Le Jugement dernier
Le Jugement dernier
Francisco Pacheco nous indique dans son traité Arte de la Pintura (édité après sa mort en 1649) que le tableau faisait partie d'un retable construit par Martínez Montañés entre 1610 et 1614 sur un projet de Juan de Oviedo ; le contrat de commande concernant la peinture est passé le 28 juillet avec de riches donateurs, Hernando de Palma Carillo et son épouse, qui offrent cet ensemble de qualité au couvent Santa Isabel de Séville.
FUTURUM AD FINEM SAECULORUM IUDITIUM FRANCISCUS PACIECUS ROMULENSIS DEPINGEBAT SAECULA JUDICIS NATALI DECIMI SEPTIMI A.[NNO] XIV
L'inscription latine située sur une pierre dans la partie inférieure gauche a été composée par le poète Francisco de Medina. Elle date la composition de 1614 alors que le peintre précise, dans son Arte de la Pintura, qu'il l'achève en 1611.
Peint entre 1610 et 1614 pour l'église du couvent Santa Isabel, Séville ; sans doute saisi par les troupes napoléoniennes en 1810 ; acheté par Jean-Thomas Arrighi de Casanova, duc de Padoue ; vendu à Paris, à l'abbé Dupont en 1862, qui le vend à ses neveux en 1869 ; il disparaît et reparaît en 1933 à Marseille ; acquis par la ville de Castres avec la participation du FRAM Midi-Pyrénées en 1996.
p. 113-120
n° 41, p. 66-67
n° 33, p. 198-200