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[1804-1806, peinture, rapport Institut séance publique annuelle]Rapport imprimé de la commission de [...]

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Dernière modification
14/03/2023 09:47 (il y a presque 2 ans)
Type de document
Description
[1804-1806, peinture, rapport Institut séance publique annuelle]
Rapport imprimé de la commission de la classe des beaux-arts sur les envois de 1804 et 1805, examinés en 1806, peinture
TYPE : rapport de la séance publique annuelle de l'Académie des beaux-arts
AUTEUR : Lebreton, Joachim
PAGE DE TITRE : Notice des travaux de la classe des beaux-arts de l'Institut national, depuis le 1er vendémiaire an 14, lue dans la séance publique du 4 octobre 1806, par Joachim Lebreton, secrétaire perpétuel de la classe, membre de celle d'histoire et de littérature ancienne et de la Légion d'honneur
LIEU DE REDACTION : Paris
DATE : 04/10/1806
SOURCE : Moniteur Universel, 1806-10-10
COMMENTAIRE : Ce rapport n'a pas été retrouvé dans l'ouvrage usuel 4° AA 34 Institut de France 4ème classe des beaux-arts 1803-1816 (1806) conservé à la bibliothèque de l'Institut de France.
Descriptions
Transcription : 
[p. 2] : Quand les anciens inauguraient des temples, ils commençaient par invoquer la divinité qui devait y être honorée ; ils chargeaient ses autels de pieuses offrandes, et faisaient retentir d'actions de grâces les voûtes sacrées : quelques fois aussi ils conjuraient les génies malfaisants, pour les éloigner. // Ainsi je me représente Périclès consacrant à Athènes le temple de Minerve, mettant sous la protection de la déesse les arts, les sciences, et les lettres, la suppliant de les faire prospérer, pour la gloire et le bonheur de l'Attique, prononçant de saintes imprécations contre l'ignorance et la barbarie qui ramènent les hommes à l'abrutissement et condamnent les nations. // Ainsi, je me représente encore les Augures consacrant dans Rome le temple de l'intelligence, les temples de la vertu, de l'honneur, de l'espérance, de la bonne foi, de la concorde, le Panthéon à tous les dieux. // S'il était dans nos moeurs, dans les opinions modernes de diviniser de même les idées morales, les vertus, les affections de l'âme, quels beaux rapprochemens [sic], Messieurs, ne pourrions-nous pas faire aujourd'hui que les arts, les sciences et les lettres prennent possession de ce nouveau temple ! Combien eût-été auguste leur translation et celle de leurs dieux pénates ! // Mais nous sommes moins riches que les anciens en fictions ingénieuses, moins heureux en allusions sentimentales, qu'il nous soit permis cependant de les imiter en quelque chose dans cette solennité. Nous invoquerons le génie de la France : puisse-t-il ne pas cesser d'être fécond en grands artistes, en grands talents dans tous les genres : nous rendrons grâce au chef de l'Empire qui a consacré avec une bienveillance particulière un monument aux Muses, et l'a rendu digne de les recevoir. Quant au génie du mal, les sciences et les lettres ne doivent pas le craindre sous un prince éclairé : mais quand elles auraient aussi leurs mauvais génies, nous ne les conjurions point, nous ne prononcerions pas même leur nom, pour ne point proférer aujourd'hui de paroles sinistres dans cette enceinte. // Enfin, nous déposerons sur l'autel de Minerve l'hommage des travaux de la classe, pendant l'année, avec les espérances qu'elle a recueillies dans les grandes écoles destinées à perpétuer en France la gloire des arts. // Celle de Rome nous a confirmé les promesses de succès qu'elle avait données l'an dernier, et dont je présentai l'aperçu. En quelques jours, la classe mettra sous les yeux du public, dans une des salles de ce palais, une partie des travaux d'émulation des pensionnaires de l'école de Rome : car cet envoi précieux et trop différé nous est enfin parvenu. // Il est composé pour la peinture d'une étude du nud [sic] (d'une proportion plus forte que de nature), par M. Gaudar, représentant Roland qui arrache l'arbre sur lequel sont écrits les noms d'Angelica et de Médor ; d'une composition lavée au bistre, par le même, représentant le retour d'Ulysse à Ithaque ; de onze études faites au Vatican, d'après Raphaël, encore par le même pensionnaire. // L'on verra de M. Bonnet, un athlète vainqueur (aussi de proportion plus grande que nature) et un tableau représentant la reine de Candaule au bain ; une copie de la Vierge au Chardonneret, d'après Raphaël. Ce dernier tableau est le dernier ouvrage d'émulation exigé des pensionnaires pendant leur quatrième année de séjour à Rome : il appartient au gouvernement, ainsi que le tableau original que les mêmes pensionnaires doivent exécuter pendant leur cinquième année. Des circonstances ayant empêché MM. Bonnet et Guérin d'acquitter cette obligation, qu'eux-mêmes regardent comme sacrée, ils ont obtenu un délai que le talent de l'un et de l'autre compensera avantageusement. Ces deux tableaux doivent être regardés comme faisant partie des travaux d'émulation de l'année. // Nous aurions dû recevoir en même temps un tableau de feu M. Harriet, peintre d'une grande espérance. [...]
Localisations
Cote / numéro : 
Microfilm D-71
Bibliographies / archives
Commentaire Bibliographies / archives : 
Moniteur Universel, 1806-10-10
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Commentaire interne
Base Envois de Rome FMP, fichier Documents.fp7, notice : £Rapport envois, procès-verbal, 1806, peinture£ Notice créée le 22/10/2002. Notice modifiée le : 04/07/2018. Rédacteur : Isabelle Loddé.
Rédacteur
Isabelle Loddé