La Vierge et saint Joseph présentant l'Enfant à Dieu le Père
Titres
Titre :
La Vierge et saint Joseph présentant l'Enfant à Dieu le Père
Localisations
Lieu de conservation :
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
859.3.1
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
12161
Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre :
Rôle :
Type de date :
Date de création :
Historiques de collection
Collection :
Coll. du cardinal Fesch ; estimé à 25 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch ; sa vente, Rome, 1845 ; vendu 80 écus romains ; vente Moret, n° 133 ; don Auguste Fabregat au musée, 1859.
Evénement :
Descrition du catalogue de 1845 :
La scène se passe dans un temple de la plus riche architecture, et dont le fond présente plusieurs arceaux soutenus par des pilastres. A droite, s'élève un autel couvert d'un tapis rouge que recouvre, à son tour, une nappe de dentelle. On remarque sur cet autel, au-dessus duquel sont placées les tables de la loi dégagées du rideau qui les voilait, un livre ouvert, une étole et la tiare du grand-prêtre. A gauche et au second plan, l'arche d'alliance se voit dans un sanctuaire décoré de colonnes en marbre serpentin, et à chapiteaux dorés : celles-ci supportent un entablement en basalte blanc, dont l'admirable corniche se dessine sur le fond de l'édifice. La Vierge, accompagnée de deux femmes qui sont debout derrière elle, tend les bras vers son divin enfant, qu'elle s'apprête à recevoir des mains du grand prêtre qui le porte enveloppé dans des langes de fin lin. Le pontife est revêtu de ses habits sacerdotaux ; ses regards inspirés sont levés vers le ciel, et l'on peut y lire le secret pressentiment des hautes destinées qui attendent le divin enfant qu'on lui a présenté. Saint Joseph, à genoux sur la première inarche de l'autel, tient dans ses mains deux colombes, offrande ordinaire des classes indigentes. Anne, la prophétesse, dont le manteau couvre la tète, se tient, les mains jointes, à côté de la Vierge, et attache des regards avides sur l'enfant, dans lequel l'esprit de Dieu lui montre le Messie. A côté d'elle, se trouve un lévite dont on n'aperçoit que la tête. Un vieillard, debout près de l'autel et le chef enveloppé d'une espèce de draperie olive, indique de la main les tables de la loi. Du côté opposé, un jeune lévite, couronné de fleurs et vêtu de blanc, est placé entre l'autel et une balustrade on marbre ; il appuie l'une de ses mains sur un piédestal qui supporte un candélabre, et tient dans l'autre un encensoir.
La scène se passe dans un temple de la plus riche architecture, et dont le fond présente plusieurs arceaux soutenus par des pilastres. A droite, s'élève un autel couvert d'un tapis rouge que recouvre, à son tour, une nappe de dentelle. On remarque sur cet autel, au-dessus duquel sont placées les tables de la loi dégagées du rideau qui les voilait, un livre ouvert, une étole et la tiare du grand-prêtre. A gauche et au second plan, l'arche d'alliance se voit dans un sanctuaire décoré de colonnes en marbre serpentin, et à chapiteaux dorés : celles-ci supportent un entablement en basalte blanc, dont l'admirable corniche se dessine sur le fond de l'édifice. La Vierge, accompagnée de deux femmes qui sont debout derrière elle, tend les bras vers son divin enfant, qu'elle s'apprête à recevoir des mains du grand prêtre qui le porte enveloppé dans des langes de fin lin. Le pontife est revêtu de ses habits sacerdotaux ; ses regards inspirés sont levés vers le ciel, et l'on peut y lire le secret pressentiment des hautes destinées qui attendent le divin enfant qu'on lui a présenté. Saint Joseph, à genoux sur la première inarche de l'autel, tient dans ses mains deux colombes, offrande ordinaire des classes indigentes. Anne, la prophétesse, dont le manteau couvre la tète, se tient, les mains jointes, à côté de la Vierge, et attache des regards avides sur l'enfant, dans lequel l'esprit de Dieu lui montre le Messie. A côté d'elle, se trouve un lévite dont on n'aperçoit que la tête. Un vieillard, debout près de l'autel et le chef enveloppé d'une espèce de draperie olive, indique de la main les tables de la loi. Du côté opposé, un jeune lévite, couronné de fleurs et vêtu de blanc, est placé entre l'autel et une balustrade on marbre ; il appuie l'une de ses mains sur un piédestal qui supporte un candélabre, et tient dans l'autre un encensoir.
Evénement :
Description du catalogue de 1841 :
Cette composition est d'une grande richesse et les petits personnages dont elle est formée, sont d'un brillant coloris.
Cette composition est d'une grande richesse et les petits personnages dont elle est formée, sont d'un brillant coloris.
Bibliographies / archives
Commentaire Bibliographies / archives :
p. 130-131
Référence :
Inventaire après décès du cardinal Fesch, Archivio dei 30 notari Capitolini, ufficio 11, notaio Apolloni Augustus, anno 1839, vol. 611, 37 r. 600 r.
fol. 378 v. n° 12161. Quadro in tela alto piedi dieci, largo piedi Cinque, e un terzo rappresentante la Vergine, e S. Giuseppe che offrono il Bambino al Divin Padre di Scuola Francese Scudi Venticinque 25
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)