Guinon, Marnas et Bonnet
« La maison a été fondée en 1831 par MM. Guinon et Chabaud. [...] En 1842, M. Guinon resta seul [...]. En 1856, il s'associa avec MM. Marnas et Bonnet, ses employés et contre-maîtres depuis plusieurs années. » (source : Les grandes usines de France, Julien Turgan, 1865, tome 4, p. 257.)
Cette maison ayant subi de nombreux changements et d'associations au fil des années, il a semblé plus clair de la diviser en deux maisons distinctes : Guinon, Marnas et Bonnet pour tout ce qui concerne leurs activités avant 1878 et la maison Bonnet, Ramel, Savigny, Giraud et Marnas pour leurs activités ayant eu lieu après 1878. Néanmoins, leur nom connut d'autres états.
(source : Exposition universelle de 1862 à Londres. Section française. Catalogue officiel, 1862, p. 43.)
« Exportation : 60 p. 100. » (source : Exposition universelle de 1862 à Londres. Section française. Catalogue officiel, 1862, p. 43.)
Quartier des Brotteaux
(source : Les grandes usines de France, Julien Turgan, 1859-1898, tome 4, p. 257.)
(source : Exposition universelle de 1867 à Paris. Catalogue officiel des exposants récompensés, 1867, p. 106)
« Ile-des-Comtes » à Lyon (source : Exposition universelle de 1862 à Londres. Section française. Catalogue officiel, 1862, p. 43.)
La source de 1878 ne précise que la localisation « Rhône » (source : Catalogue complet des récompenses décernées aux exposants français à l’exposition universelle de 1878, 1879, p. 179).
« Teinturerie de soie » (source : Les grandes usines de France, Julien Turgan, 1865, tome 4, p. 257.)
Les activités de teinturerie de la société sont précisément décrites dans Les grandes usines de France, de Julien Turgan (1865, tome 4, p. 257-272).
Guinon, Marnas et Bonnet travaillent des matières colorantes naturelles et synthétiques : « Les matières colorantes destinées à la soie sont toutes à l’état de solution, soit par l’eau pure bouillante, comme l’orseille, le brésil, le campêche, le fustet, la gaude, le bois jaune, le quercitron, l’acide picrique, soit dans une eau alcaline, comme le rocou, soit dans l’alcool, comme les couleurs d’aniline, bleu, violet et vert, qui ont maintenant presque entièrement remplacé les anciennes couleurs et tendent à être presque exclusivement employées. » (source : Les grandes usines de France, Julien Turgan, 1865, tome 4, p. 258.)
« Première Médaille, à MM. Guinon et Chabaud » ; "M. Guinon père, Chevalier de la Légion d'Honneur en 1851" (source : Exposition internationale universelle de 1900. Catalogue général officiel. Groupe XIII, 1900, p. 14.)
(source : Les grandes usines de France, Julien Turgan, 1865, tome 4, p. 258.)
« Grande Médaille d'or, à MM. Guinon, Marnas et Bonnet » (source : Exposition internationale universelle de 1900. Catalogue général officiel. Groupe XIII, 1900, p. 14.)
(source : Les grandes usines de France, Julien Turgan, 1865, tome 4, p. 258-259.)
Le descriptif de la maison indique une production ou une exposition de : « Produits chimiques dérivés de la distillation de la houille ». (source : Exposition universelle de 1862 à Londres. Section française. Catalogue officiel, 1862, p. 43.)
La liste des récompensés de l'Exposition Universelle de 1862 présente les raisons suivantes pour l'obtention d’une médaille non précisée : « For the discovery of an archil colour which resists the action of acids, and for the direct manufacture of a blue colouring matter from carbonic acid ». (source : International Exhibition. 1862. Medals and honourable mentions, 1862, p. 31.)
Un « M. Bonnet » crée une fabrique d'étoffes à Lyon en 1810, avant d'installer sa filature de soie et tissage à Jujurieux, son village natal. (Source : Les grandes usines de France, J. Turgan, 1870, tome 7, p. 209-210). La teinture des soies a lieu à Lyon et à Saint-Chamond (p. 215). « Les satins noirs de M. Bonnet sont à la hauteur de ses taffetas, et peut-être supérieurs [...]. » (p. 219)
p. 43
p. 31
p. 257-272