Sémiramis et la révolte des Babyloniens
Pas d'illustration
Titres
Titre :
Sémiramis et la révolte des Babyloniens
Titre :
La Toilette de Sémiramis
Commentaires généraux
Commentaire général :
Le second titre figure dans le catalogue de vente de 1845.
Localisations
Lieu de conservation :
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
356
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
134
Commentaire Cote / numéro :
Numéro du catalogue de vente de 1845
Créations / exécutions
Type de date :
Date de création :
Historiques de collection
Collection :
Estimé à 20 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch
Evénement :
Description du catalogue de 1845 :
Un soldat chargé d'une missive, la présente à Sémiramis au moment où cette reine, assis à côté d'une table chargée de vases de parfums, s'occupe du soin de sa toilette. Des trois suivantes qui sont autour d'elle pour la servir, l'une s'apprêtait déjà à mêler des diamants aux cheveux blonds de sa charmante souveraine, mais elle s'est arrêtée, inquiète et comme troublée à la vue du soldat, chez qui l'empressement et le geste surtout indiquent assez la gravité de son message. Nul doute que quelque soulèvement ne menace la puissance de la reine ; celle-ci, pourtant, soit par un excès de confiance dans son autorité, soit par le fait de cette légère si naturelle à un sexe plutôt fait, après tout, pour plaire que pour gouverner, n'en paraît point émue ; c'est avec une touchante expression de douceur, qui n'est même pas exempte d'un peu de coquetterie, qu'elle accueille la funeste nouvelle. Du reste sa belle main renversée sur l'épaule droite n'abandonne pas les cheveux qu'elle soulève avant tant de grâce et qui s'en vont flottants jusque sur sa poitrine, son autre main ne met nul empressement à recevoir la lettre de la main grossière qui la présente ; on comprend que la toilette royale ne sera pas interrompue, et que chez Sérmiramis, comme chez toutes les femmes, l'empire auquel elle tient le plus n'est pas menacé.
Assurément cette composition est agréable et devra plaire ; Sémiramis, remarquablement belle, apporte dans son attitude beaucoup de majesté, et ses traits sont empreints de cette noble dignité qui convient à la femme forte de sa puissance. Les deux figures du fond rappellent les beautés grecques et de ces têtes qu'on retrouve dans les camées antiques. Les raccourcis sont courts, mais cela peut venir de ce que le tableau ayant été primitivement destiné à être placé un peu haut, on en aura pris point de vue très bas. Ce qui fait avant tout le charme de cette composition, c'est une couleur brillante et émaillée, c'est un pinceau caressé, qualités qui exercent toujours sur les yeux un effet séduisant.
Un soldat chargé d'une missive, la présente à Sémiramis au moment où cette reine, assis à côté d'une table chargée de vases de parfums, s'occupe du soin de sa toilette. Des trois suivantes qui sont autour d'elle pour la servir, l'une s'apprêtait déjà à mêler des diamants aux cheveux blonds de sa charmante souveraine, mais elle s'est arrêtée, inquiète et comme troublée à la vue du soldat, chez qui l'empressement et le geste surtout indiquent assez la gravité de son message. Nul doute que quelque soulèvement ne menace la puissance de la reine ; celle-ci, pourtant, soit par un excès de confiance dans son autorité, soit par le fait de cette légère si naturelle à un sexe plutôt fait, après tout, pour plaire que pour gouverner, n'en paraît point émue ; c'est avec une touchante expression de douceur, qui n'est même pas exempte d'un peu de coquetterie, qu'elle accueille la funeste nouvelle. Du reste sa belle main renversée sur l'épaule droite n'abandonne pas les cheveux qu'elle soulève avant tant de grâce et qui s'en vont flottants jusque sur sa poitrine, son autre main ne met nul empressement à recevoir la lettre de la main grossière qui la présente ; on comprend que la toilette royale ne sera pas interrompue, et que chez Sérmiramis, comme chez toutes les femmes, l'empire auquel elle tient le plus n'est pas menacé.
Assurément cette composition est agréable et devra plaire ; Sémiramis, remarquablement belle, apporte dans son attitude beaucoup de majesté, et ses traits sont empreints de cette noble dignité qui convient à la femme forte de sa puissance. Les deux figures du fond rappellent les beautés grecques et de ces têtes qu'on retrouve dans les camées antiques. Les raccourcis sont courts, mais cela peut venir de ce que le tableau ayant été primitivement destiné à être placé un peu haut, on en aura pris point de vue très bas. Ce qui fait avant tout le charme de cette composition, c'est une couleur brillante et émaillée, c'est un pinceau caressé, qualités qui exercent toujours sur les yeux un effet séduisant.
Evénement :
Description du catalogue de 1841 :
Les demi-figurées sont de grandeur naturelle. Raphael Mengs a déployé dans cette belle composition tout ce que sa riche palette a pu lui fournir de tons brillants et harmonieux. Le dessin est remarquable par sa pureté, et l'exécution est savante.
Les demi-figurées sont de grandeur naturelle. Raphael Mengs a déployé dans cette belle composition tout ce que sa riche palette a pu lui fournir de tons brillants et harmonieux. Le dessin est remarquable par sa pureté, et l'exécution est savante.
Bibliographies / archives
Référence :
Inventaire après décès du cardinal Fesch, Archivio dei 30 notari Capitolini, ufficio 11, notaio Apolloni Augustus, anno 1839, vol. 611, 37 r. 600 r.
fol. 90 n° 356. Quadro alto piedi quattro, largo piedi quattro, e mezzo rappresentante Semiramide a cui si partecipa la rivolta dei Babilonesi di Raffaele Mengs Scudi Venti 20
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)