
Descriptions
Transcription :
[p. 295] L'Académie des Beaux-Arts est heureuse de constater qu'au point de vue des prescriptions réglementaires elle n'a à signaler qu'une légère infraction à l'ensemble des travaux et des efforts dans des voies très différentes. M. Leroux pour son envoi de première année a rempli exactement la teneur du règlement. Dans son tableau le Bélisaire le sujet n'est pas suffisamment indiqué : si l'on avait pas le titre sous les yeux il serait impossible de discerner que cette figure de vieillard accompagné d'un enfant est le Bélisaire que la légende a popularisé et nous représente tendant son casque pour recevoir une obole : peinture lourde, caractère vulgaire particulièrement dans la tête, néanmoins c'est une toile solidement peinte, mais qu'il faut considérer surtout comme une sérieuse étude d'atelier plutôt que comme un tableau. M. Leroux a envoyé deux dessins : le premier d'après un tombeau romain au Vatican est bien interprété, le second représentant l'Incendie du bourg d'après Raphaël est une copie défectueuse. Pour son envoi de deuxième année, M. Descheneau a fait une étude de femme à son lever. Le torse en [p. 296] pleine lumière est une exécution solide, les jambes et les mains sont d'un dessin insuffisant, la négresse penchée est un bon morceau de peinture. L'uniformité de la coloration du fond, évidemment voulue, est d'un ton lourd, l'arrangement est d'un ton douteux. L'esquisse de M. Lavergne n'est pas encore arrivée et n'a pu être examinée. Sa copie de la Vierge d'après Jean Bellini est faite avec soin et avec une sérieuse préoccupation et un respect intelligent de la manière du maître : les draperies, la robe noire du moine sont d'une exécution particulièrement satisfaisante. M. Devambez a peint pour son envoi de quatrième année Madeleine voyant le Christ pour la première fois. Sa toile dépasse de beaucoup la mesure indiquée et l'Académie a le devoir de signaler en la blâmant cette infraction au règlement d'autant plus que la dimension des fonds adoptés par M. Devambez nuisent absolument au sujet qui eût été bien plus intéressant si ces fonds avaient eu des proportions moindres, la préoccupation du pittoresque l'a emporté sur la recherche du style. La composition est ingénieuse et vivante et dénote d'une remarquable aptitude pour l'arrangement et le groupement des masses. La figure de Madeleine est très incomplète et la silhouette indécise comme mouvement. Le personnage du Christ manque absolument de beauté et de noblesse, comme cette toile doit être retravaillée il suffit d'indiquer à M. Devambez la défectuosité pour être certain qu'il en tiendra compte. La toile de M. Lavalley (les Noces de Flore et de Zéphyr, envoi de 4e année) ne laisse pas de dénoter un progrès sur ses derniers envois, en dépit des colorations qui sont difficiles à accepter. Il y a dans ce tableau un parti pris, une harmonie conventionnelle qui semblerait vouloir s'accorder avec le sujet mais qui nuit à la composition plus souvent qu'elle ne la sert. L'Académie tient à faire ses réserves les plus expresses [p. 297] sur le parti pris inadmissible au fond du tableau de M. Lavalley.
Localisations
Institution :
Cote / numéro :
Académie des beaux-arts, 2 E 19, p. 295-297
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Commentaire interne
Base Envois de Rome FMP, fichier Documents.fp7, notice : £Rapport envois, procès-verbal, 1896, peinture£ Notice créée le 19/06/2002. Notice modifiée le : 07/04/2017. Rédacteur : France Lechleiter.
Rédacteur
France Lechleiter