Morizet, Guy

Biographie rédigée par Marie-Laure Crosnier Leconte :

Matricule de l’Ecole des Beaux-Arts : 8350. Guy René Gabriel Morizet, né à Paris 12è le 29 mai 1908, fils unique de Victor Auguste Léon Morizet (1881-1914) employé de commerce, et de Thérèse Marie Juliette Hurier (1885-1975), neveu par sa mère de René Hurier (né à Ouzouer-sur-Trézée, Loiret, le 8 avril 1889, a brièvement exercé comme architecte au Touquet, Pas-de-Calais, fin 1913-début 1914, incorporé en août 1914 comme brancardier au 72e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi en forêt d'Argonne le 2 août 1915), élève d'Alfred Recoura, atelier Nénot, Recoura, Duquesne et Mathon (à l'atelier le 28 janvier 1925), a tenté l'admission le 16 février 1925, admis en 2è classe le 7 juillet 1925, obtient un total de 25 valeurs dont 1 3è Médaille en stéréotomie, brillant dessinateur, négrifie pour ses camarades d'atelier (tient un compte précis de ses interventions), Prix Müller-Soehnée le 31 décembre 1926, 1è classe le 19 juillet 1927, obtient un total de 54 ½ valeurs, dont 3 1è Secondes Médailles en esquisse et projets rendus, service militaire en 1928-29, massier de l'atelier en 1930-31, grand massier des architectes adjoint en 1931, Prix Paul Delaon le 15 avril 1930 (Une résidence d’été dans une île), Prix de reconnaissance des architectes américains ex æquo le 9 décembre 1930 (Un Coliséum), 1er Prix Chenavard le 20 mars 1933 (Jardin des jardins), 2 Secondes Médailles aux Concours Rougevin et Eustache les 7 février 1933 et 6 février 1934, Grande Médaille d'argent de la Société centrale des architectes, fondation Bouwens Van der Boijen, en 1933, admis au 2è essai du Concours de Rome le 6 mars 1935, Prix Abel Blouet le 8 octobre 1935, continue pendant sa scolarité à rendre des projets dont les sujets sont donnés dans son atelier, diplômé le 10 novembre 1936 (164è promotion, (Le Poste Central d') Une base dans le Green-Harbour (Spitzberg), mention bien, retenu pour le Prix du meilleur Diplôme), Prix Saint-Agnan-Boucher ex aequo 1935-36, travaille en 1937 pour Pierre Dureuil, co-auteur du Pavillon de Normandie à l’Exposition internationale de Paris, continue à concourir jusqu'à ses trente ans, obtient des mentions aux Concours Godeboeuf et Rougevin, 1er Prix Redon à titre honorifique le 8 février 1937 (Une permanence internationale du travail), mention au Concours Roux de l’Académie des Beaux-Arts le 9 octobre 1937, 8è logiste au Concours de Rome et dernière mention le 5 mars 1938, pensionnaire de la Casa de Velázquez à Madrid le 10 novembre 1938 pour 1938-39, passe son année de pensionnaire à Fès, Maroc, en raison de la guerre d'Espagne, y réalise un travail de relevés des fondouks de Fès, passe la guerre à Tarbes, Hautes-Pyrénées, où il reprend le cabinet de Georges Ferrero, inscrit au tableau de l'Ordre des architectes de Paris le 21 mars 1942 (architecte à Caen, Calvados de 1948 à 1977, appelé par Pierre Dureuil lui-même installé à Caen; associé à François Dupuis, Paul Huet, Jacques Laloue et Marcel Clot, tous DPLG; et à Paris 15è [résidence, chez sa mère]; expose au Salon des artistes français à Paris en 1933, Le Jardin des Jardins, Médaille d'or et hors concours, et 1934, Une base dans le "Green Harbour" terre du Nordenskjold (Spitzberg); primé en concours publics, 1er Prix au concours pour une tribune, un stade et un terrain EPS à Bagnères-de-Bigorre (Haute-Pyrénées), vers 1941-44, et exécution; inscrit au tableau de l'Ordre des architectes de Caen le 16 juillet 1953; Caisse d'épargne à Caen en 1950, avec Jacques Laloue; Chambre de commerce et d'industrie à Caen (Calvados) en 1953-56, avec Jacques Laloue et les sculpteurs Pellerin et Charles Émile Pinson, et des ferronneries (rampe d'escalier, grilles) signée du ferronnier Raymond Subes [entièrement transformé en 2003]; plusieurs églises (celles de Maisy-Grandcamp en 1959 et Saint-Martin-de-Fontenay en 1961, Saint-André à Caen en 1962, l'église de la Grâce de Dieu à Caen en 1962, avec Marcel Clot et Pierre Dupuis), synagogue à Caen en 1966; collège de jeunes filles du Calvaire Saint-Pierre à Caen en 1963, avec Laloue, Clot et Huet [auj. lycée Victor-Hugo]; professeur d'architecture et de construction à l'École spéciale des Travaux publics de 1947 à 1949; membre de l'Association des élèves et anciens élèves de l'École nationale et supérieure des Beaux-arts ou Grande Masse de l'École des Beaux-arts [en 1929]; membre de la S.A.D.G. en 1937, figure encore dans l'annuaire 1962 en tant que délégué départemental du groupe S.A.D.G. de Rouen, et dans l'annuaire 1973; membre de la Société de topographie de France en 1937; de 1947 à 1976, maintient la tradition des dîners d’ateliers en coordonnant le dîner des "Pascaux" qui réunissait les élèves de l’atelier Pascal-Recoura (traditionnellement, le dîner se tenait le 10 mai, le plus souvent à la Closerie des Lilas); membre de la Société des artistes français; officier d'Académie le 30 août 1952 ("pour services rendus aux arts", ministère de l'Éducation nationale, Médaille des Reconstructeurs de Caen en 1963; marié à Clairac (Lot-et-Garonne) le 23 août 1939, avec France Denise Marie Tramond (1915-1983), qu’il avait rencontré au Maroc quand elle y était elle-même pensionnaire de la Casa de Velázquez, sept enfants, dont Emmanuel Morizet architecte diplômé de l'École d'architecture de Bordeaux, architecte à Marmande, Lot-et-Garonne; retraité en 1977; mort à Clairac le 30 septembre 1993; Archives nationales de France, AJ/52/1271, dossier d’élève; Cité de l'architecture et du patrimoine, fonds dossiers d'œuvres de la direction de l'Architecture et de l'Urbanisme (DAU), 133 ifa, DAU-0-MORGU; ministère de la Culture, base Mérimée; documents familiaux, entretien avec Clair Morizet, fils de l'architecte, au printemps 2015)

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La première date de présence (la seule parfois) est celle du concours d'admission et la seconde date celle de la dernière mention de présence de l'élève à l'Ecole.