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Le Mouillage de la flotte marchande au large de l'île de Texel avec Oudeschild dans le lointain

Statut
Publiée
Contributeur
system
Dernière modification
25/10/2023 18:00 (il y a environ 1 an)
Type d'oeuvre
Titres
Titre : 
Le Mouillage de la flotte marchande au large de l'île de Texel avec Oudeschild dans le lointain
Localisations
Lieu de conservation : 
Type de Cote / numéro : 
Cote / numéro : 
791
Type de Cote / numéro : 
Cote / numéro : 
3
Commentaire Cote / numéro : 
Numéro du catalogue de vente de 1845
Matérialité
Matériau : 
Technique : 
Dimensions
Hauteur : 
1,04
Largeur : 
1,56
Unité de mesure : 
Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre : 
Rôle : 
Personne liée à l'oeuvre : 
Rôle : 
Type de date : 
Date de création : 
Historiques de collection
Collection : 
Estimé à 20 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch
Evénement : 
Description du catalogue de 1845 :

Un vent frais qui émeut doucement les flots et pousse les nuages dans l'atmosphère, semble favoriser le départ de deux navires marchands qui sont en rade à une distance assez éloignée du port. Le plus rapproché des deux a déjà déployé ses voiles, l'autre n'a encore mis dehors qu'une partie des siennes. Une barque portant des passagers aborde le premier, une autre à voiles tannées s'en éloigne, après y avoir déposé, sans doute, ses marchandises. Plus en avant on admire une barque marchande où se trouvent aussi quelques passagers et un homme qui sonne de la trompette : est-ce un salut ou le signal du départ ? peu importe..... Dans un batelet qui suit cette barque, on voit deux hommes qui transportent des marchandises. Sur l'un des ballots Backhuysen a placé son monogramme et la date 1667. Encore plus en avant, un plus grand bateau s'apprête à hisser sa voile ; enfin six autres petites embarcations et deux navires cinglent dans des directions diverses.
Sans nul effort pour ajouter à l'illusion, on se croit ici transporté en pleine mer, on voit des vaisseaux voguer à pleines voiles, on mesure de l'œil la distance qui les sépare ou qu'ils vont parcourir. Ce qui frappe ensuite, c'est le ciel avec son brillant coloris, avec la belle forme qu'affectent les nuages dont il est semé et qui semblent se dérouler sous le regard. Puis, ces eaux transparentes jusque dans l'ombre, puis enfin l'exactitude minutieuse que l'artiste a mise dans le dessin des moindres agrès de ces navires sur lesquels on croit voir manœuvrer les matelots. Admirables détails, d'un fini inconcevable que relève encore la touche la plus facile, la plus agréable, la plus moelleuse qui se puisse imaginer.
Lorsque Backhuysen peignit ce tableau en 1667, il était dans toute la vigueur de l'âge et du talent. C'est, sans contredit, un de ses ouvrages les plus parfaits, une de ces œuvres qui captivent tous les suffrages.
Evénement : 
Description du catalogue de 1841 :

D'un bel aspect, école flamande.
Bibliographies / archives
Référence : 
fol. 141 v. n° 791. Quadro in tela alto piedi tre, e mezzo, largo piedi Cinque, e un quarto rappresentante una Marina di Scuola Fiamminga Scudi Venti 20
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)