[1819, peinture, rapport Institut primitif 3]Rapport sur les envois de peinture de 1819TYPE : rappor [...]
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Description
[1819, peinture, rapport Institut primitif 3]
Rapport sur les envois de peinture de 1819
TYPE : rapport primitif de l'Institut sur les envois de 1819, peinture
AUTEUR : Anonyme
TITRE : Rapport sur les ouvrages de peinture envoyés par les pensionnaires de l’École de Rome dans l’année 1819
LIEU DE REDACTION : Paris
DATE : 1819
Rapport sur les envois de peinture de 1819
TYPE : rapport primitif de l'Institut sur les envois de 1819, peinture
AUTEUR : Anonyme
TITRE : Rapport sur les ouvrages de peinture envoyés par les pensionnaires de l’École de Rome dans l’année 1819
LIEU DE REDACTION : Paris
DATE : 1819
Descriptions
Transcription :
[f°1] MM / La commission que vous avez chargée de l’examen des ouvrages de peinture envoyés par les pensionnaires de l’Ecole de Rome, vient vous transmettre les observations auxquelles cet examen a donné lieu. /
Fidèles au devoir qui nous commande la conservation des vrais principes et des saines doctrines, notre impartialité sera sévère, aussi pourra-t-on croire sans réserve à nos éloges. / Nous croyons pouvoir vous dire, MM. que cet envoi n’est point inférieur au précédent, et que peut-être même y retrouve-t-on quelques espérances de plus. Il est peu nombreux, les travaux exécutés dans l’Eglise de la Trinité des Monts à Rome nous en donnent la raison. Si nous éprouvions le regret de ne pas voir ces peintures, nous pouvons au moins nous en faire une idée de l’une d’elles par le carton de M. Vinchon. Nous aurons l'honneur de vous en entretenir. / Au nombre des cinq tableaux envoyés se trouve le premier résultat d’un genre nouvellement encouragé. Nous voulons parler du tableau de M. Michallon qui prend rang parmi les meilleurs ouvrages et justifie ainsi le bienfait d’une institution trop longtemps différée. Espérons que bientôt, le retour plus fréquent du concours de paysage rendra les fruits qu’on a droit d’en attendre plus nombreux et qu’un jour le genre qu’ont illustré les Poussin, les C. Lorrain, les Carraches [sic] reprendra tout son éclat. Déjà dans de précédents rapports, on a invité les élèves à se rappeler et à mieux régler l’ordre des parties constitutives de l’art, car, de cet ordre bien calculé et fidèlement suivi naissent les bons ouvrages comme c’est par lui que s’abrège le temps qui les fait éclore. Nous avons vu souvent et avec regret plus de talent qu’il n’en eut fallu pour exécuter de bons tableaux se perdre dans des compositions où la raison et le goût n’avaient aucune part. S’il était nécessaire d’insister sur [ajouté : le mérite et] l’importance des qualités premières, nous pourrions citer tels tableaux ou telles [f°2] statues dont l’exécution serait peut-être aujourd’hui dédaignée par certains élèves et qui n’en sont pas moins depuis des siècles regardés comme des chefs-d’œuvre parce que les qualités premières qui déterminent le meilleur aspect s’y trouvent réunies et qu’elles peuvent à la rigueur se passer des autres, tandis que les autres ne peuvent se passer d’elles. / Si nous revenons souvent sur ces importants principes, c’est que beaucoup d’élèves, encouragés par d’imprudents éloges dont ils tiennent trop de compte pervertissent cet ordre en accordant au travail de la main plus d’estime qu’à celui de la pensée et dédaignent celui-ci qui seul peut leur assurer d’honorables et solides succès. Au contraire, c’est la fidélité à cette hiérarchie des parties constitutives de l’art qui nous a guidé dans l’examen des ouvrages que nous avons analysés et qui a déterminé le degré d’estime que nous accordons à chacun d’eux. // Caïn et Abel par M. Cogniet / Ce tableau nous rappelle involontairement un sujet presque semblable traité il y a quelques années avec une grande supériorité. Nous ne ferons point un reproche à M. Cogniet de cette similitude de sujet, et malgré la redoutable concurrence que son ouvrage peut trouver dans nos souvenirs, nous dirons que la scène est fortement conçue qu’elle détermine un effet à la fois poétique et pittoresque par l'heureux emploi des accessoires relativement aux figures et que les éléments de cette composition font honneur à l’intelligence qui les a ainsi disposés. La fumée du sacrifice que Dieu repousse et qui enveloppe la figure de Caïn en le couvrant en partie de son ombre est une heureuse idée et un moyen naturel de donner à l’effet l’aspect sinistre en accord avec les sentiments [ajouté : de haine et] de fureur qui fermentent dans le cœur du premier meurtrier. Cette partie de l’effet contraste heureusement avec la lumière céleste dont la figure d’Abel est environnée. La pose de ce favori de Dieu devait être douce et simple comme son âme, elle l’est en effet. Celle de Caïn offre une pantomime énergique, bien sentie, bien rendue sous le rapport de l’expression, mais moins satisfaisante sous celui des lignes pittoresques, les jambes sont trop écartées, trop également tendues et d’une ouverture d’angle peu agréable. La ligne de direction du bras droit en se rencontrant avec celle de la jambe gauche produit une continuité [f°3] qu’il fallait éviter, et les deux mains, quoique distantes de plans, sont trop rapprochées sur la toile et d’une trop grande similitude de pose. On regrette d’avoir à reprendre dans une figure dont le sentiment, l’expression et le caractère de forme sont en général satisfaisant. On pourrait aussi reprocher un peu de lourdeur dans la cuisse et la jambe qui fuyent [sic] ; trop d’égalité dans l’intensité de l’ombre de cette même partie, et enfin, trop de petits détails dans le bras. / L’exécution de ce tableau, sous le rapport du pinceau, décèle dans son auteur le sentiment de l’objet qu’il veut rendre. Elle est facile, accentuée et porte l’empreinte du goût. Cependant, il faut que M. Cogniet se défie de la touche et s’exerce constamment à élargir sa manière. Il devra soigner son dessin dans le même sens, c’est-à-dire l’élever, l’agrandir et par un juste calcul de proportion et d’ensemble lui donner la noblesse dont le style historique ne saurait se passer. / La couleur de la figure principale tourne sensiblement au jaune, présente trop d’égalité. Nous croyons aussi que sans changer de parti pour le ton du terrain, il eut dû être un peu moins gris. / La tête de Caïn est fort expressive, mais elle laisse à désirer pour le développement et l’élévation des traits. On ne saurait trop appeler l’attention des élèves (et cette réflexion regarde moins M. Cogniet que beaucoup d’autres) sur l’alliance raisonnée des traits et de l’expression. A défaut de costumes, l’art ne peut donner une idée de l’élévation ou du rang des personnages que par la noblesse de leurs formes. C’est donc on conservant le genre convenable de beauté et seulement par la contraction et le jeu de la physionomie que l’on doit chercher à représenter le crime dans une condition élevée. Il est d’ailleurs sans sortir du style élevé certaines conformations qui se prêtent d’avantage à l’exprimer : c’est à l’observation réfléchie à les reconnaitre et à les employer. / Nous blâmons donc la tête de Caïn quoique d’une expression forte et vraie de ne point conserver assez de cette beauté primitive dont la représentation d’un pareil personnage ne pouvait se passer. Le nez est un peu court et point assez saillant. Le caractère mâle du front se perd dans trop de petits détails, et les grands plans du visage ne sont point assez distincts. La tête d’Abel est peu gracieuse : le nez qui est aussi [f°4] trop aplati sur la ligne faciale en est en grande partie la cause. La chevelure qui devait être une des beautés de cet âge manque de pittoresque et d’ampleur. / Les accessoires de ce tableau sont en général bien imaginés, ajustés avec goût et exécutés avec sentiment. / Malgré les reproches de détail que notre sévérité adresse à M. Cogniet, nous reconnaissons dans son ouvrage le résultat d’une intelligence heureuse, d’un sentiment vrai, énergique et pittoresque. Nous ne pouvons que l’encourager à marcher dans la louable route qu’il a prise. // Le fleuve Scamandre par M. Alaux. / Les feux de Vulcain enveloppant, poursuivant le fleuve irrité dont ils ont desséché les ondes et le réduisant à implorer le secours de Jupiter était un programme qui, mieux senti et plus longtemps médité, eut dû produire un ouvrage d’un grand effet. Le sujet, l’un des plus beaux que l’on puisse rencontrer pour une figure d’étude, renfermait des éléments aussi variés par leurs formes que par leurs couleurs, et dont la mobilité pittoresque servait merveilleusement, sans le rapport de l’effet, l’imagination de l’artiste. Il faut le dire, M. Alaux est resté bien au-dessous du sujet qu’il a choisi. On pourrait croire même qu’il ne l’a adapté que par suite à sa figure et que celle-ci avait d'abord été exécutée comme une simple étude. En la jugeant sous ce rapport et indépendamment du sujet, elle offre de belles parties, et est en général l’ouvrage d’un homme de talent. Le corps, le bras droit et la cuisse du même côté sont d’une bonne forme, parfaitement modelés et d’un beau pinceau. La tête est bien dessinée, largement peinte, et elle gagnerait beaucoup si la barbe et la chevelure n’eussent point été aussi noires. Les parties qui nous semblent le plus défectueuses et d’un mouvement désagréable sont la clavicule, le bras et la main gauches. On peut reprocher aussi de la lourdeur dans la stature générale de cette figure qui parait un peu colossale, et l’on voudrait plus de naturel et de noblesse dans le choix de la forme, surtout dans les parties inférieures. Nous ne reviendrons pas sur le fond qui n’est pittoresque [f°5] et satisfaisant ni sous le rapport de la disposition et de la forme, ni sous celui de la couleur et de l’effet ; il ne donne aucune idée de la puissance des feux de Vulcain. / Toutefois, il y a dans cet ouvrage une précision de modelé et une fermeté de de pinceau tout à fait remarquables. La couleur, sans être brillante, est généralement bonne et convenable. Le mérite répandu dans ce tableau nous garantit que dans un autre envoi, M. Alaux remplira plus complétement les conditions que son talent nous permet d’exiger de lui. L’Académie doit espérer que son attente ne sera point trompée.
Fidèles au devoir qui nous commande la conservation des vrais principes et des saines doctrines, notre impartialité sera sévère, aussi pourra-t-on croire sans réserve à nos éloges. / Nous croyons pouvoir vous dire, MM. que cet envoi n’est point inférieur au précédent, et que peut-être même y retrouve-t-on quelques espérances de plus. Il est peu nombreux, les travaux exécutés dans l’Eglise de la Trinité des Monts à Rome nous en donnent la raison. Si nous éprouvions le regret de ne pas voir ces peintures, nous pouvons au moins nous en faire une idée de l’une d’elles par le carton de M. Vinchon. Nous aurons l'honneur de vous en entretenir. / Au nombre des cinq tableaux envoyés se trouve le premier résultat d’un genre nouvellement encouragé. Nous voulons parler du tableau de M. Michallon qui prend rang parmi les meilleurs ouvrages et justifie ainsi le bienfait d’une institution trop longtemps différée. Espérons que bientôt, le retour plus fréquent du concours de paysage rendra les fruits qu’on a droit d’en attendre plus nombreux et qu’un jour le genre qu’ont illustré les Poussin, les C. Lorrain, les Carraches [sic] reprendra tout son éclat. Déjà dans de précédents rapports, on a invité les élèves à se rappeler et à mieux régler l’ordre des parties constitutives de l’art, car, de cet ordre bien calculé et fidèlement suivi naissent les bons ouvrages comme c’est par lui que s’abrège le temps qui les fait éclore. Nous avons vu souvent et avec regret plus de talent qu’il n’en eut fallu pour exécuter de bons tableaux se perdre dans des compositions où la raison et le goût n’avaient aucune part. S’il était nécessaire d’insister sur [ajouté : le mérite et] l’importance des qualités premières, nous pourrions citer tels tableaux ou telles [f°2] statues dont l’exécution serait peut-être aujourd’hui dédaignée par certains élèves et qui n’en sont pas moins depuis des siècles regardés comme des chefs-d’œuvre parce que les qualités premières qui déterminent le meilleur aspect s’y trouvent réunies et qu’elles peuvent à la rigueur se passer des autres, tandis que les autres ne peuvent se passer d’elles. / Si nous revenons souvent sur ces importants principes, c’est que beaucoup d’élèves, encouragés par d’imprudents éloges dont ils tiennent trop de compte pervertissent cet ordre en accordant au travail de la main plus d’estime qu’à celui de la pensée et dédaignent celui-ci qui seul peut leur assurer d’honorables et solides succès. Au contraire, c’est la fidélité à cette hiérarchie des parties constitutives de l’art qui nous a guidé dans l’examen des ouvrages que nous avons analysés et qui a déterminé le degré d’estime que nous accordons à chacun d’eux. // Caïn et Abel par M. Cogniet / Ce tableau nous rappelle involontairement un sujet presque semblable traité il y a quelques années avec une grande supériorité. Nous ne ferons point un reproche à M. Cogniet de cette similitude de sujet, et malgré la redoutable concurrence que son ouvrage peut trouver dans nos souvenirs, nous dirons que la scène est fortement conçue qu’elle détermine un effet à la fois poétique et pittoresque par l'heureux emploi des accessoires relativement aux figures et que les éléments de cette composition font honneur à l’intelligence qui les a ainsi disposés. La fumée du sacrifice que Dieu repousse et qui enveloppe la figure de Caïn en le couvrant en partie de son ombre est une heureuse idée et un moyen naturel de donner à l’effet l’aspect sinistre en accord avec les sentiments [ajouté : de haine et] de fureur qui fermentent dans le cœur du premier meurtrier. Cette partie de l’effet contraste heureusement avec la lumière céleste dont la figure d’Abel est environnée. La pose de ce favori de Dieu devait être douce et simple comme son âme, elle l’est en effet. Celle de Caïn offre une pantomime énergique, bien sentie, bien rendue sous le rapport de l’expression, mais moins satisfaisante sous celui des lignes pittoresques, les jambes sont trop écartées, trop également tendues et d’une ouverture d’angle peu agréable. La ligne de direction du bras droit en se rencontrant avec celle de la jambe gauche produit une continuité [f°3] qu’il fallait éviter, et les deux mains, quoique distantes de plans, sont trop rapprochées sur la toile et d’une trop grande similitude de pose. On regrette d’avoir à reprendre dans une figure dont le sentiment, l’expression et le caractère de forme sont en général satisfaisant. On pourrait aussi reprocher un peu de lourdeur dans la cuisse et la jambe qui fuyent [sic] ; trop d’égalité dans l’intensité de l’ombre de cette même partie, et enfin, trop de petits détails dans le bras. / L’exécution de ce tableau, sous le rapport du pinceau, décèle dans son auteur le sentiment de l’objet qu’il veut rendre. Elle est facile, accentuée et porte l’empreinte du goût. Cependant, il faut que M. Cogniet se défie de la touche et s’exerce constamment à élargir sa manière. Il devra soigner son dessin dans le même sens, c’est-à-dire l’élever, l’agrandir et par un juste calcul de proportion et d’ensemble lui donner la noblesse dont le style historique ne saurait se passer. / La couleur de la figure principale tourne sensiblement au jaune, présente trop d’égalité. Nous croyons aussi que sans changer de parti pour le ton du terrain, il eut dû être un peu moins gris. / La tête de Caïn est fort expressive, mais elle laisse à désirer pour le développement et l’élévation des traits. On ne saurait trop appeler l’attention des élèves (et cette réflexion regarde moins M. Cogniet que beaucoup d’autres) sur l’alliance raisonnée des traits et de l’expression. A défaut de costumes, l’art ne peut donner une idée de l’élévation ou du rang des personnages que par la noblesse de leurs formes. C’est donc on conservant le genre convenable de beauté et seulement par la contraction et le jeu de la physionomie que l’on doit chercher à représenter le crime dans une condition élevée. Il est d’ailleurs sans sortir du style élevé certaines conformations qui se prêtent d’avantage à l’exprimer : c’est à l’observation réfléchie à les reconnaitre et à les employer. / Nous blâmons donc la tête de Caïn quoique d’une expression forte et vraie de ne point conserver assez de cette beauté primitive dont la représentation d’un pareil personnage ne pouvait se passer. Le nez est un peu court et point assez saillant. Le caractère mâle du front se perd dans trop de petits détails, et les grands plans du visage ne sont point assez distincts. La tête d’Abel est peu gracieuse : le nez qui est aussi [f°4] trop aplati sur la ligne faciale en est en grande partie la cause. La chevelure qui devait être une des beautés de cet âge manque de pittoresque et d’ampleur. / Les accessoires de ce tableau sont en général bien imaginés, ajustés avec goût et exécutés avec sentiment. / Malgré les reproches de détail que notre sévérité adresse à M. Cogniet, nous reconnaissons dans son ouvrage le résultat d’une intelligence heureuse, d’un sentiment vrai, énergique et pittoresque. Nous ne pouvons que l’encourager à marcher dans la louable route qu’il a prise. // Le fleuve Scamandre par M. Alaux. / Les feux de Vulcain enveloppant, poursuivant le fleuve irrité dont ils ont desséché les ondes et le réduisant à implorer le secours de Jupiter était un programme qui, mieux senti et plus longtemps médité, eut dû produire un ouvrage d’un grand effet. Le sujet, l’un des plus beaux que l’on puisse rencontrer pour une figure d’étude, renfermait des éléments aussi variés par leurs formes que par leurs couleurs, et dont la mobilité pittoresque servait merveilleusement, sans le rapport de l’effet, l’imagination de l’artiste. Il faut le dire, M. Alaux est resté bien au-dessous du sujet qu’il a choisi. On pourrait croire même qu’il ne l’a adapté que par suite à sa figure et que celle-ci avait d'abord été exécutée comme une simple étude. En la jugeant sous ce rapport et indépendamment du sujet, elle offre de belles parties, et est en général l’ouvrage d’un homme de talent. Le corps, le bras droit et la cuisse du même côté sont d’une bonne forme, parfaitement modelés et d’un beau pinceau. La tête est bien dessinée, largement peinte, et elle gagnerait beaucoup si la barbe et la chevelure n’eussent point été aussi noires. Les parties qui nous semblent le plus défectueuses et d’un mouvement désagréable sont la clavicule, le bras et la main gauches. On peut reprocher aussi de la lourdeur dans la stature générale de cette figure qui parait un peu colossale, et l’on voudrait plus de naturel et de noblesse dans le choix de la forme, surtout dans les parties inférieures. Nous ne reviendrons pas sur le fond qui n’est pittoresque [f°5] et satisfaisant ni sous le rapport de la disposition et de la forme, ni sous celui de la couleur et de l’effet ; il ne donne aucune idée de la puissance des feux de Vulcain. / Toutefois, il y a dans cet ouvrage une précision de modelé et une fermeté de de pinceau tout à fait remarquables. La couleur, sans être brillante, est généralement bonne et convenable. Le mérite répandu dans ce tableau nous garantit que dans un autre envoi, M. Alaux remplira plus complétement les conditions que son talent nous permet d’exiger de lui. L’Académie doit espérer que son attente ne sera point trompée.
Localisations
Institution :
Cote / numéro :
Académie des beaux-arts, 5 E 11
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Rédacteur
France Lechleiter