Keittinger (François) & fils
« Sous le Second Empire, il [François-Florimond Keittinger] associe à ses affaires ses trois fils, Jules-Bernard, François-Paul et Pierre-Charles sous la raison sociale François Keittinger et Fils. L'entreprise passe ensuite entre les mains de Maurice Keittinger (né en 1852). » (source : Histoire d'usines, A. Alexandre, M. Croguennec, 2013, p. 63.)
La manufacture existe depuis la fin du XVIIIe siècle : « Issu d'une famille d'entrepreneurs originaire du Wurtemberg, Jean-Baptiste Keittinger arrive à Bolbec à la fin du XVIIIe siècle et devient l'associé, en 1787, du fabricant local Pierre-Jacques Pouchet. En 1793, il garde seul l'établissement. La manufacture d'indiennes connaît la prospérité. A sa mort en 1822, c'est son fils aîné François-Florimond (né en 1794) qui lui succède à la tête de l'entreprise, particulièrement réputée pour la qualité de ses tissus imprimés. » (source : Histoires d'usines, A. Alexandre, M. Croguennec, 2013, p. 63.)
La manufacture perdure jusqu'au milieu du XXe siècle : « Quelques mois avant sa mort, en 1910, il [Maurice Keittinger] transforme l'entreprise en une Société anonyme des Anciens Établissements François Keittinger et Fils. [...] Reprise par le groupe Gillet-Thaon, l'usine d'impression sur étoffes subsiste jusqu'au milieu du XXe siècle. » (source : Histoires d'usines, A. Alexandre, M. Croguennec, 2013, p. 63.)
existence de la maison attestée de 1867 à 1900 dans la liste des exposants de l'Exposition Universelle de 1900 (source : Exposition internationale universelle de 1900. Catalogue général officiel. Groupe XIII, 1900, p. 19.)
« Sous le Second Empire, il [François-Florimond Keittinger] associe à ses affaires ses trois fils, Jules-Bernard, François-Paul et Pierre-Charles sous la raison sociale François Keittinger et Fils. » (source : Histoire d'usines, A. Alexandre, M. Croguennec, 2013, p. 63.)
route de Paris
« En 1835, François-Florimond transfère ses activités de Bolbec à Rouen, plus exactement à Lescure-lès-Rouen (qui deviendra plus tard Amfreville-la-Mivoie), en bordure de Seine à la sortie sud-est de la métropole normande, dans l'ancienne blanchisserie Descroizilles. » (source : Histoires d'usines, A. Alexandre, M. Croguennec, 2013, p. 63.)
Lescure-lès-Rouen, lieu-dit de la commune d'Amfreville-la-Mi-Voie. (source : Exposition internationale universelle de 1900. Catalogue général officiel. Groupe XIII, 1900, p. 19.)
« Imprimeurs sur tissus. » (source : Exposition internationale universelle de 1900. Catalogue général officiel. Groupe XIII, 1900, p. 19.)
obtention d'une Médaille d'argent (source : Exposition internationale universelle de 1900. Catalogue général officiel. Groupe XIII, 1900, p. 19.)
obtention d'une Médaille d'or (source : Exposition internationale universelle de 1900. Catalogue général officiel. Groupe XIII, 1900, p. 19.)
« Deuils, bleus rongés, bleu à l'hydrosulfite, genre garancines, vert céruléine [...]. » (source : Études sur l'exposition universelle de 1878, E. Lacroix, 1878, p. 443.)
obtention d'une Médaille d'or (source : Exposition internationale universelle de 1900. Catalogue général officiel. Groupe XIII, 1900, p. 19.)
p. 443
p. 19 (la pagination débute avec la partie sur la Classe 78 Blanchiment et teinture)
p. 888