Utikal, Gerhard
Gerhard Utikal adhère au parti national-socialiste dès 1931. Quatre ans plus tard, il fait paraître un ouvrage qui devient un véritable instrument de la propagande nazie, un livre pseudo-historique sur les crimes rituels imputés aux juifs. Il est proche de l’idéologue Alfred Rosenberg, aux côtés duquel il travaille à partir de 1936. Démobilisé le 9 octobre 1940 pour être mis à la disposition du NSDAP et de l’ERR, il est nommé chef de l’État-major de cette dernière organisation en remplacement de Georg Ebert au début de l’année 1941. Il joue ainsi un rôle de premier ordre dans le pillage de la France. Jusqu’au 15 mars 1941, il est installé à l’hôtel Commodore à Paris. Le 1er janvier 1942, il est nommé chef de l’ensemble des services de l’ERR.
Ayant d’abord cherché à échapper à la justice, Gerhard Utikal est arrêté en 1947 et interné à Dachau, transformé en camp de prisonniers par les forces américaines. Transféré à Nuremberg pour y être entendu, puis acquitté, il est livré à la justice française en décembre 1947. Accusé de pillages et de spoliations, il est jugé en 1950 par le tribunal militaire de Paris en même temps que cinq autres responsables de l’ERR à Paris. Utikal contestant l’authenticité des documents produits par l’accusation, son cas est cependant disjoint de celui de ses anciens collègues. Le 10 août 1951, il comparaît de nouveau devant ce tribunal militaire, mais est acquitté. On ignore toutefois ce qu’il devient après sa libération.
Arthur Pfannstiel et Gerhard Utikal collaborent au sein de l'ERR.
Voir sutout p. 6, 12-15.
p. 42
p. 186f., 233, 250, 267, 387, 498
1931 Mitglied der NSDAP, 1936 Mitarbeiter Alfred Rosenbergs, 1937 Abteilungsleiter Reichsstelle zur Förderung des deutschen Schrifttums, 1940/41 Reichshauptstellenleiter ERR Frankreich, 1941 Leiter der Zentralstelle zur Erfassung und Bergung von Kulturgütern des ERR in den besetzten Ostgebieten
(http://www.lostart.de/Content/051_ProvenienzRaubkunst/DE/Beteiligte/U/Utikal,%20Gerhard.html)