Le Christ en Croix adoré par deux donateurs
dominikos Theotokopoulos e'poiei
en caractères grecs, avec le dernier mot illisible
Église du monastère des religieuses hiéronymites de la Reina, Tolède ; à la suite de la suppression de ce monastère, acheté avec quatre tableaux de Tristán par le baron Taylor, lequel séjournait alors en Espagne, pour constituer la collection espagnole de Louis-Philippe, 1836 (reçu du 03/03/1836, délivré à Gregoria Pérez del Valle, certainement une religieuse du monastère concerné) ; Galerie espagnole de Louis-Philippe, Paris, musée du Louvre, ouverte en janvier 1838 ; réserves du Louvre, 1848 ; restitué à Louis-Philippe, 1850 ; sa vente, Londres, Christie et Manson, 07/05/1853, n°109 (comme provenant d'un couvent d'un couvent de Tolède) ; Pearce, marchand d'art, Londres ; Isaac Pereire (1806-1880), banquier et homme politique, Paris ; donné par ce dernier à la ville de Prades (Pyrénées-Orientales), septembre 1863, pour saluer sa récente élection comme député des Pyrénées-Orientales, placé, à sa suggestion, dans la grande salle du tribunal de Prades ; transféré à la mairie de Prades en raison de la suppression des symboles religieux dans les prétoires, 1904 ; repéré par le sculpteur américain George Grey Barnard qui cherche à l'acheter pour le Metropolitan Museum de New York (cf. Gimpel) ; examiné sur place par Paul Lafond, spécialiste français de Greco, alors conservateur du musée de Pau, 1906 ; classé Monument historique, 1907 ; à la suite d'interventions de diverses personnalités, dont Mme Veuve Pereire et l'amateur Édouard Aynard, acquis de la ville de Prades, 1908 (comme Greco, Christ en croix entre deux donateurs).
n° 1290, p. 195
II, n° 74, p. 49
n° 262, p. 169-170