Grandmaison, Louis de
Père : Loizeau de Grandmaison, Pierre Charles Armand (archiviste du département d’Indre-et-Loire) (source : AD Indre-et-Loire, 6NUM8/261/228, acte n° 530)
Conjointe : Assier, Marie Louise Eugénie (sans profession) ; mariage le 8 juin 1894 à Tours, contrat devant Maître Champion à Tours le 7 juin 1894 (source : AD Indre-et-Loire, 6NUM8/261/322, acte n° 216)
Enfants : quatre filles (source : Collon, Georges. « Louis de Grandmaison ». Bibliothèque de l’École des chartes. tome 102, 1941, p. 368)
« il avait recueilli, tout au long de son existence, nombre de renseignements qui auraient permis de rajeunir, et peut-être de refonde, le Dictionnaire d’Indre-et-Loire de Carré de Busserolle, les Artistes tourangeaux du docteur E. Giraudet, voire ces Documents inédits pour servir à l’histoire des arts en Touraine, où son père avait déjà mis tant d’érudition. Ces notes, Louis de Grandmaison ne les gardait pas jalousement dans ses cartons et tous ceux qui se sont occupés d’histoire tourangelle, depuis un demi-siècle, ont pu apprécier la libéralité de cet homme de cœur. » (source : Guignard, Jacques. « Bibliographie des travaux scientifiques de Louis de Grandmaison ». Bulletin de la Société archéologique de Touraine. tome XXVIII, 1941, p. 149)
« Le 1er mars 1887, Louis de Grandmaison entrait en Département des Imprimés de la Bibliothèque nationale comme attaché au bureau du catalogue ; mais, dès le 27 janvier 1888, il devenait stagiaire au Département des Manuscrits et bientôt sous-bibliothécaire (1891-1894). De son passage en notre dépôt nous reste l’Inventaire des fonds de Ch.-M. Le Tellier et de dom Poirier à la Bibliothèque nationale, paru de 1894 à 1896. » (source : Collon, Georges. « Louis de Grandmaison ». Bibliothèque de l’École des chartes. tome 102, 1941, p. 366)
« Par arrêté du même jour [25 juillet 1889], notre confrère M. Louis Loizeau de Grandmaison, stagiaire au département des imprimés, a été nommé stagiaire au département des manuscrits. » (source : Bibliothèque de l’École des chartes. tome L, 1889, p. 493)
Lettre de Louis de Grandmaison à l'administrateur général de la Bibliothèque Nationale datée du 19 mai 1894 : « Nommé archiviste du département d'Indre-et-Loire par arrêté préfectoral du 15 mai dernier et devant entrer en fonctions le 1er juin, j'ai l'honneur de vous prier de vouloir bien me considérer comme démissionnaire à cette dernière date. Les convenances personnelles qui m'amènent à quitter la Bibliothèque Nationale ne m'empêchent pas de regretter cette décision et avant de me séparer de vous je suis heureux de pouvoir vous offrir l'hommage de ma reconnaissance pour la bienveillance que m'avez toujours témoignée. Veuillez aussi transmettre l'expression de ma gratitude et de mes vifs regrets à Monsieur Deprez qui a toujours été pour moi un chef si plein de bontés. » (source : Bibliothèque nationale de France, dossier de carrière de Louis de Grandmaison)
« archiviste en chef du département d’Indre et Loire » (source : AD Indre-et-Loire, 6NUM8/261/322, acte n° 216)
« démissionnaire » (source : Bibliothèque de l’École des chartes. tome LXVII, 1906, p. 328)
École des chartes (thèse sur Geoffroy II, comte d’Anjou) (source : Grandmaison, Louis de. « Geoffroy II, dit Martel, comte d’Anjou (14 octobre 1006 ? – 14 novembre 1060) ». Positions des thèses soutenues par les élèves de la promotion de 1887 pour obtenir le diplôme d’archiviste-paléographe. Paris : École des chartes, 1887, p. 49-57)
« Le fils devait en tant de points marcher sur les traces du père (même formation, mêmes fonctions, mêmes recherches personnelles, même noblesse de caractère aussi) que leurs deux carrières donnent une impression de frappante continuité. Après de fortes études au collège Saint-Grégoire de Tours (dont il resta dans la suite l’historiographie) et une licence en droit, Louis de Grandmaison fut admis à notre École le 28 novembre 1883. Son maître Anatole de Montaiglon, qui avait été condisciple de son père, lui prodigua ses conseils. La thèse de Louis de Grandmaison : Vie de Geoffroy Martel, comte d’Anjou, de 1040 à 1060, dont les positions seules ont été imprimées, lui valut le 26 janvier 1887 le diplôme d’archiviste-paléographe et les félicitations ministérielles […] ». (source : Collon, Georges. « Louis de Grandmaison ». Bibliothèque de l’École des chartes. tome 102, 1941, p. 366)
Opinions et actes politiques :
Catholique (conférence à l’Institut catholique 19 rue d’Assac le 9 novembre 1916 : « L’autorité de l’Esprit dans le christianisme ») (source : « Cours et conférences du 9 novembre 1916 ». Le Gaulois. 9 novembre 1916, p. 4).
Prix et distinctions :
nommé Officier de l’Instruction publique par arrêté du 4 avril 1902 (source : Bibliothèque de l’École des chartes. tome LXIII, 1902, p. 472)
Louis de Grandmaison et Henri de La Tour sont collègues à la Bibliothèque nationale et échangent autour de leurs recherches respectives. « C'est à l'amicale obligeance de M. Louis de Grandmaison, archiviste de Tours, mon ancien collègue à la Bibliothèque nationale, que je dois la connaissance de cette pièce importante. » (source : La Tour, Henri de. Jean de Candida : médailleur, sculpteur, diplomate, historien. Paris : C. Rollin et Feuardent, 1895, p. 40-41). « Sur la recommandation de M. Louis de Grandmaison, M. de La Tour, conservateur-adjoint du Cabinet des Médailles de la Bibliothèque Nationale, a bien voulu étudier à son tour les pièces trouvées dans la Première Pierre du choeur. » (source : Grelier, Charles. L'Ancienne Église paroissiale de N.-D. de Challans : Deuxième partie : du XIIIe siècle à l'année 1524. Paris : Auguste Picard, 1913).
Anatole de Montaiglon est le maître de Louis de Grandmaison à l'École des chartes. « Son maître Anatole de Montaiglon, qui avait été condisciple de son père, lui prodigua ses conseils. » (source : Collon, Georges. « Louis de Grandmaison ». Bibliothèque de l'École des chartes. tome 102, 1941, p. 366).
Léopold Delisle et Henri Omont présentent Louis de Grandmaison à la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France lors de la séance du 14 novembre 1893. (source : Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France. 20e année, 1893, p. 161).