Debré, Olivier
Pas d'illustration
Noms
Naissance et mort
Date de naissance :
15 avril 1920
Lieu de naissance :
Commentaire Naissance :
Père : Debré, Anselme Robert (professeur en médecine) ; Grand-père maternel : Debat-Ponsan, Édouard (peintre) ; Grand-oncle : Garnier, Charles (architecte) ; Frère cadet : Debré, Michel (ancien Premier Ministre)
Date de mort :
1 juin 1999
Lieu de mort :
Biographie
Commentaire biographique :
Biographie rédigée par Marie-Laure Crosnier Leconte :
Matricule de l’Ecole des Beaux-Arts 10274. Olivier Philippe Debré, né à Paris 7è le 15 avril 1920, fils d'Anselme Robert Debré (1882-1978) professeur en médecine, fondateur de la pédiatrie moderne, créateur des CHU et interne des hôpitaux de Paris, et de Jeanne Debat-Ponsan (1879-1929) médecin et fille du peintre Édouard Debat-Ponsan (1847-1913), et sœur de Jacques Debat-Ponsan (1882-1942) architecte, petit-neveu de Charles Garnier (1825-1898), jeune frère de Michel Debré (1912-1996) homme politique et Premier Ministre du général de Gaulle, élève au lycée Louis-le-Grand à Paris et à la Faculté des lettres de Paris, bachelier en philosophie, licencié ès-lettres, élève de Jacques Debat-Ponsan (à l'atelier le 17 janvier 1938) et de Martial, admis en 2è classe le 7 mars 1938, obtient un total de 22 ½ valeurs dont 2 3è Médailles en dessin ornemental et statique, 1è classe le 7 juillet 1942, obtient un total de 15 ½ valeurs, interrompt ses études pour se consacrer à la peinture après une première exposition à la galerie de Georges Aubry, rue de Seine à Paris 6è en 1941, rejoint la Résistance pendant l'Occupation, admis 4è au 2è essai du Concours de Rome le 26 février 1952, admis 1er au 2è essai et Prix Maréchal le 24 février 1955, dernière mention le 1er juillet 1958 (peintre abstrait à Paris; travaille chez Le Corbusier en 1938 et rencontre Pablo Picasso dans son atelier en 1942-43; après avoir étudié les grands classiques de la peinture, réalise ses premières toiles abstraites en 1943 et ses premières gravures en 1945; à la veille de la libération, côtoie des peintres avant-gardistes comme Serge Poliakoff, Nicolas de Staël, Pierre Soulages, Georges Braque, Othon Friesz et André Dunoyer de Segonzac; voyage aux États-Unis en 1959 et fait connaissance avec les maîtres de l’expressionnisme abstrait entre autres Franz Kline, Mark Rothko, Jules Olitski, se démarque petit à petit de l'abstraction lyrique pour imposer "l'abstraction fervente", travaille sur les grands formats (parfois plus de 10 m de long) à partir de 1965; expose régulièrement au Salon d'automne de Paris à partir de 1949 et partout en France et dans le monde, notamment chez Michel Warren à Paris en 1956, aux États-Unis à la Philips Gallery à Washington et à la Galerie Knoedler à New-York en 1959, à la galerie Haaken A. Christensen à Oslo (Norvège) en 1966, et à la galerie Appel und Fertsch à Francfort (Allemagne); plusieurs de ses œuvres figurent au pavillon français de l'Exposition internationale de Montréal (Canada) en 1967, au pavillon de l'Europe de l'Expo 70 d'Osaka, à la Maison de France de l'Institut hébraïque de Jérusalem (Israël), à la mairie de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) en 1988, rideaux de scène de la Comédie française en 1987, de l'Opéra de Hong Kong (Chine) en 1989, du théâtre des Abbesses en 1996, décors et costumes d'un ballet de Carolyn Carlson à l'Opéra Bastille en 1997; participe au concours d'architecture pour la réalisation du Centre Georges-Pompidou à Paris en 1971; grande rétrospective sur son œuvre organisée au musée du Jeu de Paume à Paris en 1995 par Daniel Abadie, historien de l'art et critique; professeur chef d'atelier d'art mural à l'École des Beaux-arts à partir de 1980; parmi ses œuvres connues: Signe de ferveur noir en 1944 (peinture huile sur bois), Musiciens (Le trio) en 1949 (gravure à la pointe sèche, 120x90 cm), Etude pour le Concert champêtre vers 1951 (fusain et mine graphite sur papier, 109x74 cm), Bleu tache jaune (Grande bleue) en 1965 (Huile sur toile, 191x284,9 cm), LES PINS de LA TOUR en 1971 (huile sur toile, 65x81 cm), Série de gravures Signe-Paysage en 1970-80, Rouge de Loire Touraine en 1983-84 (huile sur toile, 220x602 cm), Gris rose de Loire en 1988 (huile sur toile, 38x55 cm), Taches bleu foncé aux raies verticales en 1989 (huile sur toile, 180x310 cm), Rose pâle de Bangkok aux taches jaunes en 1990 (huiles sur toile, 27x41cm); publications: L'Espace et le comportement, édition l'Échoppe, 1987, Perocco le perroquet, édition l'école des loisirs, 1989 (livre pour enfant avec Patrice Huerre), Espace pensé, espace créé, éd. Le Cherche-Midi, 1999; chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre 39-45, commandeur des Arts et des Lettres; 1er Prix international de peinture du Pays de Galles en 1976; marié à Denise Geneviève Mathilde Hortense Coulon (née à Paris le 7 mai 1923 et décédée à Paris le 12 septembre 2013), deux enfants, Patrice Debré (1945- ), médecin immunologiste et président du CA du CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) et Sylvie; oncle de Bernard Debré (né le 30 septembre 1944) médecin urologue et homme politique français, et de Jean-Louis Debré (né le 30 septembre 1944) homme politique français; mort à Paris le 1er juin 1999; inhumé au cimetière de Nazelles-Négron, Indre-et-Loire), avec sa mère et sa tante Simone Debat-Ponsan (1886-1986) seconde épouse d'André Morizet (1876-1942) maire de Boulogne-Billancourt et sénateur; Archives nationales de France, AJ/52/1289, dossier d’élève, et 19920445/127, feuille de valeurs; Vollmer, V, 1961, p. 419; Bénézit; Muriel Caron in AKL, 2000; Who's Who in France XXè siècle, 1è éd. 2001; Emmanuel Pernoud, Olivier Debré, Olivier Debré: les estampes et les livres illustrés, 1945-1991, Paris, Publications de la Sorbonne, janvier 1993; Encyclopédie audiovisuelle de l'Art contemporain [en ligne]; S.N, "Exposition L'abstraction fervente d'Olivier Debré" in Le point mis en ligne le 27 mars 2008; Notice sur la vie et travaux d'Olivier Debré, discours d'hommage prononcé par Jean Cortot le 11 Décembre 2002; Œuvres d'Olivier Debré exposées en 2003 au centre Georges Pompidou; site-web de la Galerie Louis Carré & Cie)
Matricule de l’Ecole des Beaux-Arts 10274. Olivier Philippe Debré, né à Paris 7è le 15 avril 1920, fils d'Anselme Robert Debré (1882-1978) professeur en médecine, fondateur de la pédiatrie moderne, créateur des CHU et interne des hôpitaux de Paris, et de Jeanne Debat-Ponsan (1879-1929) médecin et fille du peintre Édouard Debat-Ponsan (1847-1913), et sœur de Jacques Debat-Ponsan (1882-1942) architecte, petit-neveu de Charles Garnier (1825-1898), jeune frère de Michel Debré (1912-1996) homme politique et Premier Ministre du général de Gaulle, élève au lycée Louis-le-Grand à Paris et à la Faculté des lettres de Paris, bachelier en philosophie, licencié ès-lettres, élève de Jacques Debat-Ponsan (à l'atelier le 17 janvier 1938) et de Martial, admis en 2è classe le 7 mars 1938, obtient un total de 22 ½ valeurs dont 2 3è Médailles en dessin ornemental et statique, 1è classe le 7 juillet 1942, obtient un total de 15 ½ valeurs, interrompt ses études pour se consacrer à la peinture après une première exposition à la galerie de Georges Aubry, rue de Seine à Paris 6è en 1941, rejoint la Résistance pendant l'Occupation, admis 4è au 2è essai du Concours de Rome le 26 février 1952, admis 1er au 2è essai et Prix Maréchal le 24 février 1955, dernière mention le 1er juillet 1958 (peintre abstrait à Paris; travaille chez Le Corbusier en 1938 et rencontre Pablo Picasso dans son atelier en 1942-43; après avoir étudié les grands classiques de la peinture, réalise ses premières toiles abstraites en 1943 et ses premières gravures en 1945; à la veille de la libération, côtoie des peintres avant-gardistes comme Serge Poliakoff, Nicolas de Staël, Pierre Soulages, Georges Braque, Othon Friesz et André Dunoyer de Segonzac; voyage aux États-Unis en 1959 et fait connaissance avec les maîtres de l’expressionnisme abstrait entre autres Franz Kline, Mark Rothko, Jules Olitski, se démarque petit à petit de l'abstraction lyrique pour imposer "l'abstraction fervente", travaille sur les grands formats (parfois plus de 10 m de long) à partir de 1965; expose régulièrement au Salon d'automne de Paris à partir de 1949 et partout en France et dans le monde, notamment chez Michel Warren à Paris en 1956, aux États-Unis à la Philips Gallery à Washington et à la Galerie Knoedler à New-York en 1959, à la galerie Haaken A. Christensen à Oslo (Norvège) en 1966, et à la galerie Appel und Fertsch à Francfort (Allemagne); plusieurs de ses œuvres figurent au pavillon français de l'Exposition internationale de Montréal (Canada) en 1967, au pavillon de l'Europe de l'Expo 70 d'Osaka, à la Maison de France de l'Institut hébraïque de Jérusalem (Israël), à la mairie de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) en 1988, rideaux de scène de la Comédie française en 1987, de l'Opéra de Hong Kong (Chine) en 1989, du théâtre des Abbesses en 1996, décors et costumes d'un ballet de Carolyn Carlson à l'Opéra Bastille en 1997; participe au concours d'architecture pour la réalisation du Centre Georges-Pompidou à Paris en 1971; grande rétrospective sur son œuvre organisée au musée du Jeu de Paume à Paris en 1995 par Daniel Abadie, historien de l'art et critique; professeur chef d'atelier d'art mural à l'École des Beaux-arts à partir de 1980; parmi ses œuvres connues: Signe de ferveur noir en 1944 (peinture huile sur bois), Musiciens (Le trio) en 1949 (gravure à la pointe sèche, 120x90 cm), Etude pour le Concert champêtre vers 1951 (fusain et mine graphite sur papier, 109x74 cm), Bleu tache jaune (Grande bleue) en 1965 (Huile sur toile, 191x284,9 cm), LES PINS de LA TOUR en 1971 (huile sur toile, 65x81 cm), Série de gravures Signe-Paysage en 1970-80, Rouge de Loire Touraine en 1983-84 (huile sur toile, 220x602 cm), Gris rose de Loire en 1988 (huile sur toile, 38x55 cm), Taches bleu foncé aux raies verticales en 1989 (huile sur toile, 180x310 cm), Rose pâle de Bangkok aux taches jaunes en 1990 (huiles sur toile, 27x41cm); publications: L'Espace et le comportement, édition l'Échoppe, 1987, Perocco le perroquet, édition l'école des loisirs, 1989 (livre pour enfant avec Patrice Huerre), Espace pensé, espace créé, éd. Le Cherche-Midi, 1999; chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre 39-45, commandeur des Arts et des Lettres; 1er Prix international de peinture du Pays de Galles en 1976; marié à Denise Geneviève Mathilde Hortense Coulon (née à Paris le 7 mai 1923 et décédée à Paris le 12 septembre 2013), deux enfants, Patrice Debré (1945- ), médecin immunologiste et président du CA du CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) et Sylvie; oncle de Bernard Debré (né le 30 septembre 1944) médecin urologue et homme politique français, et de Jean-Louis Debré (né le 30 septembre 1944) homme politique français; mort à Paris le 1er juin 1999; inhumé au cimetière de Nazelles-Négron, Indre-et-Loire), avec sa mère et sa tante Simone Debat-Ponsan (1886-1986) seconde épouse d'André Morizet (1876-1942) maire de Boulogne-Billancourt et sénateur; Archives nationales de France, AJ/52/1289, dossier d’élève, et 19920445/127, feuille de valeurs; Vollmer, V, 1961, p. 419; Bénézit; Muriel Caron in AKL, 2000; Who's Who in France XXè siècle, 1è éd. 2001; Emmanuel Pernoud, Olivier Debré, Olivier Debré: les estampes et les livres illustrés, 1945-1991, Paris, Publications de la Sorbonne, janvier 1993; Encyclopédie audiovisuelle de l'Art contemporain [en ligne]; S.N, "Exposition L'abstraction fervente d'Olivier Debré" in Le point mis en ligne le 27 mars 2008; Notice sur la vie et travaux d'Olivier Debré, discours d'hommage prononcé par Jean Cortot le 11 Décembre 2002; Œuvres d'Olivier Debré exposées en 2003 au centre Georges Pompidou; site-web de la Galerie Louis Carré & Cie)
Parcours
Formation :
Date d'entrée / sortie dans l'école :
7 mars 1938
-
1 juillet 1958
Sujet concours admission :
Etude d'éléments analytiques d'architecture : Un monument à trois absides ; Composition d'architecture : Une gare de ceinture
Matricule :
10274
Date de passage en première classe :
7 juillet 1942
Commentaire Parcours :
La première date de présence (la seule parfois) est celle du concours d'admission et la seconde date celle de la dernière mention de présence de l'élève à l'Ecole.
Bibliographies / archives
Type de référence :
Sources en ligne
Organisme :
Référence de notice :
11898977
Date de consultation :
20/08/2009
Url document source :
Organisme :
Référence de notice :
500025847
Date de consultation :
17/05/2011
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)