L'outillage du Premier Mésolithique dans le Nord de la France et en Belgique. Eclairages fonctionnels.
Pas d'illustration
Auteurs
Nom de l'auteur :
Guéret, Colas
Rôle :
Nom de l'auteur :
Valentin, Boris
Rôle :
Ouvrages
Titre ouvrage :
L'outillage du Premier Mésolithique dans le Nord de la France et en Belgique. Eclairages fonctionnels.
Mémoires / thèses
Type de mémoire :
Université de soutenance :
Année de soutenance :
2013
- 2013
Domaine(s) de recherche :
Descriptions
Résumé :
En comparaison avec les armatures de projectiles micro lithiques et géométriques très caractéristiques, l'outillage mésolithique reste en marge dans les études lithiques. Cette situation s'explique par son apparence peu typée qui limite la pertinence des approches morpho-typologiques. Cette thèse se propose de redéfinir l'outillage sous l'angle techno-fonctionnel par l'application de méthodes tracéologiques, dans l'objectif de replacer ces objets dans un cycle d'activités plus complet. Les quatre gisements principaux considérés sont attribuables au Premier Mésolithique (Xème- VIIe millénaire av. notre ère) et sont tous situés dans le Nord de la France et en Belgique. L'analyse des collections lithiques a permis de mettre en évidence un outillage brut très important qui constitue la majorité des objets utilisés par les préhistoriques. Ce résultat amène a ré interroger les acquis des études qui ne raisonnaient que sur les pièces retouchées volontairement. Les 501 zones utilisées reconnues montrent logiquement que les Mésolithiques ont transformé des matières animales, en particulier la peau. L'artisanat végétal apparait lui aussi très bien représenté, ce qui constitue un vrai changement par rapport au Paléolithique. Le raclage des plantes et du bois était probablement une activité majeure pendant toute la période mésolithique. Des contrastes peuvent être observés entre les gisements, probablement en raison de fonctions de site différentes. fi est certain que cette variabilité est aussi liée à des facteurs chrono-culturels qui pourront à l'avenir être mieux compris grâce à une approche intégrée comme celle qui a été développée dans cette thèse.
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)