Hipposandale
Cette protection s'adapte sur le sabot d'un cheval : elle est formée une semelle striée et percée en son centre, avec trois parois qui s'ajustes à l'arrière et de chaque côté. Des anneaux métalliques mobiles permettaient la fixation au moyen de liens.
Les hipposandales (en latin soleae ferreae) apparaissent à époque romaine, et permettent la protection des sabots non ferrés. Leurs formes présentent plusieurs variantes : voir des exemplaires de comparaison dans P. Halbout, C. Pilet , C. Vaudour (dir.), Corpus des objets domestiques et des armes en fer de Normandie du Ier au XVe siècle, Cahier des Annales de Normandie, 1987, au British Museum (https://www.britishmuseum.org/collection/search?object=hipposandal) ou au musée de Reims (https://musees-reims.fr/oeuvre/hipposandale-385586881722419960). Ils sont particulièrement fréquent en Gaule à partir du milieu du 1er siècle, et disparaissent vers le 5e siècle, quand on a commencé à clouter les sabots. Les chevaux étaient omniprésents dans la vie romaine, utilisés aussi bien pour le transport que pour les travaux agricoles ou dans l'armée. Muret a dessiné, pour la publication de l'Atlas des Antiquités gallo-romaines du Vieil-Évreux de Th. Bonnin paru en 1845 des hipposandales proches trouvées sur le site normand (pl. XLI).
Bibliographie : W.H. Manning, Catalogue of Romano-British Iron Tools, Fittings and Weapons in the British Museum, Londres, 1985.
Auteur : Cécile Colonna
Don Ernest Muret, par l'intermédiaire d'Anatole de Barthélémy, 28 février 1877